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Ervé
Un portrait, c'est ça (le poids des mots, le choc de la photo) :
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Brenda Relax
Très bon article qui reflète parfaitement la complexité de la situation. En définitive, je crois que votre article est le meilleur portrait des trois :)
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Bor
Je suis assez fâché avec asi, il me reste 3 mois d'abonnement, ensuite j'arrête. Mais je reconnais que cet article est bien construit, et fouillé, essaie de comprendre sans être ni à charge ni à décharge. Peut-être parce qu'il traite d'un sujet non politique et ne cherche pas à faire du militantisme
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Asinaute sans pseudo 71d85
Face aux nombreuses critiques de son papier sur les réseaux sociaux l'accusant d'être complaisant, Belkhadra se défend auprès d'ASI : "Moi je suis journaliste musical, je ne pense pas que les artistes soient là pour qu’on les mette sans cesse face à leurs contradictions. C’était moins consensuel que l’envie de retranscrire avec précision ce qu’elle avait dit."
Cette phrase m'interpelle beaucoup car elle dévoile un énorme problème qui existe dans la presse musicale actuelle, celui de la complaisance et de la connivence mal placée. Ca m'a rappelé cet article d'un journaliste spécialiste de musique urbaine et qui pointait déjà cet éléphant au milieu de la pèce qui n'intéresse pas grand-monde.
Pour prendre l'exemple du rap français, c'est actuellement aux yeux des spécialistes un monde de Bizounours où tous les artistes sont des génies qui révolutionnent le genre tous les quatre matins et se font louer par des journalistes en pâmoison qui savent que s'il osent dire ne serait-ce qu'un peu de mal ils risquent de recevoir des menaces de l'équipe du rappeur ou des insultes de la part des fans sur les réseaux. On est même arrivé à un point où des "médias", donc avec des prétendus '"journalistes", disent clairement qu'ils ne sont là que pour servir de courroi de promotion pour leurs invités (Booska-P pour ne pas les citer).
Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont des journalistes rap eux-mêmes qui en parlait autour d'une émission consacré à ce sujet sur la chaine Youtube La Récré, mais que je n'arrive plus à retrouver car étrangement supprimée depuis...
Pour en revenir à l'article, cette journaliste de Nylon va même jusqu'à dire un peu plus loin dans l'article d'ASI qu'elle ne veut pas casser de sucre sur le dos des artistes de "la diversité" ; en fait ces gens ont totalement intégré l'esprit d'entre-soi journalistique bien de chez nous et disent clairement que la musique est quelque chose de secondaire dans leur approche des musiciens ou des chanteurs...
L'ironie du sort voulant qu'elle se fasse pointer du doigt sur Twitter par de grands magazines bien établis type Elle qui sont tout aussi hypocrites qu'elle mais avec des célébrités plus subtiles et discrètes dans leurs opérations de raccommodages des articles un peu trop critiques à leur encontre qu'Yseult et son grand déballage sur la place publique...
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Wisssh
Eh bien, cette dame, que je ne connais pas, voulait du buzz et sait manifestement comment s'y prendre. Good or bad, le buzz, c'est du buzz.
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Mag
Votre article est vraiment très très bien: nuancé, équilibré, respectueux de toutes,... Vous pourriez en envoyer une copie à Hervé TrucMachette de France Culture, pour exemple d'un vrai travail journalistique.
Au passage, demandez-lui (à TrucMachette) si c'était vraiment nécessaire d'écrire cette phrase d'une perfidie sans nom: "Quand on est habitué à la flatterie, on supporte mal la moindre critique." Parlant d'une personne qui a dû s'en entendre des vertes et des pas mures durant des années sur son aspect physique, c'est vraiment dégueulasse et complètement à côté de la plaque. (un exemple à ranger dans la case des trucs à la cougne qu'on réserve aux femmes grosses et/ou noires évoluant avec plus ou moins de succès dans l'univers artistique)
NB: je ne suis pas fan (sa production artistique n'a pas vraiment retenu mon attention...)
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totoro45
Ni l'une ni l'autre n'ont une situation bien établie .
Toutes les deux ont des projets, des espoirs , des ambitions peut-être .
Quel grand dommage d'en arriver là....
" Les gens de mon pays
Ce sont gens de paroles
Et gens de causerie
Qui parlent pour s'entendre
Et parlent pour parler
Il faut les écouter
C'est parfois vérité
Et c'est parfois mensonge
Mais la plupart du temps
C'est le bonheur qui dit
Comme il faudrait de temps
Pour saisir le bonheur " -
petit - saconnex
Tout ceci est un peu ( at)tristan(t) ( oui pas fameux j'en conviens ...) A l'époque où je lisais Libération ,je lisais d'abord le portrait de la dernière page.C'est un exercice difficile ,il faut être accrocheur et équilibré. Parfois ,je trouvais les portraits complaisants ( spécial copinage) ,parfois trop sévères ,mais c'était souvent bien vu. Luc Le Vaillant réalisait des portraits très réussis. Comme vous le soulignez ,il faut un réel talent .Le journaliste du Nouvel Observateur Pierre Bénichou , décédé il y a un an ou deux , avait, paraît-il un réel talent de rédacteur des notices nécrologiques. L'art du portrait suppose aussi des qualités : un mélange d'empathie et de distance critique. Les extraits que vous citez paraissent traduire cet équilibre. Yseult s'est peut- être sentie blessée que certains aspects de sa personnalité n'aient pas été soulignés. Comme certaines personnes que vous citez ,je trouve que la publication in extenso de l'entretien peut être critiquée . Un droit de réponse aurait été préférable.