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ceci n'est pas un pseudo
Quand on fait la guerre, c'est pour tuer.
Un blessé, c'est d'abord un risque de prolonger le combat.
pas toutà fait d'accord. quand j'étais à l'armée, pendant les classes, on nous a expliqué l'avantage de blesser un memebre d'une section ennemie lors d'une attaque : cela ralenti leur mouvement, les retarde en cas de retraite.
Et un blessé, il faut s'en occuper ensuite. ça prend du temps et des moyens.
toutenbateau -
zozefine
j'ai une question : est-ce qu'on a une idée de la stratégie blesser vs tuer de la coalition ? apparemment, la bande de joyeux drilles américains opérant la nuit ont ordre de tuer, point barre. donc pas de prisonniers. c'est assez logique, les prisonniers, ça encombre, ça coûte et ça fomente des évasions. et ça fait désordre surtout s'ils ont 14-15 ans, je dis ça sans avoir lu, mais je parie là-dessus. mais blesser des "ennemis", et laisser les blessés sur place, pour autant que les "ennemis" les récupèrent et les soignent, là aussi ça encombre, ça coûte, et faut payer des prothèses... qui a une idée de la politique ? en lisant les topics de wikileaks, j'ai vraiment l'impression qu'ils ont pas appris à tirer autrement que pour tuer (à narcotics, une bonne prise d'héro, et d'opium, 12 morts, pas de blessés - hop, on passe à autre chose) -
Irfan
Il a expliqué son choix en indiquant que les trois publications "étaient les meilleurs journaux du monde pour l'investigation
C'est étonnant dans ce cas que le Washington Post n'ait pas été choisi, ainsi que d'autres. Il y a une évidente importance de la circulation de ces journaux (vous ne l'indiquez pas, mais il me semble que c'est : Guardian 330 000, NYT 1 200 000, Spiegel 1 000 000) et de leur influence intellectuelle, ainsi qu'une envie de ne pas paraître partisan en donnant ces informations à des journaux clairement anti-war ou classés très à gauche. Mais hélas, pas Le Figaro ni Le Point ni Le Monde ni Le Nouvel Observateur. Ils ont pourtant ce grand journaliste d'investigation, Bernard Henry-quelque chose, là.
et que "la prochaine fois", Wikileaks espérait créer un partenariat avec une chaîne de télé.
Que pense-t-il de confier cette noble tâche au "mieux-disant culturel" français, première chaîne européenne, hein ?! C'est pas parce que les marchands d'armes, de bétons, et de politiques néolibérales contrôlent celle-ci qu'elle ne serait pas aussi incisive sur le sujet qu'elle en a l'habitude.
Pour le reste, très bons articles encore une fois (Dan Israel, vous n'êtes pas mon genre, mais je vous apprécie d'ores et déjà !) qui permettent de bien comprendre la chose. J'ai la chance de bien lire et comprendre l'anglais donc je vais suivre un peu ça... mais je pense qu'il vaut mieux se mobiliser, en France, sur la question Woerth-Bettencourt-Wildenstein et tout ce qu'elle soulève, celle de l'Afghanistan n'unirait jamais assez de personnes contre la gestion du gouvernement.
En tout cas pour les médias, Wikileaks opère en effet une vraie révolution, et c'est amusant de voir, comme pour Médiapart à une autre échelle, que beaucoup de conservateurs dénoncent cela, estime que ce sont de mauvaises méthodes, etc., alors que c'est toujours ainsi que la presse a fonctionné, mais là elle s'affranchit de l'immense majorité des pressions, et, pire, donne au lieu de vendre ses informations !
Ce qui change fondamentalement c'est l'audience touchée bien sûr, mais aussi le caractère réticulaire des enquêtes : la presse d'investigation, jusqu'à aujourd'hui, c'était généralement la presse la mieux implantée localement. C'est pour ça que le NYT a pu révéler certains scandales, car il était mieux implanté à NYC, où il se passe beaucoup de choses ; mais le WP a révélé le Watergate, car il était mieux installé à Washington. Par contre, la plupart des journaux ont ensuite diminué les crédits de leurs bureaux éloignés, notamment de leurs correspondants à l'étranger : en Irak, avant l'invasion, il n'y avait qu'un seul senior correspondent américain qui était présent depuis plusieurs années il me semble, ce qui a expliqué que la presse s'est laissé quasi-intégralement mener par le bout du nez, sauf quelques "petits" journaux. (j'ai fait un exposé sur la presse US et l'Irak, je peux donner plus de détails si besoin)
D'où aujourd'hui une baisse généralisée de la presse d'investigation, pour un "journalisme-spectacle", à la CNN, ou un "journalisme-opinion" à la Fox News et autres, et aussi à la française hélas. Sans parler du divertissement dominant partout aujourd'hui.
Un chevalier blanc qui pourfend l'injustice, aidé de ses camarades et de fidèles alliés, égaux coalisés, ça fait rire certains mais c'est pour le moins encourageant et à encourager ! -
punaiz
Pourquoi aucun média Français?
Parce qu'aucun n'inspirait confiance à Wikileaks, qui semble bien informé. J'deviens parano, moué... -
Guill HOME
Hallucinant, sur wikileaks la totalité de la base de données est même en ligne au format SQL prête à télécharger,
Il suffit d'une base de données genre mysql pour exploiter les données à sa guise.
Des petites connaissances en base de données suffisent! -
zozefine
je suis allée jeter un coup d'oeil (étant donné l'ampleur de la chose, difficile de faire mieux) sur le site même de wikileaks. c'est vraiment dingue... c'est classé selon différents topics, et c'est à wikileaks -
charlie.lapared
J'ai entendu qu'Obama allait probablement porter plainte contre Wikileaks ...
Intéressant, cette époque épique où on poursuit ceux qui disent la vérité...
Mieux vaut être un menteur au pouvoir et raconter des sornettes des menteurs au pouvoir lorsqu'on est journaliste.
Le monde à l'envers, que j'vous dis ! -
Goulven
Encore des fascistes de l'internet qui respectent pas la vie privée et qui colportent des ragots invérifiables ...
Xavier B -
Tom-
The internet is for...
http://www.youtube.com/watch?v=cNARJPNz2CA -
ceci n'est pas un pseudo
wikileaks invente la centrale d'info ?
reste-t-il quelque chose qui ne soit industrialisé ?