Washington et la "geek diplomatie" (Le Monde)

Gilles Klein - - Nouveaux medias - 0 commentaires

Le Département d'Etat (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères) veut aider les internautes dissidents dans le monde, en leur proposant entre autres un logiciel effaçant leurs contacts et envoyant une alerte en cas d'arrestation, signale Le Monde.

Alec Ross, 39 ans, est le conseiller spécial d'Hillary Clinton pour l'innovation, au département d'Etat. A la faveur des révoltes arabes, il teste une nouvelle façon de faire de la diplomatie, qui passe par Twitter et Facebook

Hillary Clinton a annoncé une subvention de 30 millions de dollars pour promouvoir la liberté de l'Internet. Après des mois d'un débat animé dans le milieu de " l'Internet freedom ", il a été décidé que l'argent ne serait pas seulement consacré au développement des technologies de contournement des pare-feu mis en place par les dictatures. Mais aussi à la protection des internautes en milieu répressif. " On veut les éduquer sur les risques, explique Alec Ross. Les entraîner à détecter quand ils sont espionnés. " Lors d'une cession de formation récente, à Beyrouth, les experts se sont aperçus que l'ordinateur d'un activiste tunisien avait été infecté par un logiciel pirate copiant tout ce qui était tapé sur le clavier. Un Syrien avait 100 virus dans sa machine...

Le dernier outil développé par l'équipe de la " geek diplomatie ", selon l'expression du New York Times, est un " bouton panique " : une application qui permettra aux militants de réagir en cas d'arrestation. Le carnet d'adresses sera automatiquement effacé et l'alerte sera donnée à d'autres manifestants. Après la phase de l'Internet euphorique, est arrivé le temps de la répression.

"Alec Ross, 39 ans, est le conseiller spécial d'Hillary Clinton pour l'innovation, au département d'Etat. A la faveur des révoltes arabes, il teste une nouvelle façon de faire de la diplomatie, qui passe par Twitter et Facebook."

"Hillary Clinton a annoncé une subvention de 30 millions de dollars pour promouvoir la liberté de l'Internet. Après des mois d'un débat animé dans le milieu de "l'Internet freedom", il a été décidé que l'argent ne serait pas seulement consacré au développement des technologies de contournement des pare-feu mis en place par les dictatures. Mais aussi à la protection des internautes en milieu répressif. "On veut les éduquer sur les risques, explique Alec Ross. Les entraîner à détecter quand ils sont espionnés." Lors d'une cession de formation récente, à Beyrouth, les experts se sont aperçus que l'ordinateur d'un activiste tunisien avait été infecté par un logiciel pirate copiant tout ce qui était tapé sur le clavier. Un Syrien avait 100 virus dans sa machine..."

"Le dernier outil développé par l'équipe de la "geek diplomatie", selon l'expression du New York Times, est un "bouton panique" : une application qui permettra aux militants de réagir en cas d'arrestation. Le carnet d'adresses sera automatiquement effacé et l'alerte sera donnée à d'autres manifestants. Après la phase de l'Internet euphorique, est arrivé le temps de la répression."

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