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EM
Je viens de découvrir la vidéo, et je suis effaré. Cela me rappelle ce sentiment d'être une proie que j'ai plusieurs fois ressenti dans mon quartier lorsque j'étais adolescent (et victime d'agression, qui ne sont jamais allées aussi loin sur le plan comportemental). L'attitude animale décrite plus haut me parait tout à fait pertinente.
Sont en jeu, à mon avis, deux objets :
- le fait et sa lecture : il y a agression, inacceptable et hautement condamnable, dont la forme est récurrente. Une telle attitude humiliante, dominante, "prédatrice" (sic), de la part de petits merdeux (car c'en sont) inaptes à respecter les lois collectives et le "droit à la tranquilité" (à la sûreté i.e.) est aberrant. Quant à savoir si l'agression est de nature raciale, on ne peut juger à partir des termes employés par des jeunes qui masquent la gratuité de leur entreprise (ou l'inconscience de son impact) sous un motif "cliché" usité pour justifier la radicalisation de l'agression, à mon sens. De tels gosses soit se disent, "on s'en fait un ce soir", dans une sorte d'émulation de groupe pour resserrer les liens (logique anthropologique de l'animal), soit ils ciblent de manière spontanée un type dont la tête ne leur revient pas (pour une raison X ou Y), réagissant ainsi de manière irrationnelle. La question de la source de l'agression (donc de sa nature) doit être dissociée de sa radicalisation, qui résulte davantage d'un refus de la soumission de la "proie" au groupe se voulant dominant : dans tous les cas, il était perdu, car l'entrée en relation était un acte de domination unilatérale appelant à la soumission.
- la diffusion ou le silence sur ce fait : évidemment, la diffusion ne peut se cerner hors contexte. Cela étant, à ce tarif là, et compte tenu du contexte culturel de la fragilité du thème du racisme (quelque soit la cible) comme du contexte immédiat de la crise, on tait systématiquement ce genre d'événement. Mais quand même, on ne peut que se révolter de voir cela ! La question devient alors : fallait-il le voir ? Oui, et on entre dans une logique de dénonciation (plus ou moins teintée d'extrêmisme) ; non, et on entre dans un déni du déni même de la loi et du droit individuel (dans une certaine mesure tout aussi inacceptable que le fait en lui-même). Et l'on donne alors du grain à moudre à une extrême-droite qui a beau jeu de souligner (à raison cette fois-ci) la violence tue, pour en faire un acte raciste et contre la nation (en l'interprétant). La saisie par l'opinion (i.e. les médias) de ce fait transforme l'événement en critique de sa connaissance, et déporte le sujet vers l'idéologie, puisqu'il faut trouver des raisons à ce fait. Travailler à la publicité de ces événements peut être un moyen de lutter contre son instrumentalisation, mais sa diffusion est en soi une instrumentalisation. A diffuser, on créé une mémoire de l'événement, à ne pas le faire, on en créé l'oubli. Dans tous les cas, on s'écarte de la réalité.
Tout est alors affaire de discours : si l'on reste dans l'analyse du pourquoi on a diffusé, quels en sont les enjeux, les conséquences, etc., on perd de vue la réalité, à solutionner. Le refus de la norme, le droit à posséder l'autre, à le jalouser, la diffusion du droit de violence sur autrui dans la société sont des réalités, qui ne sont d'ailleurs pas l'apanage de "races" ou classes sociales particulières (parole de prof' qui en voit de tous les genres) ; cela étant, la domination symbolique des riches-puissants évoquée plus haut demeure acceptée dans la mesure où toute société en créé une (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas moralement condamnable) : Thierry Henry et son million mensuel choque moins que le salaire du président français (que je n'apprécie pas du tout : je prends les devant !). Mais le reversement de cette domination symbolique se doit de passer par les rouages du politiques ; or elles en arrivent au social, de par l'échec du politique. Il y a donc deux langages des tensions internes à la société : les urnes et les poings. Les acteurs "d'en haut" ont leur part de responsabilité, mais cela ne rend pas tolérable cette violence physique. Ces trois agresseurs mériteraient un bon coup de pied aux fesses, bon sang. On se contrôle et on réfléchit avant d'agir.
Pour maintenir la critique de la réalité et de son information et pour devenir conscient de ses actes, pour raisonner sans devenir un animal, il faut enseigner (là je me brosse un peu!!)...
Taire ces faits pour refuser leur instrumentalisation revient à servir ceux qui les dénoncent ; en parler revient à les nourrir aussi. Dans tous les cas, le piège est là : le problème n'est donc plus la médiatisation (qui sera marquée par un échec pour chaque configuration) mais les raisons de la réalité. Cette dernière ne peut se nier, et à titre de clairvoyance, on ne peut qu'être d'accord avec cette diffusion. Reste à voir ce que les humains feront de cette réalité. -
Fantômas
Vidéo agression : Le Figaro attaque...la victime
Non, le Figaro ne fait que rétablir la vérité entendu par tous et n'attaque ici que le politiquement correcte.
Un bon "arret sur image" de la part du Figaro... -
Lilalilou
Cette histoire m'a rappelé aussi en plus de celle des enfants agressés en plein jour sur la ligne 14 (parisienne) par des néo-nazis et qui n'a pas l'air d'avoir révolté grand monde, celle d'une jeune équatorienne qui se fait agresser par un fasciste.
Pour les non-hispanophones, sachez que l'officier de la guardia civil dit que le jeune de 21 ans tenait des propos racistes très durs envers les "gens de couleur" au téléphone et qu'il a frappé la jeune ado tout en continuant à tenir des propos racistes...
La vidéo -
Lilalilou
Puisque certaines personnes craignent de se faire attaquer par des méchants arabes et noirs aux capuchons sur les têtes, voilà un p'tit doc pour rassurer ces braves gens...des français bien français avec de jolis tatouages, un langage bien "anti-bougnoul" et de charmantes ceintures avec croix gammées veillent à leur sécurité dans le métro!
Sécurité dans le métro partie1
Sécurité dans le métro partie2 -
Sanchaise Raoul
Les grands defenseurs de la victime s'offusquent maintenant des propos de la victime qui relativise, et qui tiens un discours totalement a l'inverse de tout se qu'ils ont pu vomir ici ou ailleurs. On voit bien que ce n'est donc pas la victime, ni le fait divers dans son ensemble qui les interessent, mais bel et bien UNE interpretation unique, de cet acte, conspuant tous ceux qui oseraient dire autre chose, et maintenant donc, meme la victime. La demonstration des motivations politiques des commentaires, au profit de l'extreme droite trouve par ces derniers commentaires, une illustration des plus flagrantes.
Une remarque sur les propos de la victime;
Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.
Peut etre cela aurait ete le moment de remercier ces personnes, meme si leur action ne fut pas determinante, d'autant si comme c'est annonce, il ne reparlera plus de cette histoire. Un petit deficit de sociabilite et de politesse qui se confirme. -
Lilalilou
Très posé, âgé de 19 ans et élève en première année à Sciences Po Paris, F. G. n'a rien oublié de son agression, lors de la nuit du 6 au 7 décembre : pris à parti dans le bus Noctilien à Paris, il a été frappé par quatre voyous. La scène, filmée par une caméra de vidéo protection, a circulé sur Internet avant de déclencher la polémique. Un policier, soupçonné de l'avoir mise en ligne, a été suspendu.
F.G. revient sur les événements. Dans une brasserie de gare parisienne où il s'apprête à prendre un TGV, il se livre «en exclusivité pour Le Figaro qui m'a retrouvé le premier. Après quoi, je ne dirai plus rien. Je veux passer à autre chose…»
LE FIGARO. - Que s'est-il vraiment passé dans le Noctilien, cette nuit ?
Je passais une soirée avec des amis et je m'apprêtais à rentrer chez moi dans le XVIIe arrondissement. Je prends le Noctilien gare de l'Est, tout seul. Je tourne le dos à quatre jeunes hommes. Pendant que l'un me demande une cigarette, l'autre me fait les poches. Lorsque je me retourne, je vois l'un d'eux qui manipule mon portefeuille. À l'instinct, je tente de le récupérer. C'est alors qu'a commencé l'affrontement…
Votre agression, très violente,a dû vous sembler interminable…
D'un point vu spatial ou temporel, j'ai beaucoup de mal à évaluer ce que j'ai vécu. En voyant la vidéo, cela m'a permis d'ancrer mon agression dans le réel. Je me souviens juste qu'ils me poussent vers l'arrière du bus, que j'ai été frappé à terre. Dans une seconde phase, je suis revenu vers le conducteur avant de recevoir des coups de pied et de poing. Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.
Et le chauffeur, qui reste assis ?
Je ne lui en veux pas. C'était très difficile pour lui de réagir. Il est intervenu à sa façon, observant les consignes : il a arrêté tout de suite le bus et a téléphoné aux policiers. Très vite sur place, ils ont arrêté deux personnes tandis que leurs complices présumés l'ont été quelques jours plus tard.
Des sites Internet affirment que des injures raciales auraient été proférées à votre encontre…
Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte. Ces propos, s'ils ont été dits, interviennent dans un contexte où mes agresseurs étaient drogués ou ivres. Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration. La vidéo de mon agression apparaît comme très stéréotypée car, ce soir-là, je suis habillé de façon bourgeoise et je suis face à quatre jeunes qui faisaient beaucoup de bruit. En aucun cas, je ne veux passer pour l'incarnation d'une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l'ai pas ressenti comme cela. L'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle…
Comment se sort-on d'une telle épreuve ?
Hormis un hématome à l'œil et des bleus, aucune séquelle n'a été décelée. Deux jours après les faits, je suis allé consulter un psychiatre de l'Hôtel-Dieu de Paris qui m'a dit que j'avais l'air de bien vivre cette histoire. Depuis, je reprends les transports en commun, et même le Noctilien…
Cette histoire vous est revenue tel un boomerang par Internet…
Oui, le 6 avril dernier, un ami me dit qu'une vidéo a été mise en ligne sur Facebook. En voyant le lien, je m'apprêtais à demander à l'internaute qui l'avait postée de la retirer. Je ne me suis pas rendu compte qu'elle allait être diffusée à une telle échelle…
Cette diffusion semble vous avoir autant perturbé que l'agression ?
Il est vrai que la situation est très difficile, très délicate. Beaucoup d'amis ont été choqués par cette diffusion qui me blesse. Diffuser ces images sur Internet est très grave car elles remettent en cause une partie de nos principes juridiques. Il y a eu un grave amalgame entre la réalité de cette scène et sa représentation. Cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques. Or, je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n'ai aucune envie de nourrir cela. Il me fallait sortir de cette réductrice caricature. Le fait d'apparaître brutalement au centre d'une polémique de cette ampleur n'est jamais très agréable. Cela me blesse beaucoup alors que j'avais réussi à dépasser le fait en lui-même. Je quitte Paris sans haine, pour me retrouver au calme avec mes proches.
Source : lefigaro.fr -
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Rémi Moreno
Voilà, bonne analyse sur Causeur que l'on aurait due, dans l'idéal, lire sur ASI.
http://www.causeur.fr/cachez-nous-donc-ce-bus-que-nous-ne-saurions-voir,2247
Il est choquant que face à une agression anti-blanche, la seule réaction de l'establishment soit "Qui ose montrer cela ? On va le punir."
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Source causeur.fr
Surtout, regardons ailleurs. La vidéo d’une agression sauvage survenue dans un bus en plein Paris est diffusée sur internet. Scandale. Mais pas à cause de la brutalité et de la gratuité de ce tabassage, ni en raison de l’acharnement des agresseurs et de la terreur des passagers. Ce qui soulève le cœur des belles âmes, ce n’est pas ce qu’on voit, c’est qu’on le voie. Le premier coupable, c’est donc le flic ou l’employé de la RATP qui a pris la lourde responsabilité de faire fuiter ces images à l’extérieur1. Et le second le site internet qui, rompant avec l’omerta assez largement respectée par les médias, a décidé de porter ces images à la connaissance du public. D’ailleurs, coup de chance : il s’agit de François Desouche, site identitaire ou d’extrême droite, chacun choisira son lexique.
Imaginons une vidéo montrant une lapidation au Pakistan, une exécution sommaire dans une improbable capitale africaine ou le tabassage raciste de prévenus dans un commissariat parisien. Ou encore des brutalités policières contre de pacifiques manifestants altermondialistes. “Les images qui suivent peuvent heurter la sensibilité”, murmurerait une présentatrice de JT avec une nuance de gravité dans l’œil. On encenserait ceux qui ont réalisé ces images au péril de leur vie ou de leur carrière pour alerter nos consciences. On rappellerait peut-être la grandeur du plus vieux, pardon du plus beau, métier du monde. On chanterait les vertus d’internet qui nous montre ce qu’on veut nous cacher.
Bien entendu, rien de tel ne s’est passé dans le cas de la “vidéo de surveillance” de la RATP. Sa diffusion par François Desouche suscite d’abord dans les médias respectables un certain malaise ou une fin de non-recevoir. On ne mange pas de ce pain-là. Des journalistes capables d’être les gogos de n’importe quel bobard, se découvrant soudain fort pointilleux sur la qualité de leurs sources documentaires et de leurs sources tout court, examinent le film sous toutes ses coutures. Des déontologues sourcilleux qui recopient sans états d’âme les PV d’instruction ou d’interrogatoire que leur refilent aimablement juges et policiers, froncent les narines. “Qui a intérêt à faire sortir cette histoire ?”, se demande-t-on avec des airs entendus. Soucieuse, sans doute, de se montrer médias-friendly, la Préfecture de police saisit l’IGS “pour connaître l’origine de la fuite qui avait permis à cette vidéo, filmée par la caméra de surveillance d’un bus, de sortir sur Internet”. Durant quelques heures, on place même en garde à vue un policier, membre du Service régional de la police des transports. L’intéressé ayant été mis hors de cause, “les investigations se poursuivent donc pour trouver le responsable”, promet la PP dans un communiqué. On est soulagé de savoir que tous les moyens sont mobilisés pour retrouver cet odieux délinquant.
L’authenticité du document paraissant indiscutable, les vigilants, retrouvant leurs vieux réflexes, orientent les soupçons sur le messager, le désormais fameux site François Desouche que l’on ne doit citer qu’en se bouchant le nez. Qu’une information ait transité par ce dernier repaire de la bête immonde devrait suffire à la rendre impropre à la consommation – pas cachère si j’ose dire. Les vertueux s’alarment : n’y a-t-il pas là une manipulation politique venu de là où on pense ? Méfiance.
Autant avouer mon crime, il m’arrive de consulter ce site. On y trouve, en plus d’une indigeste propagande, des informations censurées – ou ignorées – ailleurs. Celles-ci sont à l’évidence sélectionnées dans l’unique perspective de démontrer les dangers de l’immigration. Il est vrai que l’apologie de la France multiculturelle est infiniment plus sympathique que la nostalgie d’une France blanche, largement fantasmée au demeurant, qui rassemble les contributeurs de Desouche. Il est clair que nombre d’entre eux flirtent et plus si affinités avec le racisme. On peut ne pas aimer – certains diront qu’on doit. Faut-il aller plus loin encore et se rendre sourd et aveugle à tout ce qui vient d’un si détestable environnement ? Il est assez plaisant de voir les plus pompeux adorateurs du culte de l’Information se comporter comme des propagandistes de bas étage. Le réel nous déplaît, changeons-le. Une vieille rengaine.
Au-delà des modalités de sa diffusion, décrétées douteuses et fermez le ban, il faut croire qu’il y a quelque chose dans cette vidéo qu’on ne veut pas voir. Ces images durant lesquelles on voit trois ou quatre jeunes gens s’acharner sur un autre et le rouer de coup alors qu’il est pratiquement à terre ont de quoi heurter certaines sensibilités – et même toutes les sensibilités. Il n’est pas sûr, cependant, que la retenue des médias dans cette affaire s’explique par le louable souci de ménager la nôtre.
Il faut en effet le proclamer haut et fort, ce film donne une image négative de la réalité. La Halde et tous ses disciples qui somment publicitaires, cinéastes et gens de télévision de s’employer à donner une image positive de tel ou tel groupe injustement traité par l’histoire et la société, devraient d’ailleurs émettre sous peu une protestation bien sentie. Enfin, plutôt que d’image négative, peut-être serait-il plus indiqué de parler d’image non-conforme – un manifestant molesté par la police, c’est aussi une image négative mais elle ne gêne personne.
Ce qui déplaît, dans la scène de l’agression dans l’autobus de nuit, c’est son casting : les agresseurs étaient “issus de l’immigration” et la victime blanche. Bien entendu, ces faits établis ne suffisent aucunement à conclure à l’agression raciste mais ils ne permettent pas non plus de décréter qu’elle n’avait rien de raciste. Imaginons que les agresseurs aient été blancs et la victime noire ou arabe. On aurait sans doute, pour sa plus grande joie d’ailleurs, évoqué le spectre de Le Pen et dénoncé une ratonnade. On aurait peut-être eu raison de le faire – et peut-être pas.
On me dira que le combat contre le racisme vaut bien quelques petits arrangements avec la vérité. Admettons. Aussi bien intentionnée soit-elle, cette tactique de l’aveuglement appliquée avec constance et avec le succès que l’on sait par la gauche dans la lutte contre le Front national, n’a strictement aucune chance de faire reculer le racisme. C’est même tout le contraire. C’est en planquant sous le tapis la délinquance ou le racisme quand les coupables sont des Français noirs ou arabes – au motif inavoué qu’eux-mêmes victimes de racisme-, qu’on jette la suspicion sur tous. Trois petites frappes qui s’acharnent sur un homme à terre ne représentent rien ni personne d’autre que trois petites frappes. Au lieu de détourner les yeux ou de leur tenir le langage de l’angélisme, il serait temps de leur parler le seul qu’ils comprennent, celui de la force. Sans distinction de race ou de religion. -
Claude MORTON
ce quime sidère dans ce récit c'est la passivité des passagers de ce bus ; comment peut-on assister à cela comme si l'on était ailleurs ? Peut-être que je huge mal , mais cela me choque, me surprend, me cvonsterne .
Claude 971 -
Julien D.
Bon.
Une dernière tentative de raisonnement.
Les vidéos d'agressions dans les transports sont légions.
Si vous voulez regarder des scènes de violence, le site http://www.nothingtoxic.com vous fournira des meurtres, des suicides, des baby-sitters qui frappent les enfants et plusieurs agressions sauvages dans les transports.
je vous recommande la version anglo-saxonne (Australie) de l'agression débile dans le bus, une très grande sauvagerie soutenue par une musique de grande qualité :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bus+agression/video/x3r5ml_agression-gratuite-dans-un-bus_street
La version allemande dans le métro et son détournement électoral "les bons munichois contre les méchants turcs" :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/m%C3%A9tro+agression/video/x44frf_agression-dans-le-metro-de-munich_news
Ou la version raciste espagnol anti-équatoriens:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/m%C3%A9tro+agression/video/x3ayfb_agression-raciste-metro-barcelone
Alors oui les criminels existent, les racistes existent, les cons existent.
Oui mais ils sont très bien répartis dans les populations et aussi tout le long de la pyramide sociale.
Cependant, nous stigmatisons facilement une population : les "sales" blancs, arabes, noirs, juifs, chinois....etc.
Bref, comme si une relation causale existait entre la connerie (dont le racisme fait partie) et des caractéristiques physiques ou ethniques quelles qu'elles soient.
Je repense alors à la morale d'une très belle fable de la Fontaine, que les médias et les décideurs ont probablement bien médités et qui peut suffire pour gouverner les cons.
Je vous livre la fable :
Le loup et le renard
Mais d'où vient qu'au renard Esope accorde un point,
C'est d'exceller en tours pleins de matoiserie ?
J'en cherche la raison, et ne la trouve point.
Quand le loup a besoin de défendre sa vie,
Ou d'attaquer celle d'autrui,
N'en sait-il pas autant que lui ?
Je crois qu'il en sait plus ; et j'oserais peut-être
Avec quelque raison contredire mon maître.
Voici pourtant un cas où tout l'honneur échut
A l'hôte des terriers. Un soir il aperçut
La lune au fond d'un puits l'orbiculaire image
Lui parut un ample fromage.
Deux seaux alternativement
Puisaient le liquide élément
Notre renard, pressé par une faim canine,
S'accomode en celui qu'au haut de la machine
L'autre seau tenait suspendu.
Voilà l'animal descendu,
Tiré d'erreur, mais fort en peine,
Et voyant sa perte prochaine.
Car comment remonter, si quelque autre affamé,
De la même image charmé,
Et succédant à sa misère,
Par le même chemin ne le tirait d'affaire ?
Deux jours s'étaient passés sans qu'aucun vint au puits.
Le temps, qui toujours marche, avait, pendant deux nuits,
Echancré, selon l'ordinaire,
De l'astre au front d'argent la face circulaire.
Sire Renard était désespéré.
Compère loup, le gosier altéré,
Passe par là. L'autre dit : « Camarade,
Je veux vous régaler voyez-vous cet objet ?
C'est un fromage exquis le dieu Faune l'a fait ;
La vache Io donna le lait.
Jupiter, s'il était malade,
Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.
J'en ai mangé cette échancrure ;
Le reste vous sera suffisante pâture.
Descendez dans un seau que j'ai mis là exprès."
Bien qu'au moins mal qu'il pût il ajustât l'histoire,
Le loup fut un sot de le croire ;
Il descend, et son poids emportant l'autre part,
Reguinde en haut Maître Renard.
Ne nous moquons point nous nous laissons séduire
Sur aussi peu de fondement ;
Et chacun croit fort aisément
Ce qu'il craint et ce qu'il désire.
Quel stratège politique ce Jean de la Fontaine ! Talleyrand l'adorait.
Là où notre époque est créative, c'est que cette vidéo est bien réelle, ce n'est pas un fake, mais pour autant sa diffusion est-elle dénuée d'intentions ? Qui sont les renards ? Qui divise pour régner ?
Si ce n'est que de la simple bêtise alors c'est que vous voulez refaire la campagne présidentielle de 2002 ?
Dites moi de quoi vous avez peur et ce que vous désirez que je devienne président, j'en meurs d'envie. -
Sanchaise Raoul
Bon alors on a vu qu'on ne pouvait analyser cette vidéo sous l'angle d'une prise de risque même infime par la victime. On a vu qu'il fallait voir l'ensemble par le prisme du racisme. Alors une fois que ceci est dit, une fois le racisme théorisé, les voyages géographiques, historiques et idéologiques effectués pour arriver à l'improbable conclusion du tout racisme, Quest-ce qu'on fait en pratique, et pas dans des années, ce WE??
Est ce que j'indique à ma fille de 18 ans que rentrer en bus de la RATP la nuit de samedi à dimanche avec la jupette que sa mère lui a offerte est un brin risqué, pas très raisonnable, ou est ce que je fais srmblant de ne pas craindre qu'il lui arrive quelque chose et lui souhaite bonne soirée, défonces toi bien, et ne me réveilles pas quand tu rentres..? Risque ou pas risque?
j'attendsun conseil éclairé de nos théoriciens qui nient toute prise de risque, tout comportement ayant placé la victime en danger! -
twain
J'achète également, tout est dit merci alex. -
Alex
En lisant les commentaires, entre abomination et pitié je ne sais que choisir; je m'en veux d'avoir bon fond au point d'envisager de plaindre pareille bêtise crasse mais que voulez vous j'ai une belle âme...
Je suis fasciné par le basculement qu'a connu l'Europe en seulement un petit siècle; être passé des théories eugéniques prônant la suprématie de la race blanche à la religion de l'anti-racisme absolutiste prônant la détestation de cette même race blanche, qui serait par essence coupable et devrait donc se repentir, se dissoudre dans la diversité pour en quelques sorte laver ses péchés, c'est assez extraordinaire comme renversement de situation.
Mais le plus fascinant est que le procédé d'aujourd'hui est exactement le même qu'hier; là où au début du XXème siècle on nous vendait l'übermensch aryen comme le pinacle de l'espèce humaine et à l'origine de toutes les merveilles de l'humanité, au début du XXIème siècle on nous vend l'homme blanc comme un horrible nazi esclavagiste et colonialiste à l'origine de tout les maux de cette même humanité.
On est passé d'un extrême à un autre mais cela reste tout aussi absurde et manichéen, l'Histoire est un ensemble on ne peut pas se contenter d'une seule partie.
Si il est indéniable que la civilisation Européenne (et donc blanche) a été prédominante dans tout les domaines (artistiques, scientifiques, militaires etc...) au cours de ces derniers siècles (du XVème au XXème assurément), il est aussi indéniable que cette civilisation est l'origine de crimes comme l'esclavage, la colonisation, le nazisme. Elle n'est pas l'un ou l'autre, elle est les deux.
Et glorifier son génie pour prétendre de sa suprématie ou diaboliser ses méfaits pour la condamner dans son entièreté relève de la même bêtise.
Les pauvres bougres qui se pensent être de la race des seigneurs parce qu'il ont la peau blanche ils sont à mettre dans le même panier que les imbéciles élevés à la propagande anti-raciste que je peux lire ici et qui pensent que cette même peau blanche doit les amener à s'excuser de tout et n'importe quoi.
Parce qu'au fil des commentaires on arrive quand même à des névroses assez impressionantes:
- les réactions du type "c'est un faux" comme si cela paraissait totalement incroyable qu'un blanc puisse se faire agresser à cause de sa couleur de peau....et du coup c'est forcément une opération de propagande de la bête immonde !
- les c'est une agression comme il en arrive chaque jour en France, c'est juste un vol...et la marmotte elle met le chocolat...
- les c'est pas du racisme, les insultes du type "sale français" c'était dans le feu dans l'action.... à cause de la monté d'adrénaline causée par le passage à tabac j'imagine, on ne se maitrise pas trop dans ces moment !
- les moi je ne vois pas un blanc se faisant tabasser par des non blancs, je vois un bourgeois arrogant prendre la rouste qu'il mérite par des gentils prolétaires en souffrance sociale.....indéniablement ma réaction préféré; non mais c'est vrai quoi il l'a bien cherché ce sale bourgeois, comme une fille en jupe qui se fait violer, c'est évidement de sa faute si elle a suscité la concupiscence d'un mâle en mal d'amour.
- les l'extrême droite fait buzzer un fait divers à des fins propagandistes....par contre l'extrême gauche fait de la résistance anti-fasciste en dénonçant de ci de là le comportement d'un CRS par exemple.
Si la victime au lieu d'être blanche avait été "issue de la diversité" et ses agresseurs au lieu d'être des jeunes en jogging avait été des charlots en rangers et aux cranes rasés on serait devant une affaire d'état; toute la gauche en rappellerait aux heures les plus sombre de notre histoire, Sarkozy aurait reçu la victime et sa famille avant de faire une discours pour dénoncer le racisme qui ronge la France, la presse, la télé en ferait des unes pendant des jours...
Et là, la seule façon dont on en parle dans les média c'est en déniant le caractère d'agression "anti-blanc" et pour dénoncer ce qui serait une tentative instrumentalisation par l'extrême droite, c'est absolument sidérant, Orwell lui même n'aurait pas écrit mieux.
Le réveil risque d'être brutal pour certains... -
twain
Le JT de France 2 de ce soir est revenu sur la diffusion de la vidéo de l'agression.
On y entend notamment un chauffeur de bus, qui dit que cette vidéo c'est leur quotidien, et que de nombreux chauffeurs de bus se sont je le cite "retrouvés dans cette vidéo".
Je persiste à penser que la personne qui a diffusé cette vidéo eut un acte courageux, car le type savait probablement qu'il tomberait sous le coup de la loi s'il se faisait pincer.
C'est fondamental de montrer la réalité même si elle est pas belle, la nier c'est encore plus moche, notamment pour tous ces types qui la subissent. -
caius lapsus
monosse, tu as raison sur le fond,ton raisonnement est juste. On se laisse prendre par les emotions. C est vrai aussi que des agressions comme ça sur cette ligne il y en a une par jour, d apres le syndicat sud [fr3]. Ceci etant dit, meme si cette ligne est la plus difficile c est quand meme intolerable.Surtout pour celui qui se fait agresser. D un autre coté le denoncer c est aussi faire prendre conscience aux citoyens que nous sommes,que si on etait un peu moins laches dix personnes auraient du se lever et crois moi ça aurait changé la donne.Je sais de quoi je parle,j ai assisté à la defense d une jeune femme agresseé, par de vrais citoyens et ça pas duré longtemps. Car ce sont souvent des laches qui agressent Bon.. c'etait en province... -
Sylvain Briand
pour être un brin cynique, je trouve que la vidéo pointe surtout l'illettrisme d'une certaine frange de population - celle des cités/zep pour ne pas être ambiguë - incapable de lire les panneau "souriez vous êtes filmé", qui eu cru qu'apprendre à lire éviterait des agressions stupides. Je pense aussi que la polémique sur le racisme présumé ou réel des agresseurs comme des commentateurs sert un écran de fumé bien pratique pour a final, nous collé des caméra de partout... Perso j'aurais appris aux gens a lire avant de faire ça...
Personne ... et si on en parle, on accusera (comme vous le faîtes là), celui qui en parle, on cherchera pourquoi il en parle (n'a t-il pas de mauvaises intentions à dire la vérrité ?) et vous montrerez comme font les autres médias que dire la vérité c'est être coupable de racisme... Qu'Asi fasse un peu bande à part et dénonce l'aveuglement des médias.
que l'acte soit motivé par le racisme ou pas, est un peut différent de l'attitude et les solutions que l'on doit avoir envers ce genre d'acte. D'ailleurs pour revenir à la vidéo et le racisme latent qu'elle suscite, je vois surtout un jeune bourgeois se faire agressé par un groupe de jeunes prolos, pour tailler dans l'expression cru. Et tout de suite on vois les choses différemment. -
Rémi Moreno
Ce qui choque ASI ce n'est pas le contenu de la vidéo, un agression anti-blance, mais qu'on la diffuse. Idem pour les médias français, voir le reportage de LCI sur Fdesouche.
Je vous renvoie à cet article très parlant :
http://www.levraidebat.com/article-29992117.html
Pour information, aujourd'hui 8 avril, un jeune homme blanc de 22 ans s'est fait tabasser à mort par 4 arabes à Unias
http://www.nationspresse.info/?p=36909
Qui en parle ?
Personne ... et si on en parle, on accusera (comme vous le faîtes là), celui qui en parle, on cherchera pourquoi il en parle (n'a t-il pas de mauvaises intentions à dire la vérrité ?) et vous montrerez comme font les autres médias que dire la vérité c'est être coupable de racisme... Qu'Asi fasse un peu bande à part et dénonce l'aveuglement des médias. -
Julien D.
Avec plus de 200 réactions sur ce forum face à un fait divers, ne serions nous pas exactement dans la situation dénoncée comme "piège à médias" dans l'émission présentée par G. Birenbaum ? (écoutez ce qu'en pense DS)
Pour ceux qui n'ont pas encore regardé....l'émission est sur le site.
Le buzz du bus serait il un piège à @sinautes ? -
Hurluberlu
C'est moi ou je constate qu'il faut absolument que le sujet d'un article évoque de près ou de loin l'extrême droite et ses pseudo-théories pour que certains, muets comme des tombes sur tous les autres sujets @siens, se retrouvent soudainement doté d'un logorrhéique besoin de s'exprimer?
Puisque Cedric B a répondu à mes messages de façon désordonnée—et d'ailleurs fort peu courtoisement— je compile ici mes réponses aux réponses.
[quote=Cedric B]monte le son, quand bien meme tu n'aurais pas le son, tu pourrais presentir le caractere 100% raciste de cette agression
effectivement , je suis d'accord sur le ' Heureusement que les vidéos de vidéo-surveillance n'ont pas vocation à être rendues publiques! Bonjour la société orwellienne, sinon... '
cependant je considere que la personne qui l'a diffusée , au risque de perdre son emploi , a fait preuve d'un courage rarement egalé chez les crétins qui abordent le probleme sous des angles tout a fait secondaires voire carrement debiles. ( je ne dis pas ca pour toi encore que .)
si celle ci fait un tel buzz , c'est qu'elle renvoie a un quelque chose de ressenti , et l'argument mediatique ne suffit pas a decridibiliser ce ressenti
Je maintiens que, quoiqu'un agresseur ait prononcé une phrase ouvertement raciste, le motif de l'agression est au départ crapuleux; ce qui n'en fait pas une agression 100% raciste. En outre, je ne comprends pas vraiment votre point de vue ultérieur sur la publicité de ces images: si vous êtes d'accord pour dire que cette vidéo n'a pas vocation à être rendue publique, comment pouvez vous à l'inverse de cela affirmer que l'homme qui a enfreint son secret professionnel (et trahi son serment) aurait fait preuve de "courage"? Quant au buzz de la vidéo, je ne pense pas qu'il véhicule un ressenti: le buzz s'est fait essentiellement via les sites d'extrême droite, et, plutôt qu'un ressenti, je dirai qu'elle corrobore fortement certains thèses desdits sites nauséabonds. D'où le succès auprès de leur audience tout acquise à leur cause dégoûtante...
"[quote=Cedric B]Vu que le nauséabond fdesouche est cité "
tu peux penser ce que tu veux de ce blog , mais il effectue un travail qu'aucun autre media n'ose effectuer a savoir repertorier tous les evenements tendant a detruire l'identité francaise , et a dénnoncer la propagande incessante du lobby liberal-immigrationiste soutenu aujourd'hui par la quasi totalité de l'establishment politico mediatique .
nous sommes tous conditionnés a tolerer l'intolerable , le remplacement culturel , ethnique devient une réalité chaque jour de plus en plus évidente.
la société multiculturelle a l'americaine qu'on tente de s'imposer a nous meme engendre l'explosion delirante de la criminalité
il suffit de regarder les exemples existants deja .
Vos propos ne font que confirmer le qualificatif que j'appliquai au site fdsouche et que vous contestâtes; ils reprennent certains termes du lexique frontiste (establishment, lobby, immigrationniste) et se rattachent à des pseudo-pensées extrémistes que je n'hésite pas à qualifier clairement de "nauséabondes". Et je reste poli... -
twain
Il me semblait la vidéo était montée, cet article de LIBERATION le confirme, entre autres choses (on peut noter que le "sale français de merde" d'origine s'est sous la plume réduit en "sale français")
(excuses au webmaster je n'ai pas posté au bon endroit la première fois)