Une "bataille des petits fours" révèle l'évolution de la LICRA

Tony Le Pennec - - 44 commentaires

A la suite d'un accrochage sur les réseaux sociaux entre la Licra et le journaliste et militant Taha Bouhafs, ce dernier a découvert que le directeur de la communication de l'association antiraciste était également référent lyonnais du Printemps républicain. Au-delà de ce cas particulier, la Licra accentue depuis quelques années son combat pour une version stricte de la laïcité, la poussant à se retrouver très régulièrement à partager tribunes, idées et militants avec ce même Printemps républicain.

Faudra-t-il dire "Licra", avec un "L" comme laïcité dure ? La vénérable Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), se "printemps-républicanise"-t-elle ? L'association antiraciste historique s'attaquait vendredi 8 mars au journaliste et militant du site Là-bas Taha Bouhafs (que nous évoquions ici). En cause, un tweet de Bouhafs accusant Benoît Hamon d'être pressé d'aller manger des "petits fours" au dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Pour la Licra, l'expression "petits fours" était un "jeu de mot nauséeux [...] qu'on avait l'habitude d'entendre dans la bouche de J.M. Le Pen", laissant entendre qu'il se rapportait volontairement aux chambres à gaz. 

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