Un journaliste, une idée fixe #7 : Jean-Michel Dumay et la "Josacine empoisonnée"

Maurice Midena - - Investigations - Déontologie - 5 commentaires

En 1997, Jean-Marc Deperrois a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour l'empoisonnement avec préméditation de la petite Émilie Tanay, 9 ans. Après avoir suivi le procès pour Le Monde, Jean-Michel Dumay décide de contre-enquêter, persuadé qu'il y a trop de zones d'ombre. Il en fera un livre et tissera une grande amitié avec le condamné, qui cherche toujours à faire réviser son procès. Septième épisode de notre série d'été sur ces journalistes obsessionnels qui font bouger les lignes.

Au Monde, certains disent qu'avec cette histoire, "Dumay est devenu fou". Depuis qu'en 1997, ce chroniqueur judiciaire – le meilleur du journal à l'époque, comme le souligne ici Raphaëlle Bacqué dans Le Monde –, a mis le nez dans l'affaire de la "Josacine empoisonnée", il n'a pas cessé d'y travailler: pendant les cinq années qui ont suivi le procès pour finaliser une contre-enquête, puis pour soutenir le condamné dans ses demandes de révision .

Le 11 juin 1994, Émilie Tanay, 9 ans, meurt après avoir été prise de convulsions. Elle était gardée par Jean-Michel et Sylvie Tocqueville, parents d'un de ses camarades de clas...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s