Twitter et Facebook censurent le New York Post

Loris Guémart - - Intox & infaux - Déontologie - 12 commentaires

La lutte contre les infox prend une nouvelle dimension

Un article du New York Post censé démontrer les liens douteux de Joe Biden avec une entreprise gazière ukrainienne employant son fils Hunter fait l'objet de vives critiques des grands médias américains, qui doutent de l'authenticité des sources. Mais les réseaux sociaux sont allés plus loin : Twitter a censuré les partages du lien, et Facebook a volontairement handicapé sa viralité. Autant de munitions pour le camp républicain.

Un pas vient-il d'être franchi dans la modération des contenus par les deux grands réseaux sociaux ? Ils viennent en effet de s'attaquer frontalement au célèbre tabloïd new yorkais de Rupert Murdoch, le New York Post. Tout commence le 14 octobre, lorsque le journal publie à sa une un énième article portant sur Hunter Biden, fils fantasque, avocat et lobbyiste du candidat démocrate à la présidentielle américaine, dont la présence pour affaires en Ukraine quand son père était vice-président fait l'objet de critiques depuis longtemps par les Républicains. Cette fois-ci, le tabloïd avance une preuve qu'il juge déterminante : le courriel d'un directeur de l'entreprise gazière ukrainienne au conseil d'administration où siège alors le fils Biden,...

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