Tuerie raciste à Paris : "Le terrorisme a été écarté dès le départ"

Paul Aveline - - Médias traditionnels - 88 commentaires

Pour François Dubuisson, professeur de droit international à l'Université Libre de Belgique, l'attaque meurtrière commise rue d'Enghien le 23 décembre à Paris cristallise un débat récurrent sur la notion de terrorisme. Et montre que les hésitations des médias et des services de l'État à qualifier ces actes résultent d'un emploi, parfois à outrance, de la qualification terroriste pour d'autres actes.

Le 23 décembre, un homme ouvre le feu à proximité d'un centre culturel kurde situé rue d'Enghien, dans le 10ème arrondissement de la capitale, tuant trois personnes et laissant dans son sillage trois blessés. Cinq des six victimes sont de nationalité turque. L'homme, rapidement arrêté, reconnaîtra en garde à vue être "raciste", et avoir "toujours eu envie d'assassiner des migrants, des étrangers". Rapidement, les médias hésitent : faut-il parler d'"attaque" comme ils sont nombreux à le faire (ici Franceinfo) ? Faut-il évoquer une "tuerie" (comme ici la Croix, et ASI dans le titre de cet article) ? D'autres, comme le Huffington Post, hésitent aussi avec "fusillade". Aucun n'utilise le terme d'"attentat" ou d'"attaque terroriste" malgré les e...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s