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  • Frédéric CHATELAIN 7 décembre 2008 à 10:57
    Ce qui m'étonne, c'est que nous acceptions sans broncher l'irruption d'un néologisme dans le paysage politique français : l'Ultragauche ! La ministre nomme ainsi ces supposés activistes, les médias reprennent la dénomination en écho, et les forums se demandent si l'Ultragauche est coupable ou non. Magnifique illustration du proverbe " Quand le Sage montre la lune du doigt, l'Imbécile regarde le doigt", car enfin, pourquoi avoir forgé ce nom ? L'objectif ne serait-il pas de rendre respectable l'extrême-gauche et de signaler aux citoyens qu'ils n'auront pas de sang sur les mains si ils glissent dans l'urne en 2012 un bulletin de vote pour le Nouveau Parti Anticapitaliste que Besancenot va "lancer" en janvier, assurant ainsi une confortable réélection à la droite face à une gauche divisée entre sociaux-démocrates et anti-capitalistes ? La récente affaire Rouillan et la docilité de Besançenot me semblent aller tout à fait dans ce sens : le NPA doit être respectable et ne pas effrayer ltout ceux qu'on espère prendre dans les filets. Bientôt, Carla Bruni-Sarkozy se fendra d'une déclaration off avouant sa sympathie pour les thèses de ce symapthique militant, ou sa soeur adhèrera au NPA, ou elle fera un don anonyme...les possibilités de soutien secret/dévoilé sont multiples. On parie ?

  • Jean 3 décembre 2008 à 22:21
    On en parle enfin dans un grand quotidien. Soit une semaine après l'événement.

    A noter qu'hier Reuters avait annoncé vers 13h la libération de quatre suspects (repris par le Point, le Monde et TF1), puis la dépêche a disparu. Cafouillage...

  • Jean 3 décembre 2008 à 13:56
    Bonjour,


    Je me permets de faire remonter le commentaire paru dans le forum "Un carnet à spirales, ..." qui me laisse perplexe et qui ne suscite aucune réaction. Il y aurait eu des gardes à vue et des perquisitions parmi les membres du comité de soutien bruxellois aux présumés auteurs des sabotages à la SNCF.

    Le problème, c'est qu'on ne trouve rien d'autre que ce texte cité ci-dessous, intégralement et systématiquement copié-collé sur les sites alternatifs, rien dans la presse, et absolument rien d'autre (et rien sur le site [url]http://www.soutien11novembre.org).

    Quelqu'un a-t-il une confirmation/infirmation à propos de cette histoire ?

    Si c'est vrai, c'est assez important pour qu'on s'y intéresse et qu'on se demande pourquoi l'info n'est pas reprise.

    Si c'est faux, cela montre qu'il faut se méfier de toutes les manipulations possibles...


    Je cite littlehorn qui reprend alterinfo.net

    Arrestation et perquisition chez des membres Belges du Comité de soutien aux inculpés du 11 novembre

    les délires policiers de Alliot Marie s'étendent jusqu'en belgique

    [...]

    25 novembre, 20H : création à Bruxelles d'un Comité de soutien aux inculpés
    du 11 novembre arrêtés dans le cadre de l'enquête sur les sabotages des TGV
    en France. Les neuf inculpés sont poursuivis pour « association de
    malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et cinq d'entre eux
    sont maintenus en détention provisoire après une garde à vue de 96 heures et
    une opération très médiatisées dans le petit village de Tarnac.

    27 novembre, 10H45 : lors d'un contrôle routier sous caméras de repérage, un
    membre du Comité fraîchement créé est interpellé à Bruxelles parce que la
    voiture qu'il conduit est signalée dans le fichier Schengen. Alors que
    lui-même ne fait l'objet d'aucun signalement de recherche, il est
    immédiatement arrêté et menotté lorsque les policiers découvrent des
    documents relatifs au Comité. La voiture, un rétroprojecteur et tous les
    documents trouvés dans le véhicule sont saisis. L'automobiliste est emmené
    au commissariat de la rue Marché au Charbon et maintenu menotté à un banc et
    sans pouvoir manger de 11 H du matin à 20H. Il est interrogé par des
    inspecteurs du Parquet fédéral qui l'interrogent au sujet du Comité et
    cherchent à savoir qui est le responsable du Comité de soutien. A 20H il est
    emmené avec trois voitures de police place du Jeu de Balle.

    27 novembre, 20H : sept inspecteurs du Parquet fédéral font irruption au
    domicile de Philippe Simon, au-dessus de la librairie « Imaginaire », place
    du Jeu de Balle à Bruxelles. Pendant deux heures, en l'absence de Philippe
    Simon, munis d'un mandat de perquisition sur lequel était mentionnées
    apparemment les infractions « association de malfaiteurs » et «
    détérioration en réunion », les policiers fouillent minutieusement
    l'appartement et copient tous les fichiers de son ordinateur pour finalement
    emporter celui-ci. Des revues politiques et des cd ont également été saisis.

    28 novembre, 1H : le membre du comité est relâché mais la voiture, la liste
    d'adresse électronique et tout le matériel du Comité sont saisis.

    Cette arrestation, cette perquisition et ces saisies laissent présumer
    qu'une procédure pour faits de terrorisme a été ouverte en Belgique en
    relation avec les événements français. S'organiser en vue de soutenir des
    personnes incriminées pour terrorisme est désormais criminalisé. Détenir des
    documents relatifs à un Comité de soutien est directement prétexte à
    arrestation, perquisition. La saisie des documents du Comité et d'un fichier
    d'adresses est inacceptable. Les adresses des personnes reprises dans le
    fichier saisi apparaissent dorénavant dans une enquête pour faits de
    terrorisme ! Dorénavant ils peuvent craindre d'être poursuivis eux-mêmes.
    Philippe Simon et le membre du Comité de soutien arrêté se voient également,
    tous deux, associés avec l'enquête menée en France. Ceci est excessivement
    grave.

    Il y a clairement amalgame entre lutte politique et terrorisme. Le Comité de
    soutien bruxellois aux inculpés du 11 novembre s'est constitué non seulement
    pour obtenir la remise en liberté des personnes arrêtées en France mais
    également pour dénoncer les législations anti-terroristes qui prolifèrent
    partout en Europe. L'utilisation du terme « terrorisme » pour qualifier les
    idées portées par certaines personnes constitue une épée de Damoclès qui
    plane au-dessus de toutes les formes d'actions politiques et sociales. Cet
    incident en est une nouvelle preuve.

    Selon nous, les opérations de police de ce 27 novembre sont clairement une
    tentative d'intimidation à l'encontre du Comité de soutien bruxellois. Nous
    dénonçons catégoriquement ces pratiques. Nous exigeons la restitution
    immédiate des objets et documents saisis. Nous protestons à nouveau contre
    l'existence et l'utilisation de ces législations anti-terrorisme ainsi que
    la libération des inculpés français.

    Comité de soutien bruxellois aux inculpés du 11 novembre
    [...]

    Lundi 01 Décembre 2008

  • Francis CLEMENT 3 décembre 2008 à 00:29
    Bonjour,

    Je ne pense pas que le montage avait été fait sciemment pour déformer les propos.
    Cette déformation est probablement le fruit d'un montage rapide effectué par une personne n'ayant pas visualisé la totalité de l'interview et dont l'idée qu'il se fait des "militants d'ultra-gauche" provenait du battage des derniers jours ( encore ce circuit fermé des rédactions ).
    Il est heureux que la totalité de l'entretien ait été porté à l'attention du public auparavant. Mais pour cette rectification, combien de phrases tronquées et sorties de leurs contextes parviennent-elles à nos oreilles ?
    L'attitude de l'animateur est limite. Si les propos tenus dans son émission ne sont pas clairs c'est qu'il a mal fait son travail et la directrice de la rédaction ( poste ô combien sensible en ce moment ) a fait le sien, c'est tout à son honneur.

    N'ayant pas écouté le programme original je ne peux savoir comment cette phrase tronquée avait été commentées mais s'il s'avère que sur le plateau cet élément s'était trouvé utilisé pour aboutir à des conclusions sur la malignité de ce groupe, et par là même justifier les procédures très dures que la justice applique à son encontre, il est possible que les opinions de l'animateur ait influencé le montage, ce qui serait plus grave encore qu'une bête erreur d'inattention. Attention, je ne dis pas que cela provient d'une volonté manipulatrice, juste du choix par un subordonné de ce qui plait à son chef ou ce qui correspond à sa manière d'aborder le sujet.

  • Renard 2 décembre 2008 à 19:51
    Cela dénote l'affolement en sarkosie ! Ce gouvernement est aux abois ! l'improvisation sa règle ! son maintien au pouvoir le mensonge ! la manipulation ! l'intimidation ! la division entre les Français sa règle ! ses remerciements tapinesques ! ses amitiés rocambolesques !

    Comme le système financier auquel il est lié ! ce gouvernement avec son prestigieux président issu de la droite la plus bête du Monde sont en train tous deux de s'effondrer sous nos yeux ravis, à une vitesse que le plus optimiste d'entre nous n'aurait pas imaginé !

  • constant gardener 2 décembre 2008 à 18:28
    Pour être complet, il faut citer le site INTERNET de Radio-France (rubrique "le médiateur") :

    Le 29/11/2008 sur France Inter

    Beaucoup de courriels ont été adressés au médiateur autour d'une interview passée il y a une semaine.

    Il s'agit d'un entretien avec Bertrand qui fait partie de ceux qui ont été mis en examen dans l'affaire des sabotages à la SNCF : Première diffusion le matin dans l'émission de Rebecca Manzoni, Eclectik, puis reprise d'un extrait dans le journal de 13 h.

    Plusieurs auditeurs ont trouvé que le témoignage n'était plus, dans sa deuxième version, fidèle à l'original.

    Pour bien comprendre ce qui s'est passé, Pascal Delannoy demande à Denis Astagneau qui présentait les journaux ce jour là de répondre aux auditeurs.



    Le journaliste répond, gêné, sans accuser les auditeurs d'être mal comprenants, et finit par présenter des excuses.

    NB : à mon sens, il devrait en présenter plus souvent, sa façon de présenter les faits étant trop souvent plus que tendancieuse....

  • JIEM 92 2 décembre 2008 à 13:35
    Madame Jouan, vous évoquez la discordance sur vos ondes entre les programmes et la rédaction.
    Ca fait maintenant 2 ans que je n'écoute plus vos journaux… mais je continue à écouter France Inter pour certaines de ses émissions.
    Continuez comme ça !!! Tout le monde s'en portera mieux.

  • Balthaz 2 décembre 2008 à 13:00
    ça devient la règle de la sarkosie que confirment les nouvelles de ces derniers jours :

    mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose

    frappez, frappez, il en restera toujours quelque chose

    terrorisez les enfants ,....

    et en fidèle bushiste, il s´excusera au moment de partir. le mal sera fait. too late.
    ça relève d´une technique de com´


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