Temps de parole : le CSA se défausse sur le Conseil constitutionnel

Sébastien Rochat - - 38 commentaires

... et oublie sa part de responsabilité

La pression monte. Après avoir contesté en ordre dispersé les règles jugées trop strictes des temps de parole en période électorale, journalistes et médias audiovisuels s'organisent. Neuf médias ont adressé une lettre au président du Conseil constitutionnel, demandant que la période de stricte égalité de temps de parole entre les candidats soit réduite de 5 à 2 semaines. Ces médias assurent avoir le soutien du CSA, qui a effectivement demandé au Conseil constitutionnel de réduire cette période trop contraignante pour les radios et les télés. Christine Kelly, en charge du dossier au CSA, a confirmé ce soutien. En oubliant de rappeler que c'est le CSA lui-même qui avait obtenu, en 2007, que la période de stricte égalité soit rallongée !



L'union est belle : RTL, France Inter, France Bleu, France Info, France Culture, Europe 1, RMC, BFM Business et BFM TV. Par l'intermédiaire de leurs dirigeants, ces médias ont écrit au président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré pour protester contre la période de stricte égalité de temps de parole entre les candidats, qui doit durer 5 semaines avant le début du premier tour.

Faute de pouvoir respecter à la minute près l'égalité du temps de parole, ces médias assurent que certaines émissions recevant des politiques pourraient être supprimées. Un comble en période électorale. Par ailleurs, "sur le ...

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