Florence Arié 18 novembre 2012 à 17:53
ça bougerait-il lentement? Ou juste des effets d'annonce?
http://www.guardian.co.uk/politics/2012/nov/18/vince-cable-tax-crackdown

djinneo 14 novembre 2012 à 21:46
Paradoxal que Londres réclame des recettes fiscales alors que de son propre aveu, D.Cameron fait de la City un paradis fiscal.

Paradoxal de montrer du doigt des entreprises qui utilisent des truchements juridiques et fiscales que nos gouvernement ont mis en place, et dont nous avons nous-mêmes permis l'existence.

Paradoxal que les riches à millions veulent taxer les riches à milliards.

Paradoxal de s'attaquer à des entreprises -qui ont supplantées, dans leur domaine, d'autres de l'ancien monde- pour de l'optimisation fiscale, sans s'attaquer en même temps à d'autres acteurs économiques ayant recours aux mêmes ficelles, comme les banques d'investissements et les edge funds pourtant si nombreux, eux aussi à la City.

William Perrin 14 novembre 2012 à 10:39
Il est interessant de voir comment les ceusses qui sont prets a derouler le tapis rouge aux malheureux millionnaires qui seraient taxes a 75% (de ce qui depasse) en France, sont effares d'apprendre qu'ils ne sont pas les plus attractifs de leur zone, et tout autant interessant de voir leur propre cynisme se retourner contre eux a la premiere occasion.
On est tous le con de quelqu'un. Les Britanniques semblent venir de s'en apeccevoir, nous avons au moins l'avantage de le savoir depuis longtemps...

Paddy 14 novembre 2012 à 10:09
"la Grande Bretagne et l'Allemagne souhaitent que le G20 oblige les compagnies multinationales à payer une "part honnête" d'impôts au lieu d'exploiter toutes les astuces fiscales pour ne pas ou très peu les payer." En effet, on a pu constater l'intense activité du G20, et en particulier des pays dits "anglo-saxons", pour lutter contre l'évasion, les paradis, les fraudes et autres "astuces" fiscales. Les multinationales en tremblent sur leurs bases.

Matthieu_S 14 novembre 2012 à 09:44
Je n'y connais rien, mais à mon avis, ces entreprises y sont forcées:
Voyez où mènent ces politiques d'état-providence: les entreprises sont prises au collet, elles ne peuvent plus servir de pourvoyeur d'emplois, les marges réduisent comme peau de chagrin.
Ce qu'il faudrait, c'est faire voter des lois pour qu'enfin, ces pratiques tacites et poussées par le bon sens puissent être systématisées, et même encouragées. On a vraiment pas idée de chercher à mettre en difficulté des grosses compagnies comme amazon.com ou facebook! Imaginez le chômage que ça pourrait créer. En ces temps de crise économique et de marché mondialisé, ne nous amusons pas à saigner à blanc ces entreprises qui parviennent à se maintenir à flot avec brio!

...


...

... ou pas.

Matthieu S

Alain Gérard 14 novembre 2012 à 09:32
"Starbucks n'a pas (...) payé d'impôt sur le revenu en Grande Bretagne."
Ne s'agit-il pas plutôt de l'impôt sur les sociétés (Corporation tax) ?

Florence Arié 14 novembre 2012 à 08:19
En ce qui concerne Amazon, le Guardian en parle depuis plusieurs mois (avril):
http://www.guardian.co.uk/technology/2012/apr/04/amazon-tax-loopholes-us?INTCMP=SRCH