Aline Marchetto 26 décembre 2014 à 21:53
J'aime bien aussi la révolte contenue des journalistes, qui peinent à étouffer leur exaspération de voir un individu qui tend à faire largement plus vieux que son âge.

Vous aussi vous avez remarquer poisson, c'est un détail bien sur mais même sa maman fait au moins aussi jeune et pourtant je ne sais pas quel est leur âges respectif....Sinon pour tout le reste aussi vous avez raison....

heu ..Vous croyez qu'il se drogue ou qu'il boit là ?

poisson 26 décembre 2014 à 21:20
C'est probablement vrai pour tous les livres! Les critiques ne réservent pas un traitement différent à Houellebecq.
Donc ils parlent des livres qu'ils ont plus ou moins lu en essayant de faire le malin, d'être le premier à dire que... Si ça peut être repris "machin a dit que Houelletruc ceci, et donc cela, hein", une sorte de course au copyright de l'avis le plus pertinent sur le sujet dont il faut se repaitre.
Grâce à Houellebecq tout cela se révèle, sous nos yeux d'abruti ahuri qui alunit.
C'est tout son génie.
J'aime bien aussi la révolte contenue des journalistes, qui peinent à étouffer leur exaspération de voir un individu qui tend à faire largement plus vieux que son âge. On assiste à une démonstration par l'absurde permanente grâce à cet écrivain...
Voilà ce qu'on récolte à vouloir imposer un écrivain plus exigeant finalement que l'effet facile qu'on veut retenir de lui.

Diogene 24 décembre 2014 à 14:18
Avec ces polémiques pourries, je vais finir par préférer Houellebecq comme acteur plutôt que comme écrivain. Un type qui a une tronche de clodo ravagé et qui a faillit couler un film (near death expérience) à cause de son budget pinard, et qui malgrès ça arrive à jouer, respect. C'est du niveau de la scène de la dégustation d'alcool maison des tontons flingueurs!

carnetsdacadie 24 décembre 2014 à 10:39
Je n'ai pas lu le dernier livre de Michel Houellebecq.
En fait, je n'ai jamais lu un livre de Michel Houellebecq.
Mais ça ne m'empêchera pas de dire que son livre est tellement meilleur que le précédent et tellement moins bon que le prochain.

C'est bon, j'ai droit à une carte de presse moi aussi ?

freT 24 décembre 2014 à 10:04
Et la littérature dans tout ça ?

Al Ceste 24 décembre 2014 à 08:11
La brève du Figaro mentionne qu'à la fin de ce roman d'anticipation, le héros, François ("universitaire malheureux et solitaire") "se convertit à l'islam et, professeur adulé, voit se soumettre à ses désirs de jeunes étudiantes voilées…"

Tout en finesse, le Mimi.

delphes 23 décembre 2014 à 21:05
Il est quand même très très fort ce Houellebecq....

Al Ceste 23 décembre 2014 à 19:54
La preuve que ce livre est bidon, c'est le coup de Fafois Toumou réélu.

(OK je >)

yaniz 23 décembre 2014 à 19:42
Sur un autre forum, un commentaire montre que les journalistes qui parlent du livre de Zemmour n'ont pas lu le livre. On peut en conclure qu'ils parlent surtout de Zemmour. Là, les journalistes veulent lire avant d'en parler, sans doute parce qu'il s'agit d'un pur roman et que Houellebecq est un pur écrivain. Mais il sera interessant dans quelque temps de savoir s'il s'est vendu autant que celui de Trierweller, (qui n'a pas eu besoin de pub). Parce que le genre littéraire, fiction politique, c'est assez spécial. je sais bien Alain Peyrefitte a bien écrit "Quand la Chine s'éveillera"...

petit - saconnex 23 décembre 2014 à 19:38
Au fait ,France Culture Libération et Médiapart ont annoncé la mort de Jean François Vilar Si vous ne lisez pas Houellbecq , vous pouvez lire " les Exagérés" ou " Nous cheminons comme des fantômes au front troués . D'admirables livres.

Holden 23 décembre 2014 à 18:55
"Extension du Domaine de la lutte", c'était un très bon roman. Houellebecq y avait de l'humour dans le cynisme et le désespoir. Il ne se prenait pas encore pour un grand écrivain...

Pierre38330 23 décembre 2014 à 18:22
Comme je n'ai pas lu Houellebecq, je n'ai pas lu l'enquête de M.Rochat, enfin pas jusqu'au bout.

C'est marrant. Je souffre d'addiction à la lecture. J'ai la chance d'avoir de la place chez moi et pourtant ily a des bouquins jusque sous les lits.
Et pas un seul Houellebecq. Tant qu'à jouer sur les rimes, je préfère Darrieussecq.
Elle au moins a du souffle, et du courage. Je me souviens d'une matinée sur France Culture où elle a promené Henri Guaino dans ses turpitudes avec élégance et courage.
Pas un seul Houellebecq donc.
Ni un seul Céline. Diderot avant lui (Jacques le Fataliste) et Boris Vian presque en même temps, ont montré les voies de l'écriture moderne. Mais ni Diderot, ni Boris Vian ne se sont salis dans des compromissions inhumaines.

Le prochain Houellebecq va sortir ? Qu'il sorte. Reste à savoir qui osera tirer la chasse d'eau.


Je deviens vulgaire...