Sondages : "pause" très partielle au Parisien

Anne-Sophie Jacques - - 0 commentaires

La fin des sondages politiques dans les quotidiens Le Parisien et Aujourd'hui en France ?

C’est la décision "forte" et "détonante", "unedécision radicale et inédite dans la presse quotidienne" vendue ce matin par la présentatrice de L’Instant M, Sonia Devillers sur France Inter. A son micro : Stéphane Albouy, directeur des deux rédactions détenues par le groupe de Bernard Arnault LVMH.

Finis les sondages après le fiasco des dernières primaires de la droite comme nous le racontions ici ? Dès les premières minutes de son interview, Albouy douche l’enthousiasme de la présentatrice en précisant vouloir "dissiper un éventuel malentendu" : il n’a rien contre les sondages qui "font bien leur travail" mais condamne l’utilisation que les médias en font. Pourtant, rappelle Devillers, Le Parisien et Aujourd’hui en France ont été très friands de sondages par le passé. Une façon de faire un "mea culpa" demande-t-elle ? Pas du tout se défend le directeur des rédactions qui précise vouloir se recentrer "sur le terrain", "humer l’air du temps" en interrogeant davantage les citoyens.

En revanche, Albouy ne s’interdira pas de commenter les sondages des autres. La preuve dès aujourd'hui avec cet article du Parisien sur les sondages commandés par les candidats Les Républicains à la candidature des prochaines législatives de Neuilly-sur-Seine (92). Autre bémol : ce choix est une simple "pause" et ne concerne que les sondages politiques. On pourra ainsi toujours compter sur le quotidien pour savoir ce que pensent les Français de la circulation alternée ou découvrir que trois Français sur quatre aiment beaucoup Noël.

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