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Tony A
Dès qu'une guerre est déclarée, elle fait une victime : l'information.
Pour espérer trouver quelques éléments pas trop instrumentalisés, quand la France est impliquée dans un conflit, il faut lire la presse éditée... à l'autre bout du monde. -
charlie.lapared
A lire, le commentaire de Jean-François Kahn :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/16/mali-carnage-conflit-tweet-kahn_n_2486185.html -
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Beijing75
Et surtout qu'on ne me dise pas qu'est "mort pour la Patrie". La "France" est-elle seulement intervenue pour libérer les populations du "joug des terroristes" ou/et pour les ressources du sous-sol mautinannien (pétrole, uranium (tout nucléaire français), cuivre, etc.) ? -
Jeancadoret
La question que vous posez ,cher @si, suppose une réponse d'une telle complexité éthique qu'elle semble bien (hélas) hors de portée du niveau de réflexion de la majorité des "journalistes" du "PAF" d'aujourd'hui. -
Beijing75
Je tiens à dis à dire avant tout autre chose que je n'ai rien contre le soldat lui-même en tant qu'individu ni contre sa famille.
Ces précautions étant prises j'aimerais quand même attirer votre attention sur cette "dérive" médiatique, politique et sociétal qui contiste à ne plus accepter qu'un soldat, de carrière ( il a signé, personne ne la contraint, il est payé pour cela) puisse être tué. Et surtout ne plus accepter et ne plus "montrer" cela. C'est totalement hypocrite. Un soldat de carrière a choisi de faire la guerre son métier en parfaite connaissance et cela même s'il est cuistot. Il sait ce que cela signifie en extrême recours : tuer ou être tuer. Pourquoi (faisons-nous semblant ?) ne voulons/pouvons-nous accepter cela ? Combien de personnes ce soldat en mission a-t-il tué de personnes civiles (qui n'ont rien demandé, elles et n'ont pas "signé" pour cela) ou "militaires ? Nous savons tous que lors du moindre conflit aujourd'hui les premiers à en subir les conséquences en très forte majorité sont les civils (qui eux n'ont pas signé pour tuer ou être tuer et cherchent à survivre : hommes, FEMMES ET ENFANTS).
Ce soldat de carrière, personne ne lui à mis de couteau sous la gorge pour s'engager. Il a pris ses risques. Il en est mort.
Pourquoi ne pas parler et montrer alors d'images des 400-450 personnes qui meurent à la rue chaque année en France ? Combien de reportages, combien d'images, combien d'articles autres que faussement compassionnels et trops souvent de simples marroniers tel que la rentrée des classes qui s'est bien (ou mal, c'est au choix) passé.
Pourquoi ne pas montrer d'images de ces 400-450 (source : morts de la rue) personnes mortes d'un conflit qui ne dit pas son nom (le capitalisme et les choix de société qui en découlent) et qui eux n'ont pas signés pour être là et être tués par des choix de société.
Il meurent des centaines d'enfants et des milliers de civils de malnutrition, de victimes de conflits, d'inaccès à l'eau potable... Alors, est-ce si décent de se focaliser sur la mort d'un militaire de carrière qui a fait le choix de vivre en tuant ? -
Bruanne
" Mise en scène macabre. Les insurgés islamistes somaliens ont publié lundi sur Twitter trois photos d'un cadavre présenté comme étant celui du chef d'un commando français tué dans l'opération visant à libérer en Somalie un otage français, agent de la DGSE. Un "tweet-légende" accompagne l'une des photos : "François Hollande, cela en valait-il la peine?". Une autre photo montre son visage en gros plan. Du col de la chemise dépassent, visiblement mises volontairement en évidence, une chaîne et une petite croix chrétienne argentées. "Retour des Croisades, mais la croix n'a pu le sauver du sabre", dit la légende. Tout cela est relaté par l'AFP dans une dépêche. "
Voici ce que je crois comprendre : un militaire français en mission portait sur lui un signe religieux.
La mise en scène macabre a consisté, pour les insurgés islamistes somaliens, à le mettre volontairement en évidence et à légender la photo.
Je ne reviens pas ici sur le fond de l'affaire, ni sur son traitement médiatique, mais pour poser une question toute bête :
lorsqu'un militaire français est en mission, il peut porter un signe religieux sur lui ?
C'est une vraie question, je l'ignore vraiment.
A priori j'aurais cru que non, pour des tas de raisons d'ordres différents ( état laïque, objet en métal dangereux en cas de brûlure ou blessure, risque de provocation inutile dans un contexte lourd,..).
Mais peut-être considère-t-on que lorsque la vie est menacée ( et quand on fait partie d'un commando en Somalie ... elle l'est ô combien), on a le droit de le faire avec une certaine discrétion ?
Quelqu'un connaît quelque chose à la question ?
C'est bizarre, quand même ! -
Julien M.
[quote=Laure Daussy]Certainement pour préserver aux cadreurs la possibilité de travailler dans cette région.
C'est un fait ? C'est une source qui l'a dit ? C'est la surpuissance de la carte de presse qui autorise ce propos ?
Etonnant de trouver une telle liberté dans un article d'@si... -
Oblivion
Ah oui ! Golomer ! Souvenez-vous !
À propos des photos de Kadhafi : «Surtout, précise-t-il (Golomer), "ces images ont un caractère historique, et avaient un vrai contenu d'information."»
Ah ?
Et quand Caroline Sinz dit avoir subi un viol collectif ? Pas de contenu d'information ? -
Al Ceste
Et si notre propre propagande avait fourni à des journaliste embedded (scuz le pléonasme) l'image d'un terroriste calciné, qu'auriez-vous fait, chers patrons de Jités ?
Ne répondez pas tous en même temps ! -
AirOne
J'avais posté une réaction à un article de Joffrin il y a quelques qui déplorait à l'instar de BHL que son ami DSK soit "jeté en pâture devant les caméras de télévision menottes aux poignets" avec un lien renvoyant à quelques pages de l'Obs' où l'on voyait Kadhafi, Gbagbo ou Saddam Hussein exposés en galeries comme des bêtes de foire...
Faites ce que je dis, pas ce que je fais, comme dirait l'autre.