Athanase Broutechoux 31 mars 2017 à 11:15
Et qui s'offusque que des enseignant(e)s reprennent dans des livres les bons/très bons/mauvais mots, réflexions, idées de leurs élèves ?
Personne.
Car ces enseignant(e)s n'ont rien inventé. Je doute même que certain(e)s aient donné un exemplaire - au moins - à leur classe.

Que ce "filoutage" passe par Internet/blog/enquête ou quoi que ce soit d'autre ne change rien à l'affaire.
Maintenant, au moins, les gens donnant leur avis (sauf les enfants, car comment prouver ?) réfléchiront et passeront un vrai contrat avec autorisations et interdictions. Y compris les parents...

Je sens que nous allons bien nous amuser :-)))))

Bébert-le-chat 30 mars 2017 à 18:16
On est prêts à casser du dogme, conchier les principes, ignorer les valeurs ( Des autres...Mais quand même! ), s' extraire de la norme, faire la révolution, mais enfin...La politesse, quoi, merde!
Et pour rien dire de la thune, du flouze, de la némo, du pognozof...Au fait, c' est quoi, ces "conditions secrètes"!?
Monopoly et Tépapoly sont dans une galère...Ou comme dit un proverbe Hmong: " La fente attire les jetons ".
Carpe diem...

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 30 mars 2017 à 02:15

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grrrz 29 mars 2017 à 23:53
même polémique que pour le livre sorti par une partie du collectif qui faisait "on vaut mieux que ça" (le mec "d'osons causer") entre autre, qui sortait les témoignages des précaires dans un bouquin, en se faisant du fric avec.
Évidemment qu'au delà de toute question légale, quand on se fait de l'argent avec les mots des autres le consentement est la règle, et si on décide de les reutiliser quelques années plus tard, le consentement est toujours la règle.

Bruanne 29 mars 2017 à 18:52
Il y a une chose que je ne comprends pas trop dans l'affaire, c'est qu'on nous dit que les témoignages ont été anonymés, mais que des journalistes ont contacté certaines des témoins : comment les ont-ils identifiées ? Qui a donné la vraie identité masquée par un pseudo ? Est-ce à l'initiative des témoins que les contacts avec la presse ont été établis ?

Diogene 29 mars 2017 à 17:59
Je suppose qu'il y a dans la conduite de S un mélange de méconnaissance et d'inconscience.
Méconnaissance compréhensible pour quelqu'un de la génération internet et facebook où tout se dit, tout est disponible et tout semble gratuit.
Inconscience car elle a du se voir en égérie de ces femmes venues lui parler, en sauveuse et en libératrice qui ne pouvait pas commettre d'erreur.
Elle n'a pas réfléchi qu'un échange verbal ou SMS c'est perçu comme une trace plus légère qu'un ouvrage papier. Donc qu'il fallait demander une autorisation car on changeait de média. Peut-être pas une obligation légale, mais une obligation de politesse, ne serait ce que parce qu'elle prétend défendre les femmes qui parlent dans ce livre.
Elle n'a pas compris que l'anonymisation sur le net n'était pas suffisante pour un ouvrage papier : la preuve: les personnes se sont reconnues dans les écrits. Elle n'a pas pensé qu'un site web, ça finit par être noyé dans la masse d'Internet. Alors qu'un livre ça reste des dizaines d'années dans une bibliothèque, accessible à tout moment comme au premier jour.
Bref.
J'aimerais que S prenne d'elle même contact avec les auteurs des témoignages, qu'elle leur propose de supprimer ou de modifier leur témoignage. Ce serait la moindre des politesses, sans parler de l'aspect financier.

evemarie 29 mars 2017 à 16:55
Mais solange est comme notre société, elle est machiste, si elle avait imprimé des conversations de mecs , elle les auraient prévenus , mais des femmes, elles s'en fou, elle n'a pas peur, elle est méprisante. Ca me fait toujours rire de voir que celles qui font de la pub pour le féminisme de manière pro, se serve des femmes en se fichant en faites des femmes, pas du féminisme , mais des corp là , des personnes. Comme la plupart des assos sur le viole, ne veulent pas que les femmes aillent mieux, l'association (les psy pareil, pour la plupart) perdraient leur utilités, c'est le même problème pour les syndicats, si on gagne, plus de lutte, d'ou les combats foireux, a peine un rapport de force...

Makno 29 mars 2017 à 16:03
Triste banalité de l'exploitation de la "misere" des autres...

Bruanne 29 mars 2017 à 15:45
Apparemment, la Solange, elle a eu beau collecter des témoignages, elle n'a pas tout compris à ce que signifie l'intimité.

Hallucined Imposteur 29 mars 2017 à 15:33
Merci Solange !
En voyant sa vidéo, je me suis tapé un mal de ventre dû à un fou rire majeur.
J'ai regardé plusieurs fois le coup du "le petit chat est mort".
C'est dommage, Solange n'ira pas rejoindre la Comédie Française ... je suis triste.
Mais business comme d'hab.

Cocomuze 29 mars 2017 à 14:17
Le top du top c'est le "je suis triste".
Et alors ? Ce serait elle la victime dans l'histoire ? Être triste ça suffit à se dédouaner des conneries qu'on fait ? Il faut assumer un peu quand même.

"Je me suis mal organisée" --> apparemment pour organiser des dédicaces au salon du livre de Paris ça allait. Et pour répondre aux journalistes qui ont écrit un article pour la sortie du bouquin aussi.

Le pire c'est que pour faire sa vidéo d'excuses (il faut le dire vite) elle reste dans son personnage, pensant certainement que faire des yeux de chiot battu avec une petite voix tristoune suffira à faire passer la pilule. De qui se moque-t-on ?

Cette histoire anecdotique me met en colère car elle montre à quel point l'ambiance de hype qui accompagne ce type de personne repose sur du mercantile et sur la construction d'un personnage volontairement ambigu. Il faut voir les commentaires de ses fans sur sa page, prêts à traiter les personnes qui ont témoigné (et qui sont donc autrices du contenu, largement au même titre que celle qui les interroge) de "connasses" et à jurer fidélité à la "sincérité, "l'honnêteté" et à la "fragilité" de leur Solange. Son personnage est construit, et pas avec le meilleur des goûts à mon sens ; continuer à l'utiliser là c'est quand même un peu du foutage de ******.

Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 29 mars 2017 à 12:41

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