Sarkozy, les journalistes, le bouclier percé, et la tartiflette
Gilles Klein - - 0 commentaires"Une fois de plus, Nicolas Sarkozy s'est confié à une tripotée de journalistes, leur précisant que «c'est off» [hors micro, ndlr]. Ils ont accepté la règle du jeu" remarque Rue89, confirmant ainsi nos informations.
"Aucun journaliste n'a trahi le «off» du Président, qui pourrait se résoudre à taxer les plus riches pour financer les retraites." souligne Rue89 "Autour de la table du restaurant «Chez Suzanne», au Petit-Bornand, où le Président venait de déjeuner d'une tartiflette, ils étaient entre quinze et vingt à l'entourer, à l'heure du café. Le chef de l'Etat leur a tenu le même discours, comme à chaque fois qu'il s'exprime «off the record»: «Si vous brisez le “off”, je ne vous parlerai plus comme ça.»" |
@si ne peut que confirmer : vendredi 9 avril, on retrouve la phrase relevée par Rue89, dans les médias. Trois exemples.
Le titre des Echos dit "Sarkozy lève le tabou des prélèvements" mais dessous, prudence, ce n'est pas Sarkozy qui parle, c'est l'entourage : "C’est maintenant quasi officiel : l’entourage de Nicolas Sarkozy a évoqué hier un « prélèvement spécifique sur une catégorie de la population »" écrit le quotidien Les Echos à la Une vendredi 9 avril. Les Echos vendredi 9 avril 2010 |
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Dans Le Parisien/Aujourd'hui en France cela donne sous le titre : "selon des indiscrétions de son entourage, Nicolas Sarkozy serait favorable à un «prélèvement spécifique»". Puis dans le texte la même prudence. Le Parisien vendredi 9 avril 2010 |
Ce ne sont pas les premières confidences masquées de Nicolas Sarkozy. La collection (quasi ?) complète est dans notre dossier : embedded de Sarkozy, intimidations et arrangements.