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L'albatros
Hier soir au journal de France 2, un reportage expliquait la situation sur les Champs Elysées, après avoir diffusé un extrait où l'on voyait Sarkozy raconter sa fameuse histoire, et en indiquant que c'était un peu plus compliqué. -
Cassandre
mercredi 5 novembre 2008 (07h14) :
LE DÉSARROI D’ÉLIE COHEN
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LE DÉSARROI D’ÉLIE COHEN
Par David Noël
Elie Cohen est désespéré... L’économiste préféré des plateaux de télévision se lamentait mardi soir, sur le plateau de "C dans l’air" : "Qu’est-ce que c’est que cette idée nouvelle que l’Etat devrait désormais définir une politique industrielle ? C’est une immense régression à laquelle on est en train d’assister !"
Le petit monde d’Elie Cohen est en train de s’effondrer. Depuis vingt ans, Cohen et ses amis ont été les principaux artisans du désarmement idéologique de la gauche. Leur crédo libéral tenait en peu de mots : ouverture du capital, privatisation, déréglementation...
Martelés sur toutes les chaînes de télévision, dans tous les journaux, ces dogmes sont devenus le quotidien des millions de citoyens du monde entier.
Elie Cohen, Jacques Attali et une floppée d’économistes médéfisés étaient les invités préférés des émission de débat d’Yves Calvi, d’Ariette Chabot ou de Christine Ockrent. Ces économistes "de gauche" ont tout justifié : privatisation de France Télécom, ouverture du capital d’EDF, fusion GDF - Suez, mise en concurrence de La Poste et demain, privatisation totale de La Poste ou de la SNCF. A chaque fois, ces attaques contre les travailleurs ont été présentées comme des réformes inéluctables et de bon sens. Aujourd’hui, c’est un monde qui s’écroule pour Elie Cohen... Pensez-donc !
Le premier ministre anglais, Gordon Brown, l’artisan du virage centriste de New Labour, l’adepte des privatisations vient d’accoucher d’un plan de sauvetage des banques. Gordon Brown qui nationalise ! Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la verte Angleterre...
Le drame, c’est qu’une partie de la gauche française a suivi ces professeurs en renoncement. A la recherche d’une modernité fabriquée, les leaders du Parti Socialiste se sont lancés dans une course au centre débridée : Bertrand Delanoë s’avouait il y a quelques mois "socialiste et libéral", Ségolène Royal et son bras droit, Vincent Peillon, ne juraient que par l’alliance avec le Modem quand Manuel Valls ne révait que de débaptiser le Parti Socialiste. Oui, mais voilà, depuis l’éclatement de la crise économique, le socialisme n’est subitement plus une idée ringarde.
"La gauche vire à gauche" titrait Libération lundi, au grand dam, on l’imagine, de Laurent Joffrin. Il y a un an, ce même quotidien titrait avec délectation "la gauche vire-t-elle à droite ?". D’après le sondage réalisé pour Libé, la gauche anticapitaliste (PCF, LCR, altermondialiste) voit son influence passer de 15 % l’an dernier à quelque 25 % quand la gauche libérale autoritaire incarnée par Royal, Valls et les autres perd plus de 10 points. C’est le signe que quelque chjose est en train de changer. La crise économique agit comme un formidable révélateur de l’hypocrisie de nos gouvernants, qui nous ont répété pendant des années que "les caisses sont vides" et qui signent aujourd’hui des chèques de plusieurs milliard d’euros pour venir en aide aux banques menacées de faillite.
Le désarroi d’Elie Cohen n’est pas prêt de s’arrêter. Les salariés, les chômeurs, les précaires, les retraités vont être les premières victimes de la récession et ce ne sont pas les promesses de Nicolas sarkozy de "moraliser le capitalisme" qui les rassureront, pas plus que le spectacle d’un Parti Socialiste livré à une guerre des chefs qui n’augure rien de bon pour l’avenir de la gauche si le PS en reste au réformisme qui caractérise son programme. Alors, Elie Cohen a de quoi être inquiet et avec lui tous les apôtres du capitalisme. Les idées communistes prouvent chaque jour leur justesse.
Nos populations nous attendent, elles attendent des propositions concrètes pour améliorer le quotidien et rompre réellement avec le capitalisme. Nous n’avons pas le droit de les décevoir. Raison de plus pour réussir notre 34ème Congrès. Un Parti Communiste renforcé, fier de ses valeurs, porteur d’un discours de classe peut ouvrir de nouvelles perspectives, et tant pis pour Elie Cohen...
Liberté 62 -
Francès Pérance
Au travers du malheureusement célèbre slogan de campagne « travailler plus pour gagner plus » sarko remettait en cause les 35 heures, prônait les bienfaits des heures supplémentaires et justifiait le service minimum.
En raccourci, la France n’avait pas une économie compétitive car plombée par les 35heures, les grèves et la politique d’assistanat (chômage). Devant tant de dangers, les sociétés préféraient s’implanter ailleurs qu’en France et devant le coût de la main d’œuvre, délocalisaient. D’où, le bouclier fiscal, la remise en cause du contrat de travail et de l’indemnisation des chômeurs, etc…
Remettre les français au travail (ceux qui le veulent, pas les paresseux, les fraudeurs, les profiteurs !!), voilà ce qui allait sauver l’économie française, faire remonter en flèche la croissance et améliorer le pouvoir d’achat : Sarkozy : sa politique "c'est le travail"
Alors, avec un tableau comme ça, on ne voit pas qui aurait envie d’investir en France et pourtant, l’AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux) s’y emploie et, curieusement, en vantant les mérites des travailleurs français...
Quand les autorités françaises font la promotion de l'hexagone à l'étranger, elles vantent à l'extérieur des mérites sociaux et économiques… qu'elles passent leur temps à nier à l'intérieur.
Faibles coûts salariaux, productivité exceptionnelle… La Chine ? Non, la France ! (marianne2.fr) -
Cyrille
Excellent ! Étrange tout de même le temps qu'il aura fallu pour que les journalistes s'intéressent de près à ce refrain du président et trouve la faille en question.
Pour ma part, j'ai trouvé une contradiction énorme dans son discours du 28 octobre. La voici en vidéo. -
Compunet
le tragique de tout cela n'est pas que le suprême de l'élysée triche, bafouille, tic ou toc, et mente effrontément, ça ça fait un bail qu'on le sait ; ça ne date pas de mai 2007 mais ça s'est beaucoup plus vu dès ce moment là ;
non, le tragique est que personne en face n'ait le courage de le lui faire remarquer, et bien sûr, je n'attends pas cela de ses larbins prêts à tout pour rester dans son entourage (même aux pires manipulations), je pense aux tous petits journaleux qui devraient représenter l'"indépendance de la presse" (des mots tout cela !) qui non seulement ne le reprennent pas sur ses mensonges mais au contraire rient de ses blagues (?) ou applaudissent à ses bons mots (?) pour se faire mousser ; personne n'a oublié les ricanements très peu solidaires des soi-disant collègues au mot de sarko contre "m'sieur joffrin"..........
il n'y a jamais un journaliste pour contrarier le discours de l'élysée, pas juste pour le contredire mais parce qu'il est fallacieux ; allez messieurs les journalistes montrez nous à nouveau que vous étudiez vos sujets AVANT l'interview et cessez de reprendre cet interview point par point APRES pour en démonter le mécanisme manipulateur ; après c'est déjà trop tard, le mal est fait et le discours fallacieux mis en images par d'habiles communicateurs (tous les publicistes de france et de navarre sont au chevet de l'élysée c'est tout dire !) s'est inscrit dans les têtes.........
pourquoi sarko répète à l'envi son anédocte sur les champs élysées (et toutes les autres : ex : les retraités qui rêveraient de pouvoir travailler après 70 ans, les ouvriers qui rêveraient de bosser plus que leurs 35 heures par semaine, etc....) ?
non pas parce que c'est un crétin ou qu'il est mal conseillé, mais parce que ça marche côté image, c'est percutant, et tant que ça marche il le replace, c'est suffisant pour l'image....
et pourquoi c'est percutant ? parce qu'il y met de la persuasion dans le geste, c'est un avocat ne l'oublions pas, et parce que personne, au moment où l'image passe n'a le courage de le contredire........... -
Renard
Quel est le con ! de conseiller en communication qui m'a dit que c' été un côté qui été fermer sur les champs de l' élysée ! -
Fan de canard
... mais moi je trouve ces poupées vaudou pas franchement efficaces.
Moi aussi je vais porter plainte, y'a un défaut de fabrication. Si ça marchait, on le verrait la bouche cousue sur les vidéos. Du coup j'ai trouvé une utilité aux aiguilles vendues avec le produit, au moins ma poupée elle ferme sa gueule tellement qu'elle est conne tellement qu'elle brille pas et tellement que si c'était une vraie réplique il y aurait la Rolex avec. -
Marc SÉROT
J'aime beaucoup le "Je suis allé acheter un livre"... (Est-ce à ce moment-là qu'on entend les rires du public ?)
Personnellement, j'en ai "quelques-uns", à la maison, mais je les achète généralement entre le lundi et le samedi, à part, parfois, dans une gare ou un aéroport, peut-être.
Mais je n'ai peut-être pas tout à fait le même emploi du temps. Que je n'aimerais pas être à sa place : être obligé d'acheter des bouquins juste le jour de fermeture des librairies ! Si ça, ce n'est pas un manque de chance... -
Patrice Guyot
C’est totalement fantastique cette histoire et pour de très nombreuses raisons :
· Nous pouvons constater d’abord que cet homme ignore que les Champs Elysées sont fréquentés exclusivement par des provinciaux, des banlieusards et des étrangers… Pas un parisien n’y met les pieds depuis plus de 30 ans ! Sauf Sarkozy… Hongrois ou Neuilléen ?
· Nous pouvons vérifier ensuite que ses déclarations oscillent entre ignorance et mensonge ! Sur ce point minuscule comme sur tous les autres…
· Nous constatons qu’il tente de montrer combien les contraintes administratives sont insupportables et grotesques… C’est assez vrai mais alors que fait-il pour y mettre un terme lui qui est au pouvoir depuis 25 ans, et que fait le ministère de la réforme de l’Etat, rue de Varenne ? Du tricot ? Plus cher que le cashmere, alors !
· Nous pouvons également mesurer que, bien qu’ancien ministre des finances (quel talent il déploya alors !) il ignore les règles les plus élémentaires de la TVA… que les étrangers paient et qui leur est remboursée à l’aéroport… Avec beaucoup de mauvaise humeur et une attente maximisée pour décourager ceux qui ne veulent pas rater leur vol (ce qui est naturellement une autre sorte de vol…)
· Nous pouvons remarquer qu’il ressort éternellement les mêmes calembredaines vaseuses en les adaptant vaguement en fonction de l’auditoire qu’il espère mettre dans sa poche…
· Ce qui nous conduit à penser qu’il n’est nullement un responsable politique mais un amuseur (pas drôle du tout au demeurant) apparenté à Jean-Marie Bigard bien davantage qu’au général de Gaulle... Ce qui est pour le moins désolant !
· Et soudain nous apprenons qu’il a acheté un livre. A-t-il fini de le colorier ?
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Rosalie
Quel journaliste, sur une grande chaine, à une heure de grande écoute, expliquera que ces trois histoires (le plaquisite, les dockers de Barcelone et les Champs Elysées) étaient fausses ?
L'information, en démocratie, ça devrait au moins permettre ça ... -
Fandasi pour clavier
Contenu voté d'utilité publique : FAUT QUE ÇA BUZZE !!!! -
alain-b
Comme il a déjà été dit, il reste toujours quelque chose d'un mensonge ou d'une rumeur.
Le maire du 8e est membre de l'ump et a marié les tourtereaux présidentiel, j'imagine qu'il aurait pu informer son "patron" de l'inexactitude de son sketch dès la première représentation publique.
A moins que cela ne soit pas une erreur. -
Fabien
C'est marrant cette façon qu'il a de raconter ses histoires : "ils ont trouvé le moyen de...", "un trottoir qu'i's ont collé en zone touristique...". Ce "ils" indéterminé, qu'on suppose être "ceux d'en haut", "les décideurs", qu'on a l'habitude d'entendre et d'utiliser nous-mêmes, est un peu surprenant dans la bouche du président de la république, un homme qui saute de mandat en mandat depuis 30 ans. Bien sûr, ce n'est pas lui personnellement qui a réglementé le travail dominical, mais cette façon de parler du pouvoir, un peu lointain, assez vague, est tout de même inhabituelle de la part du chef de l'état. -
Numéro 7
La grande difference entre les 2 trottoirs des Champs, c’est l’exposition : a droite le soleil, a gauche l’ombre, ce qui explique que les bistros soient d’un cote plus que de l’autre.
Donc, a part la librairie Vuiton, tous les commerces de gauche sont interdits d’ouverture parce que ne repondant pas aux conditions imposees, tandis qu’a droite foisonnent les bistros qui, eux, y ont droit. CQFD -
Luckydie
..5 fois qu'il retransmet ce sketch et c'est au bout de pas loin de 9 mois qu'il se demande si cette histoire est vrai. Je me demande ce qui est le plus regrettable dans cette histoire, un président qui dit une ânerie pour faire passer une idée ou notre brave journaliste qui la relai sans jamais la vérifier? -
chachoumiaou
Enorme cette compilation de vidéos... Et le pire, c'est qu'il est mauvais. Il bafouille quasiment à chaque "représentation" de son sketch! N'est pas Coluche qui veut! Ce qui est marrant c'est que dans la dernière vidéo, on dirait que tout le monde connaît déjà la blague, ça se marre nettement moins! :p
Et après ça, il va attaquer les poupées vaudou parce que soi-disant ça nuit à la dignité et à l'image du Président. C'est vrai qu'avec sa façon de parler en mangeant la moitié des mots, en faisant constamment des fautes de français (je sais pas s'il passerait le test qu'Hortefeux veut faire passer aux immigrés!), et en se prenant pour un mauvais comique qui fait ses sketches pour amuser la galerie, il ne fait pas de mal à la dignité de sa fonction, lui.
Sinon, sur le fond, il y a une chose qui m'étonnera toujours chez les sarkozystes. Ces gens prennent toujours plaisir à faire remarquer aux gens de gauche qu'ils sont de gentils rêveurs, alors qu'eux sont des pragmatiques, ils acceptent la dure réalité, l'homme est un loup pour l'homme, on n'obtient que ce qu'on mérite, etc.
Mais c'est incroyable de voir l'angélisme dont ils peuvent faire preuve quand ça les arrange. On a un bel exemple avec la magnifique "auto-régulation" du marché, ce principe de base du libéralisme... la "main invisible" était visiblement en grève ces derniers temps.
Et là, on a un autre exemple avec le discours de Sarkozy sur le travail le dimanche. Feignant de ne pas savoir que le rapport de force entre employeur et employés n'est pas franchement équitable, il nous dit avec les larmes aux yeux "mais au nom de quoi empêche-t-on les gens de choisir librement de travailler le dimanche?" Là d'un coup on se demande qui de la droite ou de la gauche vit chez les Bisounours.
Pour paraphraser "gentil Xavier Bertrand" version guignols, je suis certaine que les gentils patrons comprendront que certains de leurs gentils salariés n'ont pas envie de travailler le dimanche, et qu'ils ne feront jamais de différence dans la façon dont ils traitent les gentils salariés qui refusent de travailler le dimanche, et les gentils salariés qui acceptent gentiment de travailler le dimanche. Les gentils patrons choisiront toujours la gentille concertation et n'obligeront surtout pas les gentils salariés à travailler s'il ne veulent pas parce que ça, ça ne serait pas très gentil. -
Renard
C'est carla qui rentre à l'Elysée après une journée de shopping dans ses magasins préférés !
Elle croise nicolas, s'apercevant alors que carla a acheté également une poupée nicolas ( en l' occurrence le mot poupon est mieux choisi ! )
Que faites-vous carla avec ce poupon ? interroge t' il menaçant !
Mon doux ami ! au moins lui je le verrais plus souvent ! -
Ernest RENARD
Il raconte tellement de salades qu'il faudrait vérifier la moindre de ses paroles, c'est proprement stupéfiant. -
Balthaz
Shakeqi doit d'urgence déposer les droits pour son sketch, sinon il va se le faire piquer par la concurrence.