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Balthaz
et la France est un pays merveilleux où les assitantes sociales dénoncent à la police les sans papiers ( l'aurait-elle faite si l'état d'esprit actuel était différent ?), où les assistants d'éducation pour handicapés ne seront pas réembauchés à la rentrée, la décison est prise en début des vacances, alors que l'ex candidat avait promis un droit opposable pour l'admission des handicapés dans toutes les écoles.
le président de [s]la République[/s] euh ...de l' [s]l'UMP[/s] ,du CAC 40 vient d'annoncer victorieusement que désormais les grèves ne servaient à rien, (" elles ne dérangent plus personne"), ce qui revient à annoncer la fin du droit de grève. Comme si c'était un progrès.
il ne reste donc plus que deux alternatives :
- on accepte et on subit
-la prochaine grève sera générale et totale, et va plus que "déranger"
il n'y plus de juste milieu. Normal quand le pays est dirigé de façon aussi caricaturale et brutale.
M'enfin, on va ENFIN pouvoir travailler le dimanche, c'était pas trop tôt !!!!( mais que fait Christine boutin ??????) -
Ervé
...l'institutrice est convoquée :
Des parents d'élève se sont plaints directement auprès de l'Elysée du comportement laxiste d'une professeure d'école primaire d'Albi. Sa faute? Avoir laissé un des gamins associer l'image de Nicolas Sarkozy au concept de méchanceté… Le rectorat l'a convoquée…
La suite ici. -
gérine
Désolé mais je ne le trouve pas pourriez-vous vérifier de plus prêt ? -
gérine
Impossible de retrouver la video réalisé par Leclerc avec Florence Muracciole de"Sarko mot à mot".Ni lMarianne, ni le nouvel obs, ni aucun des sites ne permet de visionner cette video . La censure serait -elle en marche ! Merci @si de vérifier et de nous tenir au courant. -
Jean-Marc FIORESE
@SI écrit : « Mais ce "changement" n'aurait rien à voir avec France 3, assure Leclerc. "Quand il dit qu'on n'est pas chez les manifestants, la journaliste Véronique Auger lui répond «C'est la France». A ce moment-là, Sarkozy réplique : «Non, l'ancienne (France). Et ça va changer»." »
Je passe sur l'inversion de la négation et je m'attarde sur les précisions données par Véroniquze Augier. L'échange sur "l'incident" donne au final dans le contexte limité au plateau de France 3 :
NS : "[...] alors on n'est pas dans un service public... on est chez les manifestants"
VA : "C'est la France"
NS : "Non l'ancienne (France). Ca va changer"
C'est encore plus grave car le propos sort du contexte limité à la chaine publique France 3 pour embrasser la totalité du service public français : "Ce n'est pas un service publique" en attaque dirigée contre France 3 puis "C'est la France" en réplique. Le contexte est élargi et la réaction fuse aussitôt "non l'ancienne" suivie aussitôt d'une sentence : "ca va changer."
L'ancienne France dans laquelle l'ensemble de la fonction publique pouvait descendre dans la rue ou faire grève pour défendre les droits publics de tous les citoyens est donc révolu. Nicolas Sarkosy ne peut pas être plus franc : "ca va changer !"
Et si il veut que cela change c'est qu'il a bien l'intention d'attaquer de front l'ensemble des services publics bien qu'il s'en défende en public devant les micros.
Merci pour cette précision Véronique qui éclaire cet aveu. -
sam lepirat
En dehors des nombreuses conséquences négatives que cette réforme du financement de l'audiovisuel public va entraîner, j'ose apprécier et même me réjouir du réveil que cela provoque aux journalistes de France 3 (parmi les moins endormis pourtant).
On voit bien dans les extraits du débat, que, pour une fois, les journalistes ne se laissent pas entraîner dans l'enrobage habituel de la réthorique de notre cher président : ils répondent, et interrompent lorsqu'ils ne supportent pas les énormités qu'il énonce (les échanges sur le samedi soir et Drucker sont savoureux !!). C'est bien la première fois que le président a du répondant de la sorte en face de lui en provenance de journalistes télé.
Ce réveil a du bon. J'espère seulement qu'il en serait de même sur un sujet ne touchant pas personnellement les journalistes... -
constant gardener
Nous vivons une époque formidable :
après que le célèbre auteur de "casse-toi, pauvre con" se soit plaint du manque de politesse d'un quidam, c'est Isabelle Balkany qui donne des leçons de maintien! ("vite dit" de 18H52)
Ces gens là ont vraiment perdu tout contact avec la terre. Au minimum avec la décence.
Mais à la réflexion : ils nous disent qu'ils sont au-dessus des règles, qu'il y a les gens d'en haut (eux) et les autres. Et que nous devons nous en acommoder. Car "tel est notre bon plaisir".
L'accumulation de provocations dans tous les domaines (étalage de richesse, cynisme revendiqué au nom de la "transparence", reniements, ...) apparaît alors comme une stratégie : chaque provocation qui "passe" est une victoire. Et quand elle ne "passe" pas, on recommencera. Jusqu'à la banalisation, à l'acceptation.
Conclusion : ne laissons RIEN passer! -
-Fanny-
Franchement, Anthony, je ne comprends pas vos scrupules. Si on était dans une démocratie, passe encore, mais renverser les rôles ainsi alors que le promoteur des caméras partout (et bientôt dans les chiottes pour voir si on fume pas des trucs défendus), c'est lui ! De même, le type qui se servait de sa vie privée pour faire de la politique et qui a pleurniché après quand on montrait des éléments de sa vie privée qui ne lui convenaient pas (le fait qu'il soit cocu notamment), c'est encore lui !
La victime d'une politique de casse des droits sociaux, d'atteintes à la dignité humaine, c'est tout de même pas ce gnome malfaisant ! -
Anthony
Il y a quelque chose qui me gêne dans la diffusion de ces images. Sans doute le fait que la caméra n'était pas censée enregistrer à ce moment-là.
S’il y eut vraiment un scoop, j'aurai compris cette décision de les diffuser. Là, je ne vois que la volonté de faire un « buzz ».
J'ai l'impression que désormais,il faut se méfier de tout... même d'une simple caméra de vidéosurveillance... ça rend parano.
Et si big brother ce n'était pas le sale type perché en haut de sa tour d'ivoire pour surveiller ses écrans... et si big brother... c'était tout simplement nous ?
Anthony [ Blog à part ] -
bysonne
Il semble bien nerveux avant sa prestation, il a peur, nous avons peur. C'est lui qui devrait être au placard.
Il est déjà le patron de France-Télévisions, il l'a bien fait sentir, et il était à deux doigts de la colère, vers la fin de l'émission, ça ne métonnerait pas que Pulvar soit dans le colimateur, elle a été particulièrement courageuse.
Quant à ses leçons d'éducation, c'est plutôt risible, sauf qu'il ne me fait plus rire du tout ....
Merci @si tant que nous sommes encore libres ... -
Ribba
Vous avez réagit encore plus promptement que je ne l'aurai imaginé et en plus les circonstances semblent maintenant acquises avec un bon degré de certitude il n'y a plus à attendre de ce côté, du moins pour ma part. Après on peut toujours discuter sur le moindre point du dialogue de la scène c'est évident mais pas forcément le principal ici.
Bravo à nouveau, à Dan Israel et au reste de la rédaction pour leurs travail. Aucun autre journal n'a pour l'heure atteint un tel degré de précision sur cette affaire @si assure son rang une fois de plus.
Y aura-t-il alors des réactions d'indignation de la part des acteurs politique ou tous sont-il déjà conscient du danger et du risque du off vengeur ou frondeur?
Le président a du être très remonté par la sortie de cette séquence, va t-il en profiter pour s'en prendre à France3, peu fautive car n'étant pas à l'origine ceux qui ont voulu diffuser cette vidéo, ou bien s'en prendra t-il à Rue89 et à Augustin Scalbert qui semble être l'instigateur de cette fuite.
M Scalbert est-il conscient qu'il fait le jeu des syndicaliste de France télévision et qu'il fournit indirectement un motif de regain de tension.
Autant de détails qui ont leur importance.
Comment M Sarkozy a t-il vécu le visionnage de cette séquence? J'espère qu'il est lui même conscient qu'il a déjà encaissé pire et qu'à chaque fois rien n'a changé dans son comportement. Le volatile nous en dira surement plus demain s'il a pu réagir avant le bouclage de son édition.
La perspective maintenant est de savoir à quand sera la prochaine?
Je trouve que ce décryptage serait un cas d'école. La spectateur moyen (quelle insulte!) de cette vidéo s'arrêtant au cas Sarkozy sans penser aux implications et conséquences. Les commentaires sur www.wat.tv et un peu partout sont significatifs. De plus cette séquence est tellement instructive; d'abord sur le fonctionnement du journalisme télévisuel et des rapports, qu'on figure souvent d'incestueux entre acteurs médiatique et politique, et également sur la personnalité du Président, sa manière de se préparer à jouer une scène cruciale en une seule prise.
Bref nous somme devant le making of d'un bon film, l'esprit de la fête du cinéma sans doute.
En plus la coupure son n'est toujours pas justifiée ce qui laisse encore un arrière goût piquant à ce beau moment. -
Jorn
Analyse très partielle d'@si ! Et le tutoiement ? Et quand Sarkozy demande une question, qu'on lui accorde sans plus de cérémonie ? Je crois que ça méritait d'être cité, pour les @sinautes pressés qui n'auraient pas regardé la vidéo en entier. -
Hurluberlu
J'ai vu seulement en partie l'interview lorsqu'elle a été diffusée en direct sur le site de France 3 (en raison de quelques problèmes techniques de mon côté, donc des coupures indésirées et plutôt longues, liées sans doute au format wmv que mon Mac a du mal à accepter). Je ne compte pas la revoir pour combler mes lacunes. Je n'ai pas assisté à la passe d'armes concernant le service public, mais je trouve dommage que les journalistes ne se soient montrés vraiment pugnaces que lorsque le sujet France télévisions a été abordé; je n'ai pas eu l'impression d'une telle pugnacité dans les autres sujets évoqués que j'avais pu suivre. Mais je me trompe peut-être...
À vrai dire, je pense aussi que je rêve de voir une interview où Sarko se trouve mal à l'aise, moins dominateur et arrogant qu'à son habitude, poussé dans ses derniers retranchement et perdant la maîtrise de l'outil télévisuel qui semble si forte chez lui. Je n'ai eu l'impression de le sentir faible à la télévision que lors du débat de l'entre-deux tours (mais cette impression est elle-même biaisée par mes opinions politiques, donc trop personnelle pour être vraiment objective). -
Pibole
Après avoir visionné la vidéo, je trouve que l'allusion au placard n'a rien d'aimable. Il est humiliant de s'entendre rappeler que l'on sort du placard juste avant une interview importante. Une façon de déstabiliser le journaliste avec la menace sourde: "mon petit gars, tu sors du placard, mais je t'y fais rentrer quand je veux? Comme dirait un ami à moi: le président a dû être formé au management par le stress.
Autrement, ce qui est frappant, surtout, c'est l'ambiance glaciale, et les tentatives de séduction du président qui tombent à plat
Mais après s'être fait beaucoup d'amis, par son abord "sympathique", il est en train de susciter pas mal de haine autour de lui. -
Eric M.
Voilà qui mériterait un plateau sans off (et sans Sarkozy).