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smurf
Certes, le CDJM n'est pas un organisme officiel (en même temps, que dirait-on s'il était créé et contrôlé par le gouvernement). Mais il n'empêche que les reproches faits au Point me paraissent parfaitement justifiés. Et, vu que le Point critique des confrères, il ne doivent pas s'étonner que leur "travail" puisse être critiqué aussi.
Quant aux insultes envers Géraldine W., elles sont bien sûr inacceptables, mais ne pas oublier que c'est une multirecidiviste des approximations et du mélange entre idéologie et journalisme. D'ailleurs elle a déjà eu plusieurs fois les honneurs d'ASi. Par exemple, moi, je la connaissais alors que je ne connais pas les 2 autres journalistes...
A noter que sur la compromission par association qui est reprochée au Point, à juste titre, je pense qu'elle est aussi pratiquée à gauche, genre un tel au Front National connaît quelqu'un qui a financé une association qui soutient des néo nazis.
La question pourrait être : si l'adversaire est sans scrupule, doit-on appliquer les mêmes méthodes que lui. Vous avez 2 heures.
Pour finir, ne pas oublier que ces gueguerres nous détournent des vrais problèmes, ici le changement climatique, la sécheresse, le modèle d'agriculture, la gestion et le partage de l'eau...
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Crash Bandicoot
Merci à Vous, Chère Madame BOCK, pour le petit pléonasme final de votre encadré. Cela fait du bien.
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RYP
Que le CDJM soit reconnu officiellement ou pas peu importe, l'essentiel est que le Point (entre autres) soit mis devant sa mauvaise foi. Souvent avec cette revue il est nécessaire de lui mettre et remettre les points sur les i.
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Jean-Paul Richier
● L'article du Point
Le Point n'est pas un modèle de fiabilité, comme l'avait illustré il y a un an l'affaire Corbière-Garrido, ainsi que le rappelle le commentaire de bistouille.
La façon dont il a rendu compte de Sainte-Soline était orientée, ce qu'on ne peut pas reprocher à un média de droite, mais également fallacieuse.
Pauline avait donc analysé les articles du Figaro et du Point en avril dernier, et on comprend qu'elle soit satisfaite de trouver confirmation de son analyse dans l'avis du CDJM.
● La légitimité du CDJM
Le problème est que le "Conseil de déontologie journalistique et de médiation" est simplement une association 1901 qui s'est baptisée de ce nom pompeux, et dont la représentativité est pour le moins contestable. ASI est bien placé pour le savoir, puisqu'il avait suivi la création de cette asso en décembre 2019. Cf l'article de Loris Guémart du 3 décembre mentionné par Pauline, mais aussi celui de DS le 2 décembre, et celui de Juliette Gramaglia le 1er décembre.
Et DS remettait le couvert en mai 2020. Et Maurice Midena en février 2021, à l'occasion de l'affaire Obono dans Valeurs Anciennes.Le Point et Le Figaro avaient annoncé dès le départ qu'ils ne prendraient pas part à cette association, mais ils étaient loin d'être les seuls, comme on peut le constater dans cette tribune, tribune d'ailleurs publiée aussi bien par le blog de la SDJ de Mediapart que par Le Point. Et comme le pointe le commentaire de Davesne, on trouvait parmi les réfractaires au CDJM Acrimed, qu'on ne peut guère soupçonner d'être réac.
Les associations ont bien sûr tout à fait droit de cité, mais les assos ou les "think tanks" qui s'affublent d'appellations solennelles pour faire accroire à leur légitimité m'ont toujours agacé.
Et les "décisions" d'une telle asso n'ont bien entendu aucun poids ; contrairement à la décision de l'ARCOM qui vient hier d'infliger à C8 à une amende d'un demi-million d'euros pour un (n'ième) dérapage de TPMP (sur l'adénochrome)...
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bistouille
Le Point, Aziz Zemouri, Geraldine Woessner, Déontologie. Cherchez l'intrus :-)
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pompon
Woessner fait partie de ces "gardiens de la raison" étudiés par Foucard, Horel et Laurent dans leur livre homonyme. Ce sont des "lobbyistes" non déclarés qui troublent l'information, trichent... et accusent les autres de complotisme.
Qu'en voilà un superbe exemple!
Comme ils ne disent pas que des mensonges, ils sont souvent présents sur les plateaux des médias et font de gros dégâts.
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Jean-Michel M
Difficile de ne pas penser au film « Illusions Perdues » (et au livre avant ça).
Et pourtant il y a un phénomène nouveau qui n’est pas décrit par le film, où ce sont l’opportunisme et le cynisme qui prévalent : ce sont ces journalistes en croisade idéologique tout en se prétendant rationnels, véritables chevaux de Troie d’intérêts financiers ou politiques malveillants : Ducros, Lesgy, Woessner, la clique à Bolloré, etc.
Est-ce qu’il y a une œuvre de fiction sur ça ?
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choucroute
Et n'oublions pas qu'il s'agit du 2è avis du CDJM défavorable à Géraldine Woessner. Dans le premier, elle avait déjà été épinglée à la fois pour ne pas avoir respecté « l'obligation d'exactitude et de véracité » ainsi que « l'absence d'offre de réplique ».
https://cdjm.org/avis-22-060/
Cette fois-là, elle avait pris la peine de répondre. Peut-être que son opinion tranchée sur le CDJM vient de ce premier avis qui lui était défavorable ?
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Emmanuel
Merci pour cet article
Quoi qu'on pense de la déontologie de ces 3 journalistes, la "rivière d'insultes" est inutile. Et si c'est uniquement la journaliste qui les reçoit, c'est encore plus minable.
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lord
"On ne les considère pas comme une autorité, donc on ne leur répond pas."
Géraldine Woessner n'a pas du recevoir la consigne
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Pakal
Les intégristes néolibéraux peuvent compter sur la police pour faire taire les contestataires, et cette presse caniveau pour réécrire l'histoire.
Que "le point" ne reconnaisse pas le CDJM, on peut le comprendre, la déontologie est un mot qui ne fait pas partie de leur vocabulaire.
De toutes façons ces torchons ne sont pas là pour informer, mais pour relayer la propagande du pouvoir.
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Simon Delvaux
Eh ben ! Je sais pas s'il a balancé tous ses arguments à la suite, mais à la fin de l'article on dirait un gamin de mauvaise foi.