Royal, "l'ex", vue par la presse étrangère.
Gilles Klein - - 0 commentairesLa presse internationale évoque, aujourd'hui, le retour de Ségolène Royal au premier plan de la vie politique française, en soulignant bien sûr que l'ex-compagne de Hollande a aussi été candidate socialiste face à Sarkozy. Sa légimité politique n'est donc jamais mise en cause.
Le retour de Royal excite la presse étrangère. De nombreux titres reviennent sur cet évènement. Ainsi, Le Guardian qui estime que c'est le départ de Trierweiller qui a permis "le retour de Royal sur la scène nationale" avec un "poste-clé". Car "le Président, qui n'aime pas les conflits, se sentait incapable de la nommer par peur de déranger sa partenaire Valérie Trierweiler, pour qui il a quitté Royal, la mère de ses quatre enfants." Le journal cite Royal, qui aurait déclaré "quand on a été trahie, il faut savoir pardonner, mais oublier c'est autre chose" Le quotidien français Le Monde a titré "La revanche de Ségolène Royal" dans son édition web souligne le site de la BBC. "C'est un retour fracassant pour Mlle Royal, peut-être le signe d'un rapprochement politique avec son ancien partenaire." Avec le départ de Valérie Trierweiler, séparée du président, la voie était libre pour le retour de Royal, conclut la BBC. |
"Valls prend l'ex-compagne de Hollande dans son gouvernement" titre de son côté un encadré du quotidien espagnol ABC. Le journal rappelle qu'un frère de Ségolène, Gérard Royal avait participé à l'opération qui a permis aux services français de couler le Rainbow Warior de Greenpeace en 1985. Et que sa soeur est désormais chargée de charmer les écologistes qui ont refusé de participer au nouveau gouvernement.
Dans un encadré en bas de la première page, ABC revient aussi sur "le conflit sentimental" qui a influencé la politique avec des photos de Trierweiler qui refusait toute présence de Royal dans le premier gouvernement Holllande et l'actrice Julie Gayet vue comme la nouvelle compagne du Président français.
Le retour de Royal intéresse aussi les grands journaux indiens, presque tous anglophones. C'est le cas, par exemple d'Asian Age, qui montre une photo de Hollande et Royal dans le bandeau de Une, à droite, en renvoyant à un petit article en pages intérieures.
On retrouve Royal aussi au milieu du bandeau de Une du quotidien Avenire qui signale sa présence au sein du nouveau gouvernement Valls. Ou encore avec un petit portrait en bas de la Une du Corriere della Sera et de la Repubblica.
"Hollande met son ex au gouvernement" titre l'Autrichien Der Standard qui estime que l'arrivée de Royal était prévisible "car elle faisait pression depuis des mois pour revenir au gouvernement" L'article est illustré d'une photo mais parle peu de Royal et surtout des rapports entre le nouveau gouvernement et l'Europe qui l'attend au tournant. |
"L'EX est de retour" titre pour sa part le Belge Het Laatste Nieuws qui estime que la nouvelle a réjoui certains cercles socialistes. Selon le quotidien, Royal s'entend très bien avec Michel Sapin, nouveau ministre des Finances, et ils pourraient former "une dream team" au sein de l'équipe Valls boudée par les Verts qui considèrent le Premier ministre comme trop à droite. Le Soir de Belgique écrit que Royal avait été "excommuniée par Trierweiler" sous le titre "La résurrection de Ségolène Royal" |
Le Soir se moque du casque porté par Hollande à la Une de Closer, tandis que La Libre joue sur le mot recyclage.