Rojava, rester ou partir? Le dilemme des reporters

Tony Le Pennec - - 41 commentaires

ASI s'est entretenu avec des journalistes sur place

De nombreux journalistes français, entrés au Kurdistan syrien ces derniers jours pour couvrir l'offensive turque, ont quitté précipitamment le territoire autonome lundi matin. Plus que les frappes turques, c'est l'arrivée de l'armée syrienne qu'ils craignent tous. Arrêt sur images a interrogé deux d'entre eux, ainsi qu'un des rares à avoir fait le choix de rester.

Il aura suffi du feu vert de Donald Trump pour déclencher un déluge de feu dans le nord-est syrien. Dimanche 6 octobre, le président américain annonçait le départ des forces spéciales US déployées dans cette région. Mercredi 9, la Turquie, qui n'attendait que cela, envoyait son armée et ses supplétifs recrutés parmi d'ex-rebelles syriens à l'assaut du Rojava (pour tout savoir sur cette région à l'ambition politique originale, voir notre émission). L'attaque était prévisible : le PYD, parti kurde tenant la zone, est considéré comme terroriste par Ankara. Les grandes rédactions françaises ont envoyé leurs reporters pour couvrir ce qui s'annonce comme une bataille meurtrière, une crise humanitaire, et peut-être la fin d'une utopie politique en...

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