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Cesttres
Le Jivaro est un journal qui s'attaque au cerveau Humain , afin de réduire les idées .
« Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».
Citation d'un autre grand ponte d'une chaine de télévision française.
Ici il ne s'agit plus de préparer mais de désinformer par une interprétation arbitraire .
J'ai toujours eu du mal à suivre Michel Rocard ( il parle trop vite pour moi) , mais là je le comprends et le soutient. -
Balthaz
Désolé je me répète, mais c'une adecdote que je trouve importante :
une petite histoire concernant une commission d'experts.......
il y a quelque temps, le gouvernement espagnol avait lancé un concours national pour donner des paroles à l'hmne espagnol qui n'en n' a pas
Une COMMISSION était chargée de choisir le texte final. Pas le parlement, non, l'hymne national ne doit pas être de son ressort, trop compliqué peut-être.
Le nouvel hymne a vécu 4 jours après avoir provoqué un scandale : il contenait 4 vers de l'ancien hymne franquiste. Ou bien les membres de la dite COMMISSION D'EXPERTS étaient autistes, incultes, incompétents ou franquistes .ou tout à la fois.
Voila ma petite histoire de COMMISSION D'EXPERTS.
Monsieur Attila, et tous ceux qui veulent envoyer à l'asile ceux qui sont en désaccord, je vous salue bien bas , mais alors bien bien bas -
Kochka 75
Je sens plus le vieux renard derrière le vieux rocard. Mêmes cris à la manipulation et au mensonge chez Attali et Rocard. On dirait que l'acte d'ouverture a du mal à être assumé.
L'homme est intelligent, le stratège politique l'est moins. J'ai bien peur qu'on le vérifie encore dans cette affaire.
Max.
http://conifere.blog.20minutes.fr/ -
millesime
il ferait bien de prendre sa retraite définitive Mougeotte...et réflechir à cette pensée de Confucius : CELUI DONT LA PENSEE NE VA PAS LOIN VERRA LES ENNUIS DE PRES
j'y ajouterais ce qui suis (à l'intention de Michel ROCARD) : le grand mystère dans la vie, ce n'est pas que les gens fassent mal les choses, c'est qu'il leur arrive de les faire bien...!
http://millesime.over-blog.com -
Ervé
Je suis étonné par le crédit que certains (nostalgiques du PSU !?) accordent, aujourd'hui encore, à Rocard.
N'a-t-il pas assez montré, ces dernières années, de signes de dégénérescence intellectuelle, pour conserver ainsi sa petite cour de fidèles ?
Ou serait-ce, de leur part, de la compassion ? -
Juléjim
Merci à Anne Marie d'avoir précisé et décrit la façon dont le mérite est d'ores et déjà pris en compte dans l'avancement de la carrière d'un enseignant. Je soulignerai simplement le fait que ce qui fait la différence, d'un collègue à l'autre, c'est que la durée de passage d'un échelon à l'autre varie selon que la promotion est "à l'ancienneté", au "demi-choix" ou "au choix". Un avancement plus rapide que la moyenne est donc possible à deux conditions minimum : être inspecté très régulièrement (au moins tous les 3 ans), avoir une bonne note à chaque fois (un ou deux points supplémentaires). Ce qui est rarement le cas, surtout dans le second degré (collège, lycée). J'en ajoute une qui est rédhibitoire : ne pas être responsable syndical, même localement ! Et une autre encore, si l'on est une femme, ne pas faire trop d'enfants avec des grossesses compliquées !
Cela dit, même si la note pédagogique est un élément déterminant du barème, la gestion des carrières est une mécanique trop administrative pour y voir une véritable prise en compte du "mérite" en terme d'efficacité ou de compétence pédagogique. Si la réussite des élèves était strictement corrélée à la compétence/performance des enseignants ça se saurait !
Rocard a cependant dit une ânerie, ou fait une erreur de dire les choses ainsi : "quand on regarde les notes, ce sont les mêmes !" S'il a vraiment dit ça, c'est ennuyeux et surtout caricatural. A moins qu'il ait voulu parler des notes "en fin de carrière" ... ou qu'il ait oublié de le préciser ... à moins que ce ne soit les journalistes du figaro qui n'ont pas entendu, pas noté, pas voulu ... ??? Que sais-je ? Je n'y étais pas.
Rocard connait très bien la machine médiatico-journalistique et il s'en méfie. Pourtant, il s'est encore fait piéger, comme un bleu. Mais le grand âge venant, il revient doucement vers l'enfance ... alors il joue, ou fait un caprice, une colère ... et démissionne, comme pour dire "Vous ne m'aurez pas !" Trop tard Michel, c'est fait. -
kairos
Rocard sait-il lui-même ce qu'il veut? Depuis le temps qu'il saute d'une idée neuve à l'autre et rate toujours peu ou prou la terre ferme... Il aurait rendu visite à Ségolène Royal, au moment de la présidentielle, pour qu'elle lui cède la place, argant de sondages fantasmatiques démontrant qu'il était le seul à pouvoir battre Sarkozy... Une sorte de folie douce... Et ce n'est pas maintenant que les choses s'arrangeront... -
poisson
Il faut que le Figaro lui mette le nez dedans, pour qu'il comprenne ce qu'un gouvernement de droite attend de la participation d'un homme de gauche à une commission qu'il met en place, il est nouveau en politique, Michel Rocard?
Comment mesure-t-on l'efficacité d'un prof? Par quel critère objectif?
Je me demande, mais les gens de la commission, eux, pensent que c'est simple.
Comment saper l'autorité d'un prof, sensé lui être donnée en partie par l'institution?
En avançant de telles mesures qui sous-entendent que les difficultés scolaires ne sont pas dûes à des raisons sociologiques, des évolutions du comportement individuel, à l'intolérence scolaire et sociale envers les élèves pas très doués qui ne trouvent leur place que dans ce qui apparaît comme d'un circuit de refoulement des déchets et non comme une voie parallèle. Non, tout est la faute de ces abrutis de profs nuls, du début jusqu'à la fin de leur carrière, bien entendu...
Si ils suppriment des postes d'enseignants, ferment des écoles, qu'ils n'oublient surtout pas d'ouvrir des prisons... Ah non, ils ne veulent pas, ils les préfèrent surpeuplées, cela fait partie de la peine infligée? Ou c'est pour mieux désengager l'état dans le secteur pénitentiaire aussi? -
jo.elle
Vous dites
Catherine Perrrin
"Je suis toujours étonnée que si peu de parents s'indignent de la diminution de la qualité du service public rendu à leurs enfants : qui a protesté devant la suppression du samedi matin en primaire, qui ampute de fait la semaine de deux heures, et l'année scolaire de 12 jours? Il faudra bien qu'en CP les enfants apprennent à lire plus vite ! Les plus faibles vont-ils y gagner?? "
Mïa
"Malheureusement suppression de poste, ça parle à tout le monde, le chômage tout le monde connaît et que ça arrive aux fonctionnaires, ça rassure..... c'est horrible ce que j'écris, mais c'est un constat.
Alors pour unir enseignants et parents il faut un autre slogan,communiquer vers l'extérieur au lieu de s'entre-tuer à l'intérieur. Le diviser pour mieux régner fonctionne encore à merveille. "
Et bien les filles regardez, ici même, combien cela suscite l'intérêt. Le constat de Mïa est terrible parce que tellement vrai. Comment faire comprendre que la dévalorisation du travail des enseignants, c'est la dévalorisation de l'éducation de leurs chères têtes blondes. Préparez-vous à devoir laisser à vos élèves de plus en plus de temps de cerveau humain disponible pour ...coca et consorts, pour... se convertir à la scientologie ou au créationisme, pour...bon j'arrête je m'énerve toute seule et ça me déprime!
(j'suis pas prof) -
Xavier DUMONT
Certes, il n'a pas demandé la rémunération au mérite.... Mais étant donné que la rémunération des enseignants est déterminée par l'échelon, demander que l'"eficacité" des enseignants soit prise en compte pour l'avancement, revient à peu près au même. On pourrait discuter de ce prétendu "mérite" longtemps mais démissionner sous prétexte que le Figaro a légèrement exagéré l'expression de ses idées, n'est qu'hypocrisie. -
kawouede
Rocard a eu raison ; accessoirement il montre comment retourner contre eux le coup de "l'ouverture" pratiquée par les spin doctors de l'UMP : y aller oui, quand il s'agit d'une commission de travail à priori "ouverte", puis refuser l'instrumentalisation et la désinformation grossière. Certains Verts l'avaient déjà fait lors du "Grenelle de l'environnement" - cf. Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, fine connaisseuse du dossier des pesticides.
C'est une lutte âpre et ingrate : le grand public n'en retient pas tous les détails, et donc une version déformée par les grands médias. Il n'empêche, il faut persévérer. -
Mïa
Oui, les amputations des piliers actuels (santé, éducation, code du travail) semblent " supportables, si c'est pire à côté", le plus bas instinct en effet..... -
Mïa
D'accord avec Anne-MArie, la rémunération au mérite ou à la côté d'amour existe déjà, depuis longtemps.
La "côte d'amour" est la figure de l'aléatoire....
Bien sûr que les profs rament dans leurs carrière, mais le principe des changements d'échelon basé sur une grille permet une certaine distance par rapport au copinage ou à l'entrisme.
Alors que faire?
A mon avis, un prof qui ne fait que ses heures devant les élèves dans un établissement fait pleinement son boulot, et il est payé pour ça.
Et pour ceux qui s'investissent énormément sans "côte d'amour" particulière, un paiement en heures supplémentaires me paraît plus adapté, je ne suis pas sûre.
Mais la tendance actuelle est au travailler plus pour gagner pareil, donc moins en réalité, il semble que les chefs d'établissement soient bien préparés dans ce sens.....
Pas de polémique, mais un sujet à développer certainement.
L'actualité dans l'éducation nationale amènera de nouvelles polémiques si elle est (bien) relayée par les médias.... Du bac professionnel en 3 ans (au lieu de 4 actuellement) à la baisse des dotations globales horaires, le nombre d'heures d'enseignement et d 'accompagnements divers dispensé aux élèves est en chute libre via les dernières directives ministérielles.
( la suppression des postes n'est que la conséquence)
C'est dramatique, il ne faut pas se tromper de combat, toute fausse polémique vient dissimuler les problèmes réels, encore.
Moins d'éducation = moins d'autonomie, la régression actuelle équivaut pour moi à un dénigrement de la liberté individuelle, bien au-delà du manque de reconnaissance du métiers des enseignants.
Tous le monde est un jour rattrapé par la marée..... -
Madeleine SCHOTT
Monsieur Michel Alliot... je pense beaucoup à vous. J'aimerais tellement que vous preniez la parole.
Madeleine -
Ervé
Attali présidant la commission pour la libération de la croissance française, dont les propositions ne seront, pour la plupart, pas prises en compte. Rocard quittant avec fracas celle sur la revalorisation du métier d'enseignant... Tout ça mérite-t-il vraiment qu'on s'y attarde ?
Parce qu'à part arrondir un peu plus les retraites obèses de deux ex-socialistes ringards, le premier incompétent et bouffi de suffisance, le second verbeux et quasi-gâteux, quelle peut bien être l'utilité de ces commissions Théodule ? -
PetitPiteux
Je trouve ca assez génial (et, sois dit en passant, que cela mériterait plus qu'un 'simple' observatoire): Rocard a, en une lettre, coupé court au psychodrame virtuel que le figaro voulait creer sur le sujet. Et sa lettre montre qu'il savait très bien ce qu'il en était et ce qu'il faisait. Que une fois la machine médiatique enclenchée, tout rapport au réel serait perdu et que ses éventuelles dénégation n'y ferait rien, il fallait tranché dans le vif. Et vite: sa démission serais intervenue un ou deux jours plus tard, en plein pendant la polémique, elle n'aurait fait que rajouter de l'huile sur le feu... -
fifi
Non pour le un. Pire, j'étais prof de philo.
C'est vrai que c'est très technique. J'essaie d'être claire : si vous passez à l'échelon supérieur, vous gagnez plus (échelle nationale). En gros, si vous passez au "grand choix", vous êtes à l'échelon supérieur (en gros, cela varie selon les échelons) deux ans plus tôt. Concrétement : si vous êtes "méritant" vous atteignez le maximum de la carrière -et la paye qui va avec- vers 40ans, sinon vous n'êtes pas loin de la retraite quand vous y arrivez, ou même vous pouvez ne pas y arriver! -
fifi
Quand donc les premiers concernés diront clairement les choses?
La rémunération au mérite existe déjà. Les profs reçoivent chaque année 2 notes, pédagogiquement et administrativement.(inspecteur et chef d'établissement) ce qui donne des promotions que j'ai toujours appelé pour ma part "au mérite" ou "cote d'amour". Cela entraîne une promotion (changement d'échelon) au grand choix, petit choix, et ancienneté. Il y a environ 25 ans, un syndicat avait calculé qu'entre deux carrières, une au grand choix et l'autre à l'ancienneté cela représentait le prix d'une maison déjà un peu haut de gamme - il faut dire qu'on n'était pas dans la folie actuelle. Je manque de courage pour faire le calcul pour actualiser ces chiffres.
Dans cette question, le problème porte sur le fond : qu'est-ce que le mérite ou - j'y reviens- côte d'amour. Vous êtes en désaccord avec l'inspecteur? Vous serez mal noté, même si vous êtes un "bon travailleur". J'ai des exemples autour de moi. Pour l'administrative, un seul exemple : à une collège d'anglais qui s'étonnait que deux années de suite sa note n'ait pas augmenté
, le proviseur avait répondu "vous n'avez pas organisé de voyage pour vos élèves". Cela me laisse encore rêveuse, moi qui crois toujours que le boulot d'un prof est d'enseigner.
On me répondra qu'il faut bien trouver une évaluation, mais elle existe déjà. La difficulté vient des critères, et je ne suis pas assez maline pour découvrir lesquels seraient objectifs.
En outre, il faut laisser leur plaisir aux lèche-cu.
Je précise que je ne suis pas aigrie, j'ai toujours adoré ce que je faisais et "prof?, c'est le plus beau métier du monde". -
Eleinad
.Merci, Jean Marie vauchez !
Je viens de lire sa lettre de démission.
C'est du vrai Rocard, comme on l'aime, et effectivement une émission comme celle avec Fabius serait du plus grand intérêt. -
Eleinad
Ce n'était pas la peine de forcer le trait concernant Rocard, il dit assez d'âneries depuis quelques temps sans que "Le Figaro" en invente.
En même temps, renforcer le pouvoir des chefs d'établissement pourra être dangereux car ce sera l'arbitraire le plus absolu.
D'autant plus que j'en ai connu quelques uns qui s'étaient réfugiés dans l'administratif car ils étaient des profs chahutés. Ils étaient alors, soit d'une rigidité à toute épreuve, soit d'une lâcheté incroyable!
Je précise que je ne suis pas prof.
Qu'il y ait plus d'inspections dans une carrière, soit.
Mais il faudra travailler sur le contenu de cette inspection.Prendre en compte des critères d'investissement dans la vie de l'établissement par exemple, pas seulement la connaissance disciplinaire du prof mais aussi et surtout sa compétence pédagogique à raccrocher les wagons pour les élèves en difficulté...
Les bons élèves ont fort peu besoin du prof, ce sont les autres qui doivent être importants.