Revue de presse/France Inter : quand Askolovitch (Slate) cite Slate
Robin Andraca - - Déontologie - 0 commentairesC'est la nouvelle voix de la Revue de presse de France Inter. Depuis un mois, Claude Askolovitch fait chaque matin le tour de la presse française. Et cite de temps en temps l'un de ses employeurs, Slate.
Médaille d'or pour Le Figaro. Depuis le 28 août, le quotidien de Dassault a été cité 28 fois dans la nouvelle Revue de presse de France Inter, ce qui en fait le média le plus cité par Claude Askolovitch, qui a remplacé Hélène Jouan dans le 7/9 de France Inter (lui-même désormais animé par Nicolas Demorand). Ne pas y voir forcément une promotion : Le Figaro est souvent cité, mais ses choix sont parfois questionnés à l'antenne, comme ce matin à propos du référendum en Catalogne. "Le Figaro donne la parole aux défenseurs de Madrid… et curieusement, fait le lien entre le drame catalan et la grogne de nos régions contre le gouvernement Macron : en France on ne veut pas rompre avec Paris mais on a peur de l’abandon...", réagit à l'antenne Askolovitch.
@si a fait les comptes : Le Parisien (avec 19 mentions) et Libération (avec 18) sont les deux autres quotidiens les plus cités dans la Revue de presse de la matinale la plus écoutée de France. Depuis le 28 août, Le Monde n'a été cité qu'à huit reprises depuis le 28 août. Du désagrément d'être imprimé en début d'après-midi ?
Slate, un "employeur assez occasionnel"
Du côté de la presse en ligne, Mediapart arrive en tête avec six mentions depuis la rentrée, talonné de près par Slate, cité à quatre reprises. Slate, media sur lequel écrit Askolovitch, qui a par exemple publié ce matin une chronique intitulée "Il ne faut pas condamner Christine Angot pour les larmes de Sandrine Rousseau". L'animateur de la Revue de presse qui cite l'un de ses employeurs à l'antenne ? Contacté par @si, l'intéressé, qui publie en effet beaucoup moins depuis la rentrée, n'y voit aucun conflit d'intérêt. "Je compose la revue de presse en fonction de l'actualité, de la production éditoriale, du temps imparti, de l'intérêt et de la logique des papiers... Slate fait partie du paysage, comme Le Figaro". A-t-il pensé à cesser sa collaboration avec Slate, pour se prémunir de tout soupçon ? A priori non. "Depuis la rentrée, j'ai publié deux chroniques, les 25 septembre et 2 octobre. Cela fait de Slate un employeur assez occasionnel !".