Révolte des ouvriers du textile : et maintenant, le Cambodge...

Gilles Klein - - 4 commentaires

Plusieurs morts lors de manifestations

Après le Bangladesh, le Cambodge. La police a tiré vendredi sur des ouvriers du textile, grévistes, qui manifestaient dans la capitale Phnom Penh. Leurs syndicats, appuyés par une forte mobilisation sur les réseaux sociaux, demandent le doublement du salaire minimum, actuellement de 80 dollars par mois dans ce secteur. Ceci, au moment où les chaînes de magasins occidentales promettent timidement de revoir les conditions de sécurité dans les ateliers du Bangladesh après l'effondrement d'un immeuble qui a fait plus de 1 000 morts en avril dernier. Alors que les magazines féminins français se sont tus jusqu'au drame.

Après une semaine de manifestations rassemblant des dizaines de milliers de protestaires, quelques milliers d'ouvriers du textile en grève ont, vendredi 3 janvier, barré une route bordée d'usines, et affronté la police militaire qui tentait de les déloger. Face aux bâtons et cocktails Molotov, après des coups de semonce, les policiers ont ouvert le feu. Il y aurait eu une demi-douzaine de morts et des blessés graves selon l'Association pour les droits de l'homme et le développement au Cambodge (ADHOC)

La Ligue Cambodgienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l'Homme (LICADHO) parle de 21 blessés parmi les manifestants et d'un nombre indét...

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