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Ervé
Lorsque vous règlerez votre prochaine facture de gaz, si vous la trouvez un peu trop salée, consolez-vous en pensant que grâce à vous, deux patrons, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, respectivement président et vice-président de GDF-Suez, bénéficieront d'un salaire à peu près décent. -
Anne Epineuze
Je vais faire un commentaire un peu hors sujet... plus sur les expressions du président.
Ma mère et moi même avons été choquée...
En effet, le président utilise dans son discours le mot refondation... maintenant notre président invente des mots...
Devant le discours, nous avons cherché dans le dico et rien... et sur internet le mot refondation n'a pas beaucoup d'occurrence.
Alors nous nous sommes étonnées de ne pas trouver avec la recherche d'@si d'@sinaute qui avait relevé ce mot. Erreur ou néologisme calculé? ou peut être tout simplement un manque de littérature pour ma mère et moi. -
Balthaz
quand ce n´est pas, c´est l´autre: la nouvelle version de casse toi pauv c....,à la même période de l´année, décidément !!
il va de soi qu´elle va là bas pour se faire mousser, mais c´est pas une raison tout de même :-)) -
Ervé
Sarkozy en chef d'orchestre à Berlin...
...avec une baguette à sa dimension. -
Ervé
Après les Etats-Unis qui avaient obtenu de la banque suisse UBS la levée du secret bancaire pour 250 de ses clients accusés de frauder le fisc US, puis exigé sans résultat la même mesure pour 52 000 citoyens amerlocains titulaires de comptes secrets illégaux, c'est au tour de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne de s'attaquer (mollement) au secret bancaire.
Notons que la France ferme carrément sa gueule et que Sarkozy semble avoir réprimé, sur le sujet, toute vélléité de gesticulation. -
Balthaz
si j'ai bien tout comprendu, c'est le quatrième tiers des bénéfices qui reviendra aux employés^^ -
Bauzil
Les gesticulations de Sarkozy ne trompent que lui-même et ceux qui le veulent bien. La politique c'est faire des choix et se donner des priorités. Ne pas décider et laisser les choses en l'état c'est aussi un choix. Donc jusque là, Sarkozy a bien montré qu'il savait faire légiférer dans l'intérêt de lui même et de son entourage. Par contre; il est beaucoup plus timide pour d'autres choix ou d'autres priorités. Il préfère alors jouer le pourrissement ou laisser le dialogue social s'enliser. -
fabaiki
Elle a bon dos "l'état" !!! Je pense qu'elle va devoir prendre " ses responsabilités " comme le dit si bien notre "cher et tendre". Mais qu'est ce que ça veut dire " ses responsabilités "? Là est toute la question. -
100hp
"Comment on arbitre entre le souhait légitime des actionnaires de gagner de l'argent avec les entreprises,"
Tout est là, non ? De la même manière qu'il est écrit "Liberté, égalité, fraternité" sur tous les frontons des mairies de la République, parce que justement, nous ne sommes ni libres, ni égaux, ni fraternels naturellement, et que c'est un objectif à rappeler à tous, le mot légitime est là pour nous rappeler que ce souhait n'est pas légitime, mais que nous devons nous le fixer comme objectif...
Euh... même moi ? -
Gavroche
Honnêtement, vous y croyez vous, à la redistribution des profits ?
C'est encore le blabla populiste et sans aucune conséquence d'ailleurs, de notre agité de l'Elysée... De la com', quoi.
Juste pour répondre aux critiques du moment sur les banquiers qui ont tout, et la France d'en bas, qui a de moins en moins... "Oui, oui, je vous comprends, vous souffrez, quels salauds ces actionnaires !" En français, sa s'appelle un faux-cul... !
Demain, son discours sera différent, selon la conjoncture, ou le sens du vent... -
hivaoa
[quote=le président de la Fédération bancaire française (FBF), Georges Pauget]
D'après le site de la FBF c'est plutôt Ariane Obolensky
http://www.fbf.fr/Web/internet/content_fbf.nsf/(WebPageList)/9B896104A7A23C0CC1257313003AD9D2# -
Fantômas
"Je suis pour la règle des 3 tiers dans le partage des bénéfices, 1/3 pour l'investissement, 1/3 pour les salariés, 1/3 pour les actionnaires, il faut en discuter avec les partenaires sociaux".
Pourquoi pas, mais avant d'envisager une telle mesure il pourrait déjà exiger que l'intéressement, qui existe depuis plus de 40 ans, s'applique à l'ensemble des entreprises. Et puis ce sont des mesures de "vocabulaire" simplificatrices voire "populistes" quand on sait que l'essentiel de notre activité nationale repose sur les services, le poids de l'investissement n'étant pas le même que les besoins nécessités par l'industrie.
Par ailleurs quitte à faire de l'arithmétique télévisuelle avec les fractions il devrait dire pour être exact : " Pour les bénéfices l'Etat prélève 1/3 plus 10 % au titre de l'impôt sur les sociétés, il reste donc 64 % à partager en 3 soit de l'ordre de 21% pour chacun des postes investissements, salariés, actionnaires". Le Français auraient compris la différence entre les chiffres et le vocabulaire; et çà c'est de la pédagogie.
Le vrai remède à la crise que Nicolas Sarkozy nous propose c'est de modifier notre vocabulaire et tout ira mieux. Vous avez remarqué que lorsque un journaliste, lors de l'entretien du 5 février, lui a posé la question des chômeurs à temps partiel, le Président lui a rétorqué, avec le plus grand cynisme vis à vis des salariés concernés, " Je n'aime pas cette expression, je préfère employer le terme " en activité partielle".
La voilà la solution Sarkosienne, il faut positiver.
Pour le reste la suppression très partielle (8 milliards sur un total de 28 milliards) de la taxe professionnelle, seule décision datée et pour laquelle il ne compte pas "en discuter avec les partenaires sociaux", n'est pas critiquable en l'état, sauf à savoir par quelles taxes elle sera remplacée pour préserver l'équilibre des budgets de nos collectivités locales. Au passage il faut rappeler que cette taxe professionnelle a été créée en 1975 par J. Chirac, alors premier ministre de Giscard d'Estaing et que c'est le ministre des finances Strauss Khan qui a supprimé la part salaire sur laquelle elle était assise.
Enfin, s'offusquer des revenus des banquiers et des traders comme le fait Nicolas Sarkozy n'est qu'écran de fumée. Il semble découvrir ces pratiques, à croire qu'il n'a jamais côtoyé ce milieu lorsqu'il était ministre du Budget sous Balladur ou ministre de l'Economie et des Finances sous Raffarin.
La conclusion de cette prestation télévisée peut se résumer ainsi :
"Ce que gagnent les banquiers et les traders est indécent, ce que gagnent les smicards suffit". -
Sanchaise Raoul
Pas mal pour une chronique réalisée au poed levé. Judith a sauté son tour??!! Pas de nouvelle,bonne nouvelle, mais là, j'ai comme un gros doute. ASI n'est plus que le fantôme de lui même! -
béji
Crise
Ne vous inquiétez pas [large]ON VA TOUT CHANGER[/large]
pour que rien ne change ... -
YBL
Vous dites que Sarkozy n'a jamais expliqué clairement sa position sur la répartition des bénéfices des entreprises. C'est faux! Il l'a énoncée très clairement lors de son émission "Face a la crise":
La règle Sarkozy c'est "33% pour les salariés / 33% pour l'investissement / 33% pour les actionnaires".
Vous me direz: "c'est une stupidité absolue, qu'on soit de gauche, de droite ou du centre. Il faut être un populiste abruti et ignard pour proférer une telle ineptie". Vous avez raison. Et vu comme la formule (pourtant "sexy") , a immédiatement disparu de la com gouvernementale, on a du lui faire savoir. Si les chiffres sont des moyennes annuelles, comme tout le monde l'a compris, cela élmine toute adaptation budgétaire des entreprises, peu importe la conjoncture. C'est tout aussi con que le bouclier fiscal (instauré parce qu'il fallait garantir un taux d'imposition totalement abstrait de "50%"; je le rappelle). Ca n'a pas empêché notre président de le dire, ni ses nègres de l'écrire, et encore moins ses conseillers de le suggérer.
Il ne bougera pas sur le bouclier fiscal mais il a vite rétropédalé sur le "33/33/33". Devinez qui sont les bénéficiaires du premier et qui auraient été les bénériciaires du second? -
Anthropia
N'oublions pas l'intervention de Dame Parisot, la Brejnevienne, qui s'oppose par tous les moyens.
Je trouve que la question du partage de la valeur ajoutée devrait prendre en compte la taille des entreprises, entre un TOTAL qui n'a pas de problèmes à sauver ses emplois et qui pourrait sans souci améliorer les salaires et une petite entreprise de transport ou de bâtiment qui n'a pas les moyens de résister aux gros donneurs d'ordre ou au dumping des prix ; on ne devrait pas en exiger la même chose. Le fait de tout mélanger empêche une vision claire des choses.
Le problème, c'est que Sarkozy fréquente les nantis, ceux qui craignent pour leur bonus et leurs dividendes.
http://anthropia.blogg.org -
Watson
La répartition des dividendes est en fait un tour de magie, dont seule la gesticulation sakozienne a le secret, digne des plus grands maîtres.
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=137&FP=73175990&E=2K1KTS6PBR4XR&SID=2K1KTS6PBR4XR&New=T&Pic=36&SubE=2C6NU0765OMA -
Jesus Vegas
Dans son édition du 12 février dernier le journal de France 2 a parlé à nouveau des dividendes (en utilisant encore une fois les mêmes gâteaux). D'après les journalistes, seul 2% des bénéfices de Total seront redistribués aux salariés. -
MoOn (® FDC)
Voila le genre de décryptage que l'on attend de @si, félicitations aux auteurs. Ce sujet est bien plus primordial que de savoir si Péan est ou non antisémite. -
Adrien
Je trouve délectable la façon dont Woerth et son homologue chevelu ont de dire "il faut que l'opinion publique mondiale (sic) comprenne que c'est important"... Qu'elle se dépêche, parce que l'opinion privée mondiale a pas que ça à faire!
Je vous invite à (ré)écouter les émissions de Mermet de mardi et mercredi, avec l'ancien directeur du Monde Diplo.