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Ervé
L'apologue de Breivik existe. Il est français.
"Je suis un des écrivains français les plus détestés. Position intéressante, qui fait de moi un être d'exception", déclare le sombre et puant trou du cul. -
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pompastel
A propos du "phénomène" Aurélien Bellanger, article féroce (et fort bien écrit) de Dominique Bry, aujourd'hui dans Médiapart ...
composé de trois parties linéaires à la chronologie plus ennuyeuse qu’un calendrier de l’Avent, La Théorie de l’information déçoit dès les premières pages et sa structure se dévoile plus vite que la strip-teaseuse du peep-show que le personnage principal fréquentera vers la page 108.
Il cite @si en note, pour préciser avoir lu ce qui en était dit ici, après sa rédaction.
http://blogs.mediapart.fr/edition/bookclub/article/270812/la-theorie-de-l-information-c-est-wiki-qui-dit-qu-y-est -
Romano C.
[quote=Laure]François Busnel y consacre son édito dans l'Express, un entretien dans le magazine Lire, son émission sur France inter, et son émission sur France 5.
Mare des cumulards ! Ils accaparent l'espace médiatique.
Les rédacteurs en chef feraient mieux d'embaucher de nouveaux critiques littéraires. -
CC 6500
c'est ça,
y pu le sexe le p'tit dernier!!
ça nous change de Houellebecq... -
pompastel
Les nouvelles publications littéraires à travers le regard pénétrant* d'Eric Chevillard :
(L'autofictif, ce lundi 27 août)
Entre autres bénéfices et privilèges, ma qualité de feuilletoniste du Monde des livres me donne droit à une loge d’où j’assiste gracieusement chaque semaine à une scène de sodomie. Je m’empresse de préciser que j’ignorais cet avantage en acceptant l’emploi ; ce n’est donc pas ce qui m’a décidé.
Mais c’est ainsi ; je jouis à ce poste d’un point de vue tout à fait singulier sur la littérature : jamais les personnages de roman n’avaient si volontiers offert leur trou de balle aux regards et à l’intromission, c’était même à se demander s’ils en étaient pourvus auparavant, s’ils ne cachaient pas honteusement ce vice de conformité sous les crinolines et les redingotes. Cette hypocrisie n’a plus cours. Dans les derniers livres d’Anne Weber, Guillaume de Sardes, Nicolas Rey, Florian Zeller ou Christine Angot – de bons et de mauvais livres, là n’est pas notre propos –, le lecteur rencontre ainsi quelques pages plus étroites, plus resserrées, où il est invité à entrer plus avant dans l’intimité du personnage.
Mais tout de même, quel étrange rassemblement d’auteurs autour du petit orifice ! C’est à croire que nous avons affaire à une grande découverte ; et comme si, après avoir longtemps tâtonné, la littérature mettait enfin dans le mille.
http://l-autofictif.over-blog.com/
*allez, je laisse... -
charlie.lapared
Jour de rentrée (dans les media) : Gallimard, euh, Aurélien Bellanger était l'invité de Voinchet sur France Culture ce matin... -
Varlin
Ce qui est tout de même prodigieux, c'est que les Bourmeau, les Savigneau, les Macé-Scaron (il ne se cache même pas) peuvent continuer à jouer les arbitres des élégances avec toutes les casseroles qu'ils trimbalent derrière eux. Avant, les lépreux prévenaient de leur arrivée avec des crécelles, comme ça les gens pouvaient se barrer. Eux, ils peuvent faire tintinnabuler leur ferblanterie, ils sont toujours pris au sérieux. Mais qui peut bien acheter les Inrock ou Technikart ? Chloé, il me semble qu'elle a dit lire Technikark, mais je crois que c'est parce qu'elle y connait du monde. Je ne crois pas qu'elle prend ce genre de [s]torchon[/s] publication au sérieux. -
Ta belle idiote
Un véritable plaisir que la découverte d'asi. Merci pour cet article, je me posais justement cette question après avoir acheté le Libé et les Inrocks sur la rentrée littéraire...
D'ailleurs l'énorme place consacrée à "La théorie de l'Information" dans Libé n'aura pas suffi à me convaincre, car Sylvain Bourmeau n'a pas caché ceci : "[...] une écriture transparente, un non-style revendiqué ou assumé qui, pour le coup, contraste avec celui, devenu classique, du plus lyrique des écrivains contemporains. Sans doute, ceux qui pensent encore qu'il faut impérativement un style (une langue disent-ils parfois) pour faire de la littérature - comme ils pensent sans doute qu'il faut un bon coup de pinceau pour faire de la peinture- trouveront-ils ce livre plat, voire indigne, insuffisamment littéraire. Tant pis pour eux."
Tant pis pour moi, donc.
Chloé Delaume ne voudrait-elle pas nous conseiller quelques "langues" de la rentrée littéraire ? -
galanga
merci Laure Daussy, très bon article (qui est plus une chronique vers la fin) : un bien bel exemple de construction (par une clique d'incapables, c'est encore mieux) d'une propagande hégémonique (et souvent nombriliste), destinée à empêcher la connaissance de la diversité publiée, en ne parlant que d'un très petit nombre de livres (moins de 10), rarement méritants mais oh combien polémiques pour ces petites cervelles.
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Pourquoi cet effort particulier de Flammarion ? Adam est une prise de guerre de Flammarion (que vient de racheter...Gallimard, le monde est petit) à L'Olivier (filiale de La Martinière, comme le Seuil).
Y'a quelqu'un qui a compris cette phrase ?
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"Les journalistes sont un peu turfistes"
C'est très intéressant d'analyser ce mécanisme médiatique de "turfisme", mais là on ne parle pas de journalistes, mais de "critiques littéraires". En clair, de gens qui croient dur comme fer que, pour chacun, leur avis personnel compte et se doit d'être communiqué au vaste peuple bêlant. Et bien sûr, il s'agit de gens qui, à 99%, n'ont rien d'intéressant à dire, mais qui tiennent particulièrement à le faire savoir.
A chaque fois que l'on parle de critique littéraire, je me remémore la lecture de la critique faite aux "Contemplations" de Victor Hugo par un critique littéraire de l'époque qui disait en substance "voilà un recueil de poèmes largement inintéressant, à part les quelques poèmes où il s'agit de sa fille défunte; ce livre sera très vite oublié, contrairement à la poésie de [Tartempion] qui elle, assurément, restera à la postérité". Le "Tartempion" (j'ai jusqu'à oublié le vrai nom...) est, bien sûr, un auteur aujourd'hui totalement inconnu au bataillon.
Sur le principe de la "rentrée littéraire", il serait bon aussi de le remettre sacrément en question, puisqu'il est le système inventé par les critiques et les grosses maisons d'éditions pour assoir leur hégémonie culturelle et propagandiste. -
Aline Marchetto
Mais à tout hasard si il y a des profs ici ...Comment écris t'on un livre ? On a les idées, l'imagination, mais comment fait t'on pour structurer tout cela et y a t'il des conseils pratiques, car je doutes que cela soit évident. Pour des textes courts en français j'avais de bons résultats, de bonnes idées (d'après la prof !) mais voilà je sais pas écrire et c'est quand même un art non ? Quand j'en lis certains ils sont tellement nazes, vulgaires, nuls ou bizarre que je me dis que je peux tenter ma chance ....Looollll ! -
delphes
Y a-t-il beaucoup de personnes - sur @si, je suis sûre que oui, c'est une question rhétorique - qui achète les livres à leur sortie, en grand format, et à 17 euros... ?
Ou est-ce qu'il existe des gens comme moi qui attendent la sortie en poche, parce que c'est moins cher, et surtout plus transportable ?
A part ma grand-mère dont la vue baisse, et qui a besoin de gros caractères, qui réussit à lire ce type de gros livres ?
Et est-ce qu'il est nécessaire de lire le livre à la sortie ? La problématique pour le cinéma est un peu différente, les films ne restent pas longtemps en salles... Mais les livres ! -
Aline Marchetto
Bon comme d'habitude j'irais a EMMAUS chercher quelques livres de poche de préférence pour quelques € je pourrais lire des livres anciens plus réedités ou "moderne" mais que j'ai pas pu me payer lors des dernières années. Que des poches bien sur, et je les garde pas tous car on se les prête au village. On fait de l'échangisme de bouquins car c'est une passion qui devient couteuse. Et la qualité "moderne" étant ce qu'elle est faisons dans l'économie ou la décroissance. On coupe moins d'arbres et on fait de l'échange gratuit même si c'est anti-commerce.
juste pour rire ? :
Il n'existe qu'une seule littérature elle est à St Germain des prés. Heu ben non ? -
Aline Marchetto
Bah ! ON va encore donner un prix à un livre qui ne le vaux pas ! Le Goncourt et tout ca c'est fini non ou me trompai-je ? -
Francois T
Pourquoi les gens rachètent-ils aussi souvent un roman ? J'en ai un, le même depuis trente ans, et j'en suis très content. -
Sandrine
Question sans doute bête : pourquoi parle-t-on de "roman" s'il s'agit d'une biographie de Xavier Niel? -
yannick G
Oui, il y a plus de livres qui sortent à la rentrée que ne peut en lire un critique, même l'ensemble des critiques littéraires et encore plus, plus de livres que ne peut en accueillir la presse, mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, bien qu'on retrouve plusieurs fois les mêmes, que cela soit mérité ou non, on trouve aussi de la diversité et plus important encore, un coup de projecteur sur les livres en tant que tel.
Comme pour Cannes au cinéma, qui est bien plus intéressant pour sa sélection que pour son palmarès, on ne parle littérature qu'à ce moment-là de l'année dans la presse, alors autant en profiter pour faire son petit marché, ses repérages.
Les inrocks en ont sélectionné en gros, un petit dixième, c'est déjà énorme, et j'en ai déjà repéré quelques-uns qui me tentent pas mal et d'autres que j'ai aussitôt mis dans mon panier ou acheté, comme le dernier Richard Powers, critiqué positivement à la fois dans Télérama et les Inrocks et dont j'ai apprécié deux précédents ouvrages, de quoi passer à la caisse sans inquiétude et plus important encore, avec enthousiasme.
yG -
Ervé
Un bouquin sur Xavier Niel, mon héros ! Ecrit avec l'aide de Wikipédia, ma référence !
Je vais vite le commander sur Amazon, mon fournisseur attitré. -
poisson
Où l'on voit que les critiques ont tellement de comptes à rendre à tout le monde, sauf au lecteur.
On a envie de leur dire "on vous laisse entre vous". Surtout qu'il est facile de continuer à lire des livres sans lire la presse.
Qui lit la presse? Même quand on l'achète, on a du mal. On regarde les images.
J'aime bien les livres qu'on avale d'un coup pendant un voyage en train, il suffisait presque de dire ça pour me convaincre... Mais dans un tweet il est dit "surtout si on est au Monde", le livre est intéressant pour les gens du milieu de l'information, mais pour nous?
Je préférerai la biographie romancée d'un gardien de phare que celle de Niels. (Comme c'est électrifié et commandé à distance, il n'y en a plus de gardien de phare, donc probable que l'auteur sera un vrai écrivain.) -
Damien
Mais qui est cet individu ? Pas tout suivi...
Et c'est Marc Voinchet apparemment, Laure.