Relaxé en appel, Ibrahim Maalouf critique les médias

Loris Guémart - - Silences & censures - Médias traditionnels - 36 commentaires

Depuis mars 2017, le trompettiste était visé par des accusations d'agression sexuelle sur une mineure de 14 ans. Condamné en première instance, puis relaxé en appel, il s'en est pris à la couverture médiatique déséquilibrée de son parcours judiciaire, et pointe l'absence de journaliste à l'audience d'appel.

Pendant plus de trois ans, Ibrahim Maalouf a fait l'objet d'un nombre considérable d'articles décrivant par le menu la procédure judiciaire dont il faisait l'objet. Son procès perdu en première instance avait donné lieu à quelques reportages de journalistes présents à l'audience. Le trompettiste de renom avait fait appel, mais rongeait son frein en lisant la presse, avec le sentiment qu'aucune des interviews données jusque-là ne lui permettait de faire entendre sa vérité : non, il n'avait pas agressé sexuellement une jeune élève de 14 ans dans son studio, non, ce n'est pas lui qui avait posé ses lèvres sur les siennes, non, il ne lui avait pas envoyé de SMS demandant des sextos. Le 8 juillet, il a été relaxé par la cour d'appel de Paris. L'...

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