Recherche médicale : génie ou imposture ? (presse japonaise)

Gilles Klein - - 0 commentaires

Une jeune scientifique japonaise accusée d'avoir truqué ses résultats. Son travail, co-signé par d'autres chercheurs réputés a été publié dans la célèbre revue Nature le 29 janvier dernier. Plusieurs laboratoires, et une commission d'enquête ont tenté sans succès de reproduire ses résultats : la création de sortes de cellules souches polyvalentes qui permettraient d'envisager de récréer des morceaux d'organes endommagés par la maladie.

Son visage s'étale à la Une de la presse japonaise (ci-dessous le Mainichi Shimbun ) : Haruko Obokata est-elle une chercheuse qui a truqué ses résultats, pourtant co-signés par des chercheurs reconnus, ou une géniale découvreuse qui a maladroitement présenté son travail ? Le Wall Street Journaldu 1 er avril parlait même d'accusations de plagiat, non prouvées pour l'instant.

Obokata (30 ans) brillante chercheuse travaillant dans un laboratoire d'Etat est-elle géniale mais maladroite, ou bien a-t-elle falsifié les résultats de cette étude? Cette question taraude toute la presse japonaise. D'abord vu comme révolutionnaire, son article sur la reproduction des cellules publié en janvier dernier dans la revue Nature est désormais sur la sellette.

Hier, dans un grand hôtel d'Osaka, Obokata a tenté de défendre son travail face à une meute de journalistes qui ne l'ont pas ménagée pendant trois heures. Pour elle, les cellules STAP (stimulus-triggered acquisition of pluripotency, acquisition de la pluripotence par stimulus) sont une réalité. Et elles permettraient d'envisager de récréer des morceaux d'organes endommagés par la maladie.

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