ASI Lite
  • Articles
  • Émissions
  • Chroniques
  • Connexion

Pour accéder à la totalité du contenu vous devez vous connecter avec vos identifiants à Arrêt sur Images.
Pour des raisons de sécurité cet accès est restreint pour le moment. Demandez la procédure à l'auteur, François.

  • Glob 31 mars 2012 à 20:41
    Evidemment, il est clair que 15 jours tous les 5 ans où l'on se rapproche un tout petit peu de la démocratie, c'est un gros problème de grille pour les médias.

  • Theoven 30 mars 2012 à 14:54
    "C'est le jeu de la démocratie de l'interroger, pas de lui laisser dire n'importe quoi, on est là pour lui faire préciser les choses" aurait déclaré le présumé journaliste Frédéric Haziza.

    Chiche. Et si nos éditocrates vermoulus appliquaient ce principe aux "gros" candidats, même et y compris leur maître Sarkozy ?!

  • ceci n'est pas un pseudo 30 mars 2012 à 12:48
    Ce qui me rassure, c'est que malgré tous leurs efforts, jusqu'au 29 mai 2005.....
    et tout le mépris exprimé aux monistes....

  • polo 30 mars 2012 à 10:24
    Si Apathie cingle en direct un petit candidat avec des "vous ne servez à rien" rien n'empêche un petit candidat de le prendre en vol et de rétorquer:" à quoi sert un Apathie s'il ne veut parler que des "gros" candidats"?

  • Laurent Martelli 30 mars 2012 à 00:30
    [quote=Hervé Gattegno]"Ça revient à faire semblant de ne pas voir ce qui crève les yeux : il y a cinq candidats qui représentent peu ou prou les grands courants de la vie politique française, et cinq autres qui sont marginaux. Regarder les candidatures avec un critère quantitatif, et non qualitatif, c'est imposer une vision bureaucratique du débat politique."

    Mais de quel débat politique parle-t-il ? Il y a un débat politique dans les médias ? Ca serait bien nouveau ... Un simulacre peut-être, une masquarade certainement. Quoiqu'il en soit, ces messieurs éditocrates devraient s'estimer heureux qu'on n'impose pas de critères qualitatifs sur le débat politique qu'ils font mine de diffuser, parce qu'en terme de qualité on est pas loin du zéro absolu.

    Et il ne vient évidemment pas à l'esprit de ce monsieur, que les candidats marginaux le sont et le restent pour une bonne part du fait qu'en dehors des périodes électorales, il n'y a pas d'égalité de temps d'antenne, ce qui donne un lourd handicap à tout discours s'éloignant un peu des "grands courants de la vie politique française".

    "Nous serons obligés de moins diffuser de politique, c'est le problème de ce système", explique Angotti.

    Ben oui, parce que l'autre solution qui consisterait à diffuser plus de politique en période électorale, vous n'y pensez même pas. Car comme nous l'explique Aphatie :

    Ceci oblige à un bouleversement profond de la grille, à une suppression importante d’émissions auxquelles des millions d’auditeurs sont fidèles. Impossible, sauf à porter un grave préjudice à l’entreprise.

    Vous ne voudriez tout de même pas mettre en danger ces fleurons de l'économie française que sont les "grands" médias ? Bandes d'inconscients !

  • Bob 28 mars 2012 à 21:31
    De blanc je passe à Cheminade grâce aux andouilles de LCP !

  • dwouisdan 28 mars 2012 à 21:08
    L'égalité du temps de parole pendant la campagne officielle, c'est nouveau ? il me semblait que c'était déjà le cas pendant les élections précédentes, me trompé-je ?
    Et personne ne trouvait ça scandaleux à l'époque, même lorsqu'il y avait encore plus de candidats qu'aujourd'hui...

    Merci d'éclairer ma lanterne !

  • AirOne 28 mars 2012 à 18:58
    En somme, quand on demande aux médias de faire leur boulot convenablement, ils hurlent...et méritent donc amplement le mépris et la défiance que leur témoigne une masse grandissante de citoyens.
    Au fond, c'est Laurent Joffrin qui, pensant discréditer Halimi et Bourdieu, avait involontairement le mieux résumé la chose : "pour des auteurs comme Serge Halimi ou Pierre Bourdieu, suivis par des légions de disciples, les médias occidentaux sont une vaste machine à décerveler mise au service du capital pour garantir la pérennité d'un ordre social injuste".

  • gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩) 28 mars 2012 à 18:54
    Ah ben Libé s'y met aussi, tiens : Cheminade : bizarre, vous avez dit bizarre...

  • Fan de canard 28 mars 2012 à 17:50
    Merci pour cet article, Laure Daussy, et aussi et surtout, pour la conclusion:
    " "C'est le jeu de la démocratie de l'interroger, pas de lui laisser dire n'importe quoi, on est là pour lui faire préciser les choses". Heureusement pour les journalistes, le CSA ne leur impose pas, entre "petits" et "grands", d'égalité de pugnacité. "

    Entre autres et en vrac, qu'on peut aussi lire ici:

    «La France est le pays qui travaille le moins.» C'est faux: les salariés français travaillent en moyenne 36,5 heures en 2008 par semaine, contre 34,6 heures en Allemagne, 34,5 heures au Danemark, 35,6 heures en Suède, 33,2 heures en Norvège, et 33,9 heures aux États-Unis. Ces statistiques agrègent temps complet et temps partiel.

    «Les pays qui ont le plus réduit le chômage sont ceux qui ont augmenté le temps de travail». La réalité est ... inverse : Pierre-Alain Muet rappelle que «les pays qui ont le plus réduit leur temps de travail sont ceux qui ont le taux de chômage le plus faible. Les Pays-Bas (4,3 % en mai 2010) ; la Norvège (3,7 %), l'Allemagne (7,5 %), le Danemark (6 %) alors que le taux de chômage harmonisé approche 10 % en France.»

    «Les 35 heures ont détruit la compétitivité». Faux : elle s'est améliorée de 1997 à 2002. Le solde extérieur de la France est redevenu négatif ... depuis 2002.

    «La France est le pays qui taxe le plus les hauts revenus». Faux à nouveau. Grâce aux niches fiscales et à la faible taxation des revenus du capital, le taux d'imposition des plus riches reste faible : «Il est de 25 % pour les 1 000 plus hauts revenus et tombe à moins de 20% pour les 10 plus hauts revenus» note le député Muet. Et le taux d'imposition de Mme Bettencourt est estimé à 20%. Pas plus.

    «La France est le pays qui taxe le plus les entreprises.» Toujours faux. Le taux d'imposition des bénéfices des grosses PME (>500 salariés) est d'environ 20%, et inférieur à 13 % pour les entreprises de plus de 2 000 salariés.

    «Le bouclier fiscal évite de verser plus de 50 % de ce que l'on gagne à l’État.» C'est argument a été maintes fois démonté. le bouclier fiscal protège le patrimoine et la rente, pas le travail.

    «Il existait avant mon élection des contribuables qui payaient 100% d'impôt. C'est-à-dire qu'ils gagnaient 1.000, ils payaient 1.000. » Ce mensonge est l'un des meilleurs, le plus grossier, le plus énorme. Personne, en France, ne paye 100% d'impôt. Lundi soir, David Pujadas n'a même pas relevé. Faut-il rappelé que la tranche la plus élevée de l'impôt sur le revenu est de ... 40% ? Et même en ajoutant la taxation des revenus de l'épargne et du patrimoine (moins imposés que le travail), on ne parvient pas à ce chiffre mirobolant.

    «Le collectif Sauvons la recherche ne s'exprime plus, les chercheurs ne font plus grève». Évidemment, la réponse n'a pas tardé. L'arroseur de l’Élysée s'est fait copieusement arrosé. Le collectif Sauvons la recherche s'est fendu d'un communiqué intitulé: «Aujourd’hui en France quand des chercheurs font grève, seul le chef de l’État croit qu’ils travaillent». Et il a rappelé que l'année 2009 écoulée «a été marquée par une grève dans les universités et organismes de recherche comme on n’en avait pas vu depuis 1968.» Depuis 2007, on recense 1600 mouvements de grèves dans la recherche. La dernière manifestation date ... du 1er juin dernier.

    «En 1997, les socialistes allemands ont supprimé l'impôt sur la fortune en Allemagne». On appellera cela un mensonge par omission : Sarkozy oublie de préciser que les Allemands, socialistes ou pas, n'ont pas supprimé les droits de succession sur l'héritage. Surtout, Sarkozy attribue aux socialistes allemands la décision politique de supprimer leur ISF. Ce n'est pas tout à fait ça : après une décision de leur Cour constitutionnelle du 22 juin 1995, les Allemands ont renoncé à leur ISF. De surcroît, cette décision de la Cour a été invalidée par une autre décision de justice depuis.

    «Le bouclier fiscal existe en Allemagne depuis plus de vingt ans». Sarkozy récidive. Il n'y a pas de bouclier fiscal en Allemagne. Le président français, qui paraît-il use de Facebook, pourrait-il prendre la peine de regarder sur le Net à quel point cette récidive mensongère finit par amuser la galerie ?

    «En 2008, les socialistes espagnols ont supprimé l'impôt sur la fortune en Espagne.» José-Luis Zapatero a rétabli une forte imposition sur le patrimoine depuis mars dernier, crise oblige.

    «Il n'y a aucune raison que l’État s'impose une gestion rigoureuse et que les collectivités territoriales, notamment les régions, continuent une politique d'augmentation du nombre de fonctionnaires: 34.000 chaque année depuis 10 ans à compétence constante». Ainsi Sarkozy voulait-il dénoncer l'inflation des budgets régionaux. Le socialiste Martin Malvy, porte-parole de l'Association des régions de France (ARF) lui a répondu : l’État a transféré 80 000 fonctionnaires aux Régions ces dernières années.

    Pour le défendre, Nicolas Sarkozy a qualifié le procureur de Nanterre de «juge». C'est faux. Il est procureur. C'est d'ailleurs toute la différence. Un procureur dépend du parquet, c'est-à-dire du ministère de la Justice. Un juge est indépendant.

    Le taux de chômage en France serait de 9,5%, et non pas de 10%. C'est faux. Il faut être précis, comme l'a rappelé Nicolas Sarkozy à David Pujadas. Le taux de chômage en France (Outre-mer comprise) est de 9,9% selon l'Insee.

    Au début de son intervention, Sarkozy cite le «rapport extrêmement fouillé de l'inspection des finances» au sujet de l'éventuelle intervention d'Eric Woerth dans l'examen de la situation fiscale de Mme Bettencourt. Le rapport n'est pas de l'IGF mais de la seule responsabilité de son directeur, comme ce dernier le rappelle en préambule. De surcroît, il ne contient que 12 pages, et multiplie les précautions d'usage à cause du faible délai imparti à l'enquête (10 jours).

    Aucune enquête sur les soupçons de conflit d'intérêt du couple Woerth ni sur le financement politique illégal n'a été conduite à ce jour.

    A propos de la nomination des patrons de l'audiovisuel public, Sarkozy explique que ces nominations sont soumises à l'approbation des commissions culturelles du Sénat et de l'Assemblée Nationale. C'est faux. Ces deux commissions ont un droit de veto, au 3 cinquièmes. Elles n'approuvent rien. Bien au contraire, un obstacle majeur (3/5èmes de vote) leur est imposé si elles veulent contester la décision du Chef.

    «En 35 ans, jamais on ne m'a accusé de quoique que ce soit de sérieux.» Sarkozy oublie simplement le Karachigate, et ces accusations émanant de la police luxembourgeoise. Rien que ça.

    Selon Nicolas Sarkozy, la prise en compte de la pénibilité dans sa réforme des retraites, serait «un droit nouveau». C'est faux. Le principe même des régimes spéciaux des cheminots, des mineurs, et d'un certain nombre de professions jugées physiquement éprouvantes était cette prise en compte de la pénibilité. Sarkozy, qui se félicite de les avoir abroger (ce qui est également partiellement faux, mais c'est un autre sujet), devrait s'en souvenir...

    Lundi soir, Sarkozy s'indignait aussi qu'on le soupçonne d'être allé chercher des enveloppes d'espèces chez le couple Bettencourt. Effectivement, certaines enveloppes étaient directement portées au siège de l'UMP, sur instruction du trésorier Eric Woerth. Mais cela, c'est la révélation du jour. Malgré ses efforts, le Sarkogate continue.


    Vu évidemment que la liste n'est pas exhaustive depuis 2002, il y a de quoi en faire, des émissions à heure de grande écoute, sur le sujet "mensonges des politiques sous la bienveillance du journalisme de prime time".

  • rscarcpac 28 mars 2012 à 16:14
    A noter que cette nuit vers 1h du mat, on avait droit à un long extrait du meeting de Mélenchon à Lille sur France Info (introduit en annonçant plusieurs milliers de participants alors qu'ils étaient 23 000).

    Savez vous si c'est une pratique courante sur France Info ? Ou si ils la réservent aux candidats qui leur déplaisent ?

  • Winston Smith : misanthrope 28 mars 2012 à 15:38
    je crois avoir deviné le sujet de l'émission de vendredi :)
    bon sinon puisqu'on parle de candidats et de campagne électorale, voici un petit lien salutaire pour démolir le discours du FN et de l'UMP sur l'immigration: http://www.mediapart.fr/content/immigration-trois-films-danimation-contre-les-idees-recues

  • Gato 28 mars 2012 à 15:00
    Un régal cette interview de Cheminade! Merci pour le lien!
    Un modèle de "chien de garde" de la part des journalistes
    et un modèle de calme de la part de Cheminade !

  • Bebs 28 mars 2012 à 14:18
    Dans cette période pré électorale, il serait sain d'également décompter le temps de parole des éditorialistes après qu'ils aient déclarés officiellement pour qui ils votent.
    Si une telle mesure était appliquée, les représentants officiels PS et UMP ne pourraient plus s'exprimer dans lémédias faute de temps.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 28 mars 2012 à 14:17

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Yanne 28 mars 2012 à 13:52
    C'est encore Orwell qui semblera avoir le dernier mot dans la Ferme des Animaux, qui est un des meilleurs livres qui ait jamais été écrit sur l'action politique : tous (les animaux) sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.

  • Joan38 28 mars 2012 à 13:52
    J'ai écouté l'émission Radio France Politique une fois avec JL Mélenchon et une fois avec 3 candidats "à égalité de temps de parole" dont Jacques Cheminade.

    Je ne m'intéressais déjà plus à la télévision, je pense que je ne suivrais la campagne électorale que sur les déclarations des candidats en direct (sur le web ou à l'occasion de rencontre dans l'espace public).

    Ces journalistes ne servent à rien. Ils n'informent pas dans ces entretiens, ils sont trop moralistes, condescendants et inquisiteurs.

  • RB 28 mars 2012 à 13:30
    Il a du mérite à garder son calme le gars Cheminade.

    Moi à sa place, devant un tel parterre de têtes de c***, j'en aurai pris un pour frapper sur les autres.

    On se demande si c'est une interview ou un procés. Encore des cartes de presse usurpées.

    NB : Je n'ai aucune intention de voter J. Cheminade, je ne sais même pas quelles sont ses idées, mais bafouer d'une telle manière le débat démocratique est vraiment lamentable, même Marine Le Pen n'est pas soumise à un tel traitement (qui resterait de toute façon inadmissible).

  • AA 28 mars 2012 à 13:08
    Qui a reparlé de DSK ? C'est du temps d'antenne décompté à l'UMP ou au PS ?

  • DanetteOchoc 28 mars 2012 à 12:37
    Bande de c****ards.
    C'est tout ce qu'il y a à dire.

    Extraordinaire à quel point ce qui reste de la démocratie est quotidiennement piétiné par les éditorialistes et journalistes politiques.
    Absolument navrant. Une fois de plus la preuve que la presse est fondamentalement totalement dénuée d'intérêt et que seules les médias de marge et sources institutionnelles (débats parlementaires, sénatoriaux, rapports de l'ONU, de l'OCDE) apportent encore de l'information politique.

    Le reste n'est qu'écume, petit calcul mesquin et rhétorique usée jusqu'à la corde.


Dossiers - Thèmes - Auteurs

Ce site open-source affiche les contenus d'Arrêt sur images d'une manière optimisé sur mobile. Non affilié à Arrêt sur images. Créé par @francois2metz. Voici la documentation de l'API.