smurf 8 mai 2024 à 14:56

Surtout, au-delà des erreurs sur les chiffres, on oublie de préciser que ces amendes sont payées par des gens qui enfreignent la loi. Mais, curieusement, les médias les plus prompts à prôner la tolérance zéro en matière de sécurité (3400 morts par an, les accidents de la route, sans compter les blessés avec souvent des séquelles à vie) sont souvent les premiers à critiquer les mesures pour améliorer la sécurité routière.

Alors, certes, les radars ne résoudront pas tout. Il est facile de se faire flasher (surtout pour les gros rouleurs) sans pour autant être un délinquant de la route.

Mais, présenter les radars comme un "pactole", cela me paraît très tendancieux.. Derrière ce mot, on entend presque "racket" comme si l'état prélevait en douce l'argent des Français. Et on en oublie l'objectif essentiel de la sécurité routière.

Sans compter qu'à l'heure où on nous parle de déficit public qu'il faut réduire absolument (souvent dans les mêmes médias), je préfère que l'état gagne un peu plus d'argent avec les radars qu'en diminuant les allocations chômage.

Jiemo 7 mai 2024 à 22:28

691 M€ fléché "désendettement" , comique , et si l'on ajoute 1284 M€ "budget général" , ça devient du pur burlesque !

Jiemo 7 mai 2024 à 22:25

Une précision est peut être nécessaire: "LFI" et "LFG" , qu'est ce ?

Paddy 7 mai 2024 à 22:03

Excellente phrase de conclusion :-) Pour ce qui est du relais d'informations fausses ou déformées, il faut bien dire que pour impressionner le bon peuple, rien de tel que de bons gros chiffres qui claquent ! Et puis c'est bien connu, les radars, ça ne verbalise que les chauffards, dont tout un chacun, devant son écran, considère évidemment ne pas faire partie.

Ksenia 7 mai 2024 à 19:00

Deux milliards de recettes. 

Si c'est pour financer les augmentations de salaire du personnel hospitalier, des enseignants, des fonctionnaires, du RSA ou des allocations chômage...

Ah non, me dit on dans l'oreillette, ça servira à l'achat de matériel de répression de la police , à envoyer des armes à Israël,  à diminuer l'impôt des nantis.

Et peut être à payer les frais d'avocats de tous les ministres en difficulté avec la justice.