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Amoklaüfer
Entre Raguenel, Mabrouk, Waintraub et Ornellas, ils vont être gâtés les 2-3 auditeurs dont le transistor est resté bloqué sur Europe 1 ("dernière des généralistes, derrière France Inter, RTL, France Bleu et RMC, avec une audience cumulée de seulement 5 % en novembre-décembre 2020, selon Médiamétrie").
Quand est-ce que vous faites un sort à France Inter et France Culture? Ces forteresses, jadis apparemment imprenables, sont assaillies de toutes parts par des éditorialistes de droite (Polonly), des philosophes réactionnaires (Finke), des journalistes macronistes (Salamé) et Guillaume Erner a un ego qui prend trop de place dans mon salon.
Ça bronche pas dans les rédactions?
Je me sens un peu orphelin avec tout ça, quelle radio peut-on bien écouter le matin quand on est de gauche?
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Thomas
Merci pour l'article.
" au cas où l'auditeur aurait l'impression (compréhensible) que Raguenel reprend cette analyse à son compte "
Vous abusez un peu sur ce coup là.
1. Dans l'extrait que vous nous donnez à entendre, l'intervention de L. de Raguenel est introduite clairement par le journaliste en face, il s'agit bien de "conseillers du gouvernement" qui sont "dubitatifs". L'échec, c'est bien eux qui en parlent puisque dans la phrase suivante on rappelle qu'"il poursuivent" [leur analyse]. C'est donc bien de leurd mots qu'on est en train de parler
2. Le journaliste en face relance une fois avec "vos interlocuteurs"
3. L. de Raguenel dit "mes interlocuteurs soulignent", puis "toujours selon nos sources".
4. [Comme vous l'indiquez:] le journaliste en face reprécise une dernière fois les choses en fin de papier.
Les "sources" et les "interlocuteurs" sont évidemment lesdits conseillers.
Et tout ça en 1'48". Je n'appelle pas ça "donner l'impression qu'on reprend une analyse à son compte". J'imagine plutôt qu'il était, comme vous l'indiquez, sous surveillance exigeante de la rédaction, que le papier a été relu, et que les clarifications ont été actées à temps dans la bouche de l'un et de l'autre, en mode ceinture et bretelle, pour éviter toute critique.
Pour éviter tout malentendu, sur le fond, je précise que (1) je ne doute absolument pas que L. de Raguenel soit un agent de droitisation forte de l'antenne (et que ça pue), que (2) ces "analyses" (soupir), qu'elles soient de lui ou des conseillers de Macron sont a vomir, le journaliste en face a bien fait de rappeler qu'elles sont discutables et enfin que (3) je trouve aussi fou que cette épisode ait donné lieu à une convocation du journaliste en face de L. de Raguenel. Ce dernier a-t-il été vexé par le surlignage final par le journaliste en face, alors qu'il pensait avoir donné des gages en parlant de ses "interlocuteurs" et "sources" ? Possible, même si ca n'excuse rien, on est d'accord.
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Vacinenkov
Sinon, c'est vrai que quand c'est le marché qui détermine qui détient les médias, ces derniers sont effectivement plus libres que si c'est l'Etat hein!
Informer, orienter les consciences est un pouvoir. Il peut être mis au service d'une puissance dominante ou encore être un contre pouvoir indépendant des pressions extérieures.
"Nous" avons fait notre choix apparemment...
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Max Médio
Louis Marie Cyril Servane de RAGUENEL de MONTMOREL : Responsable des réseaux sociaux de la police au Ministère de l'Intérieur, puis Rédacteur en chef Internet du groupe Valmonde & Cie, puis Rédacteur en chef de Valeurs Actuelles
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Max Médio
Le couple Bolloré-Raguenel font tellement fuir l'intelligence qu'il leur faut proposer 85 000 euros à un.e journaliste débutant.e pour le/la convaincre d'accepter venir se compromettre chez eux.