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zozefine
à l'écoute du débat d'hier, cette affligeante bataille de polochons verbaux m'a juste confortée dans le désir "joyeux" que l'abstention soit la plus grande possible.
le FN a bien fait le job pour lequel il est tellement bien outillé et mis en avant par les médias et les politiques : le job de repoussoir vers une droite effrénée mais ne prononçant que peu des mots-qui-fâchent a magnifiquement fonctionné hier. le pHaine a juste été ce qu'il fallait de nulle et minable pour refroidir une partie des gens qui hésitaient. le piège est bien huilé.
et c'est formidable, la famille pourra servir encore plusieurs générations. derrière marine, marion, qui, elle, devra donner beaucoup en 2022 à la cause d'épouvantail-au-loup-au-loup, parce que 5 ans de miroir aux alouettes néo-libéralisme en avant toute ne fera que précipiter encore plus les gens en colère vers le FN. mais vu ce que dit ce petit poison, ça lui sera pas trop difficile. -
XX
C'est vrai qu'une présidentielle sans débat, c'est comme un Koh-Lanta sans l'épreuve finale des poteaux. Pas de petites phrases dont se délecter durant des décennies, pas de décryptage pour savoir qui a gagné, pas de débat pour savoir qui était le mieux habillé, pas de livre de souvenirs écrit par Duhamel, Elkabbach et les autres momies du PAF.
Le bronzage de JFK face à un Nixon dégoulinant de sueur, le monopole du coeur de Giscard, la revanche de Miterrand en 1981, l'allusion de Chirac à la relation Cotta/Miterrand lors du débat 1988 (sans doute consommée entre deux lettres d'amour enflammées à Mlle Pingeot mère) : que de grands moments de politique ! -
Le Zast
Troublante révélation du passé, c'était il y a 15 ans, en 2002, un "petit candidat" faisait perdre leurs temps à ces grands journalistes :
Daniel Gluckstein sur FR2
Wow ! Mais wow wow wow [(c) Georges Eddy] !
Ce Daniel-ci, est juste en train de préfigurer l'élection de... 2017 ! Il est à la fois Asselineau, Poutou, Lassalle et NDA, voire Mélenchon, tout ça, le gars à lui tout seul!, devant ces pauvres types que l'on voit encore (Mazerolle, Leclerc et Wittenberg : mais pitié, cela va-t-il changer un jour ?!).
En France, 15 années ne sont pas suffisantes pour le changement.
C'est désespérant. -
emilie bouyer
A l'époque on avait apprécié l'attitude de Chirac. Quinze ans après on accepte un débat qui expose les thèses du Front de Le Pen. Le père, non... la fille, oui. Qu'est-ce qui a changé ? la capacité qu'a aujourd'hui "le peuple de France", comme elle dit, à écouter les horreurs racistes et les âneries en tous genres de cette famille. Et il y a l'autre qui se pointe, la jeune, qui est pire, si c'est possible. -
Pierre38330
"Pas plus que je n'ai accepté dans le passé d'alliance avec le Front National, et ceci quel qu'en soit le prix politique. Pas plus que je ne l'ai accepté par le passé, je n'accepterai demain de débat avec son représentant (...) Je ne peux pas accepter la banalisation de l'intolérance et de la haine".
Ne pas oublier que Chirac était la quintescence de la bête politique.
Qu'il savait qu'il serait élu et qu'il avait là une occasion inespérée de se refaire un bon vieux vernis de démocrate-héritier-du-gaullisme-de-la-résistance.
Il ne pouvait as accepter la banalisation de l'intolérance et de la haine. Il semble s'être accomodé de la banalisation du FN.
Je m'en fous en mai 2002 j'ai voté nul de chez nul.