Pub évoquant l'affaire DSK retirée

Gilles Klein - - (In)visibilités - 0 commentaires

"Hôtel en France jusqu'à -50%, service de chambre inclus." Le slogan s'accompagnait de l'image d'une femme de chambre de dos face au lit. Cette publicité du site Lastminute, publiée lundi, a été retirée rapidement...

"Une publicité sexiste de LastMinute.com est signalée aux Chiennes de garde (...) Le nom de cette image était "fbp_dsk_bis_01" ça ne s'invente pas !", souligne le blog "Le féminin l'emporte".

Le site LesNouvellesNews reproduit la publicité et commente : "Avec «l’affaire DSK» et sa minimisation par les «intellectuels» sur fond de «il n’y a pas mort d’homme» et «troussage de domestiques», un début de commencement de prise de conscience du machisme ambiant semblait se faire jour. Certains médias sont même passés pas très loin de la repentance… Un collectif d’associations a publié un manifeste et organisé un rassemblement le 22 mai pour dire qu’il était temps d’en finir avec ces mots qui banalisent la violence faite aux femmes et la misogynie. Des mots qui font mal aux femmes. Et patatras, voici que des images prennent le relais des mots. Une pub à base de stéréotype sexiste voire d’incitation au viol prend le relais.

Laurence Parisot, la présidente du Medef, dans sa croisade contre le sexisme veut enfin s’attaquer aussi à la publicité. Vaste programme! Si le sexisme de certaines de nos publicités françaises choquent souvent les étrangers, en France, il reste perçu comme un trait d'humour et les associations qui le dénoncent sont souvent décriées... Y aura-t-il un avant et un après DSK sur la pub ?"

Publicité LastMinute

Mardi, LastMinute a retiré sa pub.Sur sa page Facebook, l'entreprise a réagit à une critique en répondant: "Nous regrettons sincèrement que cette communication vous ait choquée et nous tenons à vous présenter nos excuses. Notre volonté n’était en aucun cas de véhiculer ce message.Nous avons voulu être créatifs et nous sommes peut-être allés un peu loin."

Voilà qui n'a pas convaincu Les Nouvelles news: "Sur facebook, le voyagiste fait répondre ce que répondent le plus souvent les auteurs de publicités sexistes, sans se remetre en question", signalent Les Nouvelles news."

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