Procès Le Scouarnec : "vulnérabilité chimique", la notion oubliée ?

Alizée Vincent - - Déontologie - 4 commentaires

Le procès de Joël Le Scouarnec, ex-chirurgien accusé d'agressions sexuelles et de viols sur de multiples patient·es, pourrait permettre de vulgariser la notion de "vulnérabilité chimique". Pourtant, le terme n'est pas - ou très peu - utilisé par les médias, lorsqu'il n'est pas confondu avec celui de "soumission chimique". Derrière ce non-dit, et cette confusion : des justifications défendables. D'autres, moins.

Le procès de Joël Le Scouarnec pourrait être à la "vulnérabilité chimique" ce que le procès de Dominique Pélicot a été à la "soumission chimique" : une occasion de faire connaître au grand public une notion importante dans la prévention des violences sexuelles. Ce n'est, jusqu'ici, pas le cas. Et cela s'explique pour des raisons plus ou moins solides.

Comme l'écrit France info, dans le procès de Joël Le Scouarnec - cet ancien chirurgien accusé d'agressions sexuelles et de viols sur de multiples patient·es - "une grande partie des 299 victimes recensées étaient sous anesthésie générale ou en phase de réveil lors des agressions sexuelles et viols décrits par Joël Le Scouarnec dans ses carnets". Le cas de figure correspond à la défini...

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