Presse GB : le papier licencie, le web embauche
Gilles Klein - - 0 commentairesLe quotidien britannique Telegraph supprime des postes pour sa version papier et embauche pour sa version web remarquent le Guardian et le Financial Times. Mais le solde est négatif : le nombre total d'emplois baisse, comme c'est aussi le cas pour le Financial Times.
Le Telegraph Media Group (TMG) qui publie le Daily Telegraph et le Sunday Telegraph annonce dans une lettre à son personnel qu'il supprime 80 postes éditoriaux parmi les 600 journalistes actuels (dont 100 basés à l'étranger). Il s'agit de ne plus séparer le quotidien et sa version dominicale pour aboutir à une rédaction unique opérationnelle 24 h sur 24, 7 jours sur 7 signale Reuters, comme c'est déja le cas pour son concurrent l'Independent, ou pour le Sun souligne le Guardian. La suppression d'emploi concerne 14% des effectifs dédiés à la version imprimée du Telegraph. La diffusion du journal a baissé, alors que le trafic du site a augmenté de 11% en janvier, par rapport au mois précédent, atteignant 3,1 millions de visiteurs uniques par jour. |  |
 | Fin janvier 2013, le quotidien économique britannique Financial Times (qui va célébrer son 125e anniversaire) annoncait la suppression de 35 postes de la version imprimée, et l'embauche de 10 journalistes dédiés à la version Web. Soit un solde négatif qui aboutit à la suppression de 25 postes. Son rédacteur en chef, Lionel Barber expliquait "Nous devons nous assurer de servir d'abord l'édition numérique en premier, et l'édition imprimée en second". Là encore, on constate une baisse de la diffusion imprimée. Des évènements qui pourraient aussi se produire, ici, en France. En effet, pour la première fois, cette année, les ventes numériques de la presse ont compensé les pertes de ventes papier. 2013 pourrait même voir ces deux courbes se croiser. @si vous l'avait raconté en détail ici. Au point d'imaginer une réorientation totale des rédactions vers les versions numériques ? |