Présidentielle : le "oui mais" de Juppé décortiqué par les médias

Manuel Vicuña - - 21 commentaires

Chut ! C'est une histoire de gros sous

Juppé l'a dit à sa garde rapprochée qui le repète aux journalistes. Il est "prêt" à prendre la relève de Fillon, plus que jamais isolé mais décidé à se maintenir. Juppé sauveur de la droite, oui, mais à une condition : si et seulement si le maire de Bordeaux obtient le feu vert de Fillon. Question de loyauté envers le vainqueur de la primaire élu haut la main en novembre ? Façon d'éviter de déclencher une guerre fratricide à droite ? Journaux et télés décortiquent le "oui mais" de Juppé. En oubliant pour certains la raison pour laquelle Juppé et ses soutiens ont besoin de l’aval de Fillon pour prendre la relève : le candidat Fillon est assis sur un magot de campagne de près de 9,5 millions d'euros, engrangés pendant la primaire, que rien ne l'oblige à céder.

Le Parisien, 3 mars 2017

Alain Juppé, en sauveur de la droite ? Depuis 48 heures, l’option d’une candidature Juppé en lieu et place de celle de François Fillon est décortiquée par tous les rubriquards politiques. Pas une heure sans que l’organigramme de campagne de Fillon ne connaisse une nouvelle désertion. Ni sans qu’un élu de droite ne prenne position en faveur d’une candidature du maire de Bordeaux. Juppé justement serait dans "les starting-blocks" nous expliquent ici Les Echos, là LCI, dans le concert des dépêches. Juppé, prêt à prendre le relais d’un Fillon en bout de course, plombé par le dernie...

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