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reginald
Mes chers amis, si plus de 50% d'entre vous (nous ?) n'avaient pas voté ''oui'' à Marstrich, nous n'en serions pas là.
Vous avez voté pour la dérégulation ? et bien maintenant elle est là, en pleine bouille. Voilà, ça c'est la libre concurence. Fallait voter ''non''.
J'ai sincerement de la peine pour le pauvre bougre qui a voté non et qui prend ça sur le nez, mais pour tous les autres : c'est bien fait.
On vous l'avait dit mais on était des salops, voire des nationnalistes Lepenistes à l'époque, . (n'est-ce pas M. Daniel Schneidermann ???)
Vous avez aimé Marstrich ? Vous adorerez Lisbonnes... et malgrés tout, on vous dira que c'est parce q'il n'y a pas assez d'europe et vous le croirez (pour certains). -
txo
Le problème sous-jacent de FT est si complexe qu'il faudrait plus qu'un épais rapport ou l'écume médiatique produite par la scénarisation douteuse de désespoirs personnels finissant mal ou le remplacement sacrificiel des postes directoriaux exposés, pour dessiner de manière congrue le périmètre d'un questionnement pertinent au sujet de cette "entreprise-monde" que l'anecdote rapportée ici ne parvient pas à épuiser et, ajouterais-je, même pas à esquisser. L'article pour savoureux qu'il soit, constitue un brouillage de plus par rapport à l'étude de cette "racine" des télécommunications en France.
Malgré cette complexité, il est néanmoins une ou deux pistes fondamentales comme la persistance dans le dogme impensé que les communications militaires devraient rester l'épine dorsale de cette entreprise-monde pour cause de régulation du développement de l'infrastructure par la maîtrise de la commande publique structurante car "l'effet Norbert Segard" reste LE lampion vacillant qui éclaire la nuit des décideurs ne sachant plus à quel saint se vouer ; ou la place de Transpac dans l'organigramme comme parangon de toutes ces sortes de tropismes colberto-maurrassien qui ne sont jamais examinés parce que connus (et parfois incomplétement) de rares spécialistes. Dans une autre vie - telle que la définisse les technocrates qui raccrochent les gants - avec d'autres, nous proposions de travailler à une géographie des télécommunications, hors cadre militaire ; une fin de non recevoir a accueilli notre enthousiasme, pour d'illusoires "raisons de sécurité" - on aura préféré - sans le dire - l'aléa que ce soit les "sachants" qui auto-produisent leur épistémé.
La situation actuelle avec son cortège de drames véritables et d'irritations quotidiennes est le symptôme de cet impensé qu'Hadopi 2.0 couronne comme Kether couronne l'arbre séphirotique. Cette économie de l'impensé est la plus grand faute (même pas ?) que nos législateurs inscrivent à l'ordre du jour de la République. Quoique mal née, les décrets d'applications de cette loi ne manqueront pas d'être publiés bien vite pour donner corps à la régression de la pensée qu'elle représente et cela malgré la factualité de sa conformité constitutionnelle.
Rétrospectivement, nous hésiterons à dater l'heure crépusculaire avec celle de la mise en application d'Hadopi 2.0, il est vrai que nous aurons le choix : Loppsi,…
Dans une certaine tradition spirituelle, il faut que deux étoiles soient visibles pour ouvrir la temporalité festive, ici le chiffre deux subroge le phénomène stellaire dans ces effets bénéfiques au profit d'un déclin intellectuel tangible et à ceux que heurterait la liaison, en apparence artificielle, presque "trolleuse", entre FT et Hadopi 2.0, j'affirme qu'elle témoigne de notre refus collectif de penser ce que la communication réclame d'intelligence collective et ouvre d'opportunités pour aborder le siècle des clones et des robots. -
didierR
Deux aventures un peu identique.
Mon filtre adsl grille après un orage. Le gars de france telecom me le change mais ne me facture pas les45 euros de frais de déplacement comme il le devrait en me disant "comme vous êtes chez wanadoo...".
Au bout de 2 ans chez orange mobile, j'envisage de changer de téléphone. L'iPhone me plait bien, mais il est à 100 euros pour les nouveaux abonnés et à 550-100 pour les anciens comme moi (100 euros de réduction grâce aux points accumulés en 2 ans).
Je contacte le service client pour expliquer que je compte allez chez la concurrence pour avoir un iPhone a un prix raisonnable et demande la procédure pour mettre fin au contrat. On me l'explique calmement.
Je pense qu'on va tenter de me convaincre de rester.
Nana, aucun appel et je passe chez les concurrents.
Une semaine après les avoir quitté, une gentille dame d'Orange m'appelle pour m'offrir de nouvelles options. Je l'informe que je ne suis plus client??? Elle me dit que leur base de données à quelques semaines de retard. Alors que je m'apprête à lui expliquer la raison de mon départ, elle me raccroche au nez.
Aucun de mes interlocuteurs n'avaient, dans ses objectifs de conserver un client. L'un devait sans doute répondre avec le sourire en moins de 60 secondes, le second de fourguer des options.
Conclusion, un vieux client des PTT, P&T et france telecom quitte orange sans regret. Sauf pour ceux qui aimaient l'idée d'un service public, au service du public... -
echap
il faut relater ce genre d'expérience dans asi, sinon qui le fera:; certainement pas dans les médias traditionnels où l'on dénigre les services publics à longueur d'année! beaucoup " de clients" ont souhaité la privatisation de certaines entreprises publiques ( j'en suis témoin, étant employé de l'une d'elles) pensant que cela réglerait certains "dysfonctionnements"... ils vont s'en mordre les doigts car on assiste à une dégradation des services rendus : il faut faire des profits.....! -
Djac Baweur
Je comprends qu'@si veuille promouvoir l'activité du forum.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que la privatisation des services publics est une erreur, et que le monde de l'entreprise privé n'est pas rose.
Mais je reste perplexe quant à la mise en avant ici de ce message particulier, présenté comme une sorte d'éditorial complémentaire à la rédaction d'@si, quelque chose comme ça. Or il me semble là qu'on tombe tout à fait dans ce qu'@si peut dénoncer chez les autres médias, à savoir quelque chose comme la logique du micro-trottoir.
Demandez à avoir des anecdotes montrant l'inefficacité et la lourdeur des services publics - vous en aurez des tonnes, toutes aussi parlantes que la mésaventure de Fred B. Demandez à avoir des anecdotes montrant l'efficacité des services publics donnés au privé - vous en aurez aussi des tas, moi le premier, par exemple, à propos d'un commercial de France Télécom qui m'avait renseigné en long, en large et en travers, pour une bête demande de conseil, sans commission à la clef (tant il est vrai aussi que la relation clientèle, dans la logique du privé, peut être tout à fait déterminante en terme de concurrence).
Une anecdote racontée dans un forum c'est une chose, une chronique ou un éditorial sur @si c'est - ça devrait - être autre chose.
Un problème tel que le questionnement service public versus entreprise privée, ça demanderait à être étayé par une étude de fond, sur les mécanismes structurels des deux logiques.
Ainsi, dans le texte qui nous occupe, rendre la seule relation et le seule service au client comme point clef voulant démontrer l'innanité du privé me semble à la fois un brin démago, et manquant de recul (les meilleures raisons de garder publics certains services étant, par exemple, dans l'indépendance du public des marchés financiers, et donc de risques systémiques tels qu'on l'a vu dans la crise récente - ou encore de maintenir des services non rentables mais pourtant utiles).
De même, brandir "service public" comme baguette magique qui résoudrait tout nos maux apparaît comme un tantinet simpliste, en refusant de s'interroger sur le bien-fondé d'un a priori positif présenté de manière sous-jacente comme évident - or, la lourdeur des procédures, le manque de compétences à des postes pourtant haut placés (parce que les gens compétents, genre HEC, ne veulent souvent pas aller dans le public, et pas seulement pour de simples raisons salariales, mais aussi parce que les gestions d'équipe et de projets sont réputées infernales et contre-productives dans le public), le manque de motivation généré par un système bureaucratique, font que dire "service public" ne suffit certainement pas ; il y a sans doute à réfléchir dans des voies peut-être alternatives à l'opposition tranchée et binaire entre service public (compris comme "à l'ancienne") et entreprise privée (compris comme "soumis à un libre marché concurrentiel").
De plus, comme l'ont noté d'autres, on se demande quelle est exactement la ligne éditoriale d'@si. Il y a le dit et le non-dit : il s'agit officiellement de critique de médias, mais on ne sait pas trop si il n'y aurait pas, disons, velléité à élargir...
Ce n'est pas un problème en soi, mais autant le dire franchement... :o) -
Antoine BENOIT
Je dois être idiot.
1- "Il y a trop de fonctionnaire parce que cela coûte trop cher à l'état". Lequel est obligé de s'endetter.
bon. Qui finance l'état ? Nous. Donc nous nous endettons.
2- Basculer cette charge vers le privé fera faire des économies à l'état.
bah logique [encore qu'il faut admettre que la façon de travailler du privé n'entraine pas au final de sur-coût pour l'état].
Pour autant que les impots ne diminuent pas (si l'état perd la dépense mais aussi la recette le bilan est nul), et que les restructurations des services privatisés ne mette aucun de ces ex-fonctionnaire au chomage (on voit mal comment).
3- Les entreprises privées qui payeront ces ex-fonctionnaires privatisés, a qui factureront-elles le service ?
A Nous. Donc nos charges vont augmenter, sans qu'il y ai de baisse d'impot. Donc nous nous endettons.
Conclusion: pour ne pas nous endetter, endettons-nous !
Si on ajoute à ça que L'entreprise cherchera necessairement à faire des profits et donc à augmenter le prix des services et/ou à licencier, alors je vois pas comment privatiser les services publiques va nous faire faire des économies. -
Ignatius Reilly
aussi, à un niveau plus large que le pays retenez bien cela : un service public est indélocalisable !!
il ne peut y avoir fuite des capitaux sous le pretexte de la trop lourde fiscalité, QUE si ces capitaux sont privés...
Autrement dit, privatiser == baisser les impots == augmenter les inégalités == faire de notre société une jungle infernale
L'eau, lair, l'electricité, l'éducation, la santé, la recherche, l'information, et j'en oublie, sont à nous, ou plus exactement à personne. De quel droit fondamental s'approprient ils l'environnement, la santé, les gènes, les plantes, etc...?
L'argent n'est pas notre but fondamental ; le bonheur de tous les êtres, si.
....
Liberté, égalité, fraternité qu'ils disaient... -
Séb
@si qui vire dans le faits divers maintenant... et à une genéralistation de ces faits divers... On aura tout vu -
Paske D'Façon
A l'écoute, il semble que le DS soit old-school... Y paraît qu'il va donner des primes à ses intervenants... Mais pourquoi des primes, pourquoi pas du salaire ? La dérive est proche, je ne veux pas ça de MON asi qui est SA(su) petite entreprise. Je ne veux pas qu'avec mes sous, soit entretenue ou développée une entreprise moderne, non, moderniste… -
dominique macrez
Bonjour à tous,
Merci beaucoup pour cette émission qui cadre totalement avec mes cours actuellement (le stress au travail). Rares sont les émissions qui ne me captivent pas, (ex : celle de la semaine dernière sur le satanisme.... Je ne me suis pas sentie concernée, mais pour autant j'accepte volontiers cette ouverture sur des thèmes autres).
Pour la rédaction
S'il vous plaît faites nous une émission sur le Festival de Cannes et sur l'insupportable condescendance du Grand Journal à l'égard de tous ses invités et envers certains de ses chroniqueurs.
C'est insupportable.
Beigbeder dans son rôle de la brosse à reluire brille de mille feux. La chroniqueuse ciné (dont j'ignore le nom.... logique) brille par son absence d'intervention, Denisot est là pour servir les plats. Et surtout n'en renvoie jamais un en cuisine (logique les liens entre le cinéma et C+ sont tellement forts que l'on ne va pas se tirer une balle dans le pied quand même !!!).
J'aime le cinéma, Canal+ est la seule chaîne à consacrer autant de temps au Festival de Cannes, mais de la manière la plus pitoyable qui soit. Pas d'analyse de fond des films, pas d'interviews longues (il ne faut pas casser le rythme de l'émission) et tutti quanti.....
C'est paillettes et compagnie pendant 10 jours.
Le summum fut atteint avec Tarentino. Hystérique il était le mercredi, Hystérique (ou cocaïné ???) vendredi il était encore. J'ai trouvé cette émission lamentable, tous les chroniqueures étaient là pour lui brosser le poil d'une manière tellement caricaturale qu'ils en étaient affligeants.
Je me dévoue pour vous faire le scénario de l'émission tellement il y a à dire sur le traitement médiatique (et pas uniquement sur C+) de ce Festival.
Cordialement,
C'était mon coup de gueule de la semaine !!! -
Pascal COSTANTINI
Chouette, un peu d'economie dans ASI!!... Les privatisations, ca fait baisser la qualite du service, c'est vrai. Tout le monde le sait! La vraie question est celle-ci: pourquoi privatiser? Par ideologie? allons donc! Vous croyez vraiment que les capitalistes n'ont rien d'autre a faire que de l'ideologie? Il faut privatiser parce que les budgets des etats croulent sous la dette et ne peuvent plus financer tous ces services. Ca aussi, tout le monde le sait. Il y a donc plutot TROP de fonctionnaires et autres agents de l'etat que pas assez, a taux d'imposition constant. Ceci est un fait, pas de l'ideologie.
Mais dire ceci, c'est ne rien expliquer du tout. La encore, il y a la vraie question que personne (chez les politiques, et surtout les syndicalistes) ne souhaite poser: pourquoi ne sommes-nous plus a meme de financer tous ces services? PARCE QUE NOUS DEVENONS DE PLUS EN PLUS PAUVRES. Et a ceci deux raisons, qui en fait n'en font qu'une: demographie et transfert de valeur ajoutee. Premierement, la croissance economique de la planete ne suit pas sa croissance demographique, ce qui aboutit naturellement a un apauvrissement relatif des plus riches, c'est a dire nous, les Europeens. Deuxiemement, les pays du Sud (pour faire court) se sont organises, exigent et obtiennent un partage plus equitable de la valeur ajoutee mondiale. Ce qui, compte tenu de leur poids demographique, n'est que justice, soit dit en passant. D'ou la convergence des deux raisons.
Pour ceux a qui cela aurait echappe, voici donc la raison de l'inexorable declin des idees "de gauche" tel qu'on l'entend traditionnellement en France. Ces idees de justice sociale, de repartition equitable etc... ne s'entendent que ceteris paribus, ou, si l'on veut dire les choses autrement, en vase clos, c'est a dire au sein de notre bel hexagone, ou, si l'on veut etendre un peu, de l'Europe. NEWSFLASH... Nous ne representons que moins d'un pour cent de la population mondiale, et l'Europe PLUS les Etats-Unis a peine 15% !!! Or, il se trouvent que les 85% restants souhaitent maintenant une part du gateau... Le vrai discours "de gauche" serait donc de dire: "parce que nous sommes genereux, epris de justice et de repartition, nous souhaitons accompagner ce juste partage des richesses, ce qui conduira inexorablement les travailleurs des pays riches a une degradation relative de leur niveau de vie, ainsi que de tous les services finances par l'etat (d'ou le lien avec l'episode France Telecom...). Mais nous sommes fiers de soutenir cette tendance pour le bien de l'humanite."
Vu sous cet angle, c'est fou ce que M. Besancenot, par exemple, apparait ringard... Essayez, vous verrez!
Il existe pourtant une solution, qui, de surcroit, nous est offerte par la planete... Grace au rechauffement climatique, il se trouve que l'integralite de notre technologie doit etre reinventee. Or, ca tombe bien, la quasi totalite de la recherche mondiale est concentree en Europe et aux Etats-Unis. Le futur de nos pays passera donc par un "saut technologique et ecologique" qui recreera de la valeur ajoutee en notre faveur SANS LESER les pays du Sud, au contraire. Tous les hommes (et femmes!) politiques qui refusent ce saut ou ne le comprennent pas doivent disparaitre du paysage politique le plus vite possible, pour le bien de l'humanite. C'est deja quasiment fait pour la gauche traditionnelle, et la droite ne fait pour l'instant qu'occuper le terrrain, sans rien comprendre non plus (je generalise, bien entendu!). Seul un chef d'etat d'envergure semble pour l'instant comprendre cette tendance historique (et, croyez-moi, ce n'est pas Nicolas Sarkozy!). C'est bien entendu Barak Obama. Les Americains ont de la chance, car je ne suis pas sur que nous en ayons un seul dans notre beau pays... -
Yannick Mombereau
193 jours que Julien Coupat est retenu par les F.A.T., ne l'oublions pas !
J'avais préparé un post d'une page : je n'envoie pas, je résume ! C'est la société qui est malade et, le virus, chacun de nous sait au fond de lui lequel il est, mais si chacun le chuchote personne ne l'admet vraiment, chacun rêve un peu que le jackpot lui permettra de ne plus à avoir à y penser... Eh oui !
La société est malade de ses sociétés boulimiques qui ne sont même plus dirigées par des hommes mais par la course au profit...
La société est malade de ses "travailleurs" aveuglés par leur propre volonté de ne pas voir ("faut bien vivre", "je ne fais qu'obéir aux ordres"...), chacun semble vouloir justifier ses actes par la peur de perdre sa part du gâteau...
Je voudrais simplement vous rappeler ces employés d'une marque de pneus virés pour délocalisation alors qu'ils avaient cédé au chantage de leur employeur (réductions de salaires etc...)... ils ne sont pas plus avancés que ceux qui n'ont pas cédé (il y a eu une émission de là-bas si j'y suis sur ces derniers)...
Mais enfin Il y a deux ans, il me semble qu'une majorité de Français ont voté pour un programme on ne peut plus libéraliste (je ne dis pas libéral qui est une récupération des lumières qui parlaient de la liberté de tous et pas seulement du pognon) économique... non ?
Oui, la société est malade mais nous sommes tous responsables ! Regarder un homme se faire tabasser dans la rue est autant coupable que de le tabasser directement ! La seule scène comme celle-là à laquelle j'ai assisté a valu aux auteurs du tabassage une raclée dont ils se souviennent sûrement encore : il y avait plus de cent personnes qui assistaient au spectacle, muettes, j'ai simplement brisé le cercle en vilipendant tous les spectateurs, ça a suffi : trois costauds ont réagi... (j'ai même dû les arrêter : ils auraient tué l'agresseur)...
Youh ouh ! On réagit ?
Yannick -
Patricia
Eh bien, moi, je remercie Fred d'avoir fait l'effort d'écrire ce texte pour faire partager son expérience très concrète de la réalité d'un service publique en cours de désintégration. Et je ne l'aurais pas lu si @si ne me l'avait pas mis sous le nez...
Je lis donc que nous sommes au moins deux, avec Fred, à avoir vécu ce genre de situations totalement déshumanisées et déshumanisantes. France Telecom n'est que la première de la liste, c'est en cours à la SNCF, c'est reporté pour La Poste... jusqu'à quand ? Et les autres services publics, ils en sont où sur cette trajectoire de destruction massive ?
Je suis très très étonnée de lire des réactions hostiles à cette publication, qui pourrait être le point de départ d'un débat fructueux sur l'avenir souhaité et perçu des services publiques... -
Thomas B.
Le problème, c'est la qualité du service dans son ensemble en France, qu'il soit dans le public ou le privée, pas du service public. Ramener ce débat au problème de la privatisation de FT est ridicule. -
MICKAEL BLONDET
Bonsoir judith c'est vrai qu"a chaque fois ils essayent de me vendre des truc de ouf
C'est immorale je vais faire un scandale !!!!!!!!!!!!!!!! .
romeo di angelo ( mickael blondet )
Ps une fois on ma meme racroché au nez , merci france telecom
d'avoir permis à nos hommes de se faire prendre pour des pommes -
Thanatos
lle m'explique que les autres sont des recrutés post privatisation, que ce sont des commerciaux, qu'ils ont effectivement une com et qu'effectivement, je ne les intéresse pas, elle, en revanche, a connu FT comme service public, elle s'en fout du chiffre....
A la moitié de l'article, je m'étais fait la même réflexion.
Récemment, j'ai lu un article de "The economist" sur le modèle français et les Etats-Unis qui s'y intéressait, les ministres étrangers qui s'interrogeait sur son fonctionnement auprès de Lagarde, le Time qui disait qu'il allait devenir les "United States of France"...
Pendant ce temps là, nous, on le démantèle. On a le meilleur système de santé au monde: on le casse. On a le moins de problème d'intégrisme de toute l'Europe: on achève la laïcité et l'universalisme. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation du 12 en Angleterre (tarif*2, taux d'erreur*2): on privatise le notre. On a vu les conséquences désastreuses de la privatisation de l'électricité en Suède (Tarifs variant entre 1 à 4 selon les régions): on privatise EDF. On voit la nullité du système ferroviaire anglosaxon: on privatise.
Le PS fait campagne sur les services public alors que bien des socialistes, ces grands sociaux-démocrates, ont laissés faire quand ils n'ont pas contribué à démanteler ces derniers. Ils ne dupent plus que ceux qui veulent être dupés. C'est à dire cette gauche pour faire bien, cette gauche du paraître, cette gauche de la bien-pensance. Sans aucun doute les meilleurs amis de la droite sarkozienne: même milieu, même pensée, même absence d'idéaux.
Moi je voterais parti de gauche.Les Jacques Généreux, eux, ils ont râlés quand on a ouvert les services publics à la concurrence sachant pertinemment qu'on provoquait ainsi leur mort. -
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nightfire
En quoi ça fait partie du décryptage d'image/traitement médiatique cet article ?
Bravo pour votre acte de propagande. -
Paske D'Façon
Et puis on peut privatiser d'autres trucs, genre : toutes les routes (nationales, départementales...) - ben oui, pourquoi payer -avec des impôts- quand on n'a pas de bagnole, toutes les écoles -on est parents, quand on l'est, pendant, disons 25 ans, mais après on paye pour rien -, les pompiers, la cantine des gamins, bref plein d'endroits ou "une bonne vraie gestion commerciale rigoureuse" permettrait d'avoir une France moins à l'envers, "et plus compétitive à l'heure de la mondialisation"… -
Paske D'Façon
Rassurons-nous, jamais il ne sera fait de même avec des trucs importants... des centrales nucléaires par exemple, non hein..?