Al Ceste 7 mai 2014 à 09:56
mais jamais le journal n'était allé aussi loin

C'est vrai qu'écrire ce qui suit relève de la flagornerie la plus pure depuis que les ceausesculâtres avaient inventé » « Danube de la pensée » .

Ou du plus subtil foutage de gueule (on peut rêver, non?)

Pour se plier aux usages de son nouveau statut social, le buveur de Coca-Cola Light a fini par se constituer une cave. Pour se déplacer vers des villégiatures luxueuses, il lui arrive de louer des jets privés. Pour se loger, il a étoffé sa collection d'hôtels particuliers. En plus de celui de la villa Montmorency, la voie privée la plus huppée de la capitale, il a élu domicile dans une bâtisse inspirée du Petit Trianon. Pour se délasser, il s'est mis à acheter des œuvres d'art

Quand on pense que des gens «pour se loger » utilisent des cartons, « pour se déplacer » utilisent leurs pieds, « pour se délasser » vont voir passer les voitures, quel manque de classe, quel mesquin statuts social !

Strumfenberg ( Aloys von ) 2 mai 2014 à 17:32
Au fond, le fric rend bon. Tel malfrat, grâce à son magot, pourra par ses dons rendre heureux son entourage. Symétriquement, le pauvre est souvent mesquin, radin. Comme si la morale n'était que la sanction de l'ordre social.

isaton 2 mai 2014 à 10:04
Cela m’a surpris et à la lecture me suis dit qu’il n’y avait plus de différence avec Paris Match et d’autres publications de ce type. De toute façon, Le Monde est passé du côté des winners, alors...
Faut juste prendre l’habitude d’aller dans le tréfonds des colonnes ou du site pour avoir de la vraie info.

poisson 30 avril 2014 à 19:00
Le but ultime semble d'être fier de ses "tares", réelles ou non, celles qu'on vous a renvoyées dans la face pour vous atteindre. Minitel rose, frolage de la loi par l'extérieur, balade dans les catacombes interdites, etc, comme Mimi Maty est fière d'être "de petite taille et comédienne". Qu'importe, on n'en est que plus triomphant, puisqu'on a la villa Montmorency.

Sinon, essayez, vous, ah ah pour voir, de faire un portrait. Non pas de Niel, de Daniel Schneidermann, voyons! Pour voir si c'est funambulesque.

Schneidermann, ce geek (article payant 1,50€ même pour les abonnés)
Ses cheveux ne sont pas domestiqués, mais sa chemise est toujours impeccable. Il change souvent de montures de lunettes. Lire la suite