Politique contre journaliste : le tweet de trop (AfSud)
Gilles Klein - - 0 commentairesLa patronne de l'opposition sud-africaine dérape sur Twitter. Helen Zille présidente du parti Democratic Alliance (DA) s'en est longuement pris sur Twitter à une journaliste qu'elle accuse de parti pris, en mettant aussi en cause la couleur de sa peau ce qui est très mal vu en Afrique du Sud.
Tout commcence par une plaisanterie. "La DA est une plaisanterie est un des mots clés les plus répandus en Afrique du Sud sur Twitter" écrit, le 23 février, la journaliste politique de l'hebdomadaire City Press, Carien du Plessis, sur son compte Twitter. Du Plessis ajoute : "la bataille électorale commence sur Twitter" |
Une réflexion banale, mais qui suffit à faire bouillir le sang de Zille (qui a 383 000 abonnés à son compte Twitter) la présidente de la DA qui répond : "Et vous, en tant que journaliste, votre tendance ce sont des articles non professionnels, biaisés, faux"
Puis Zille, la responsable du parti DA, enchaîne une longue série de tweets énervés, pendant deux jours, en accusant du Plessis de systématiquement déformer les faits. Et elle finit par écrire un tweet de trop à propos de du Plessis qui est blanche "«Carien du Plessis a tellement peur d’être critiquée à cause de sa couleur de peau qu’elle préfère en faire trop dans l'autre sens pour prouver qu’elle est politiquement correcte.»"
Un propos qui choque en Afrique du Sud, très sensible à toute alluson à la couleur de peau. Zille l'efface mais c'est trop tard, elle est critiquée, partout, même au sein de son parti. |
Une semaine plus tard, la polémique n'est pas retombée comme en témoigne cette caricature publiée dans le quotidien sud-africain Sunday Times "@HelenZille @pète les plombs en 140 caractères" |