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AA
Toujours pas d'ouverture de fil là-dessus?
"Lacrymogènes / Anduze :ouverture d'une enquête
Par la rédaction le 03/02/2011
La gendarmerie va ouvrir "enquête de commandement" sur les incidents d'Anduze (Gard) après la diffusion d'une vidéo où l'on voit un officier arrosant de gaz lacrymogènes des manifestants assis devant un train touristique signale LeMonde.fr.
L"enquête de commandement est lancée à la demande du directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) le général Jacques Mignaux précise l'AFP.
Le Canard enchaîné cite le nom de l'officier en cause, le chef d'escadron Frédéric Warion [dit l'abruti ]"
Pourtant, il me semble intéressant (entre autre) de relever l'expression (habituelle) d'un autre "abruti": « Vous n'aviez qu'a pas être là! », qui en dit long sur la conception gendarmesque de la liberté de manifester. « Vous comprenez, mon bon monsieur, moi, je suis un brave homme, je ne veux pas vous gazer, mais notre grand président d'escadrille qui vole plus vite que tout le monde, ne veut pas de manifestations. Alors, je gaze, j'électrocute, je flashballe, je tape, je provoque, je mens. Je fais mon boulot, quoi. Vous voulez quand même pas que je pointe au chômage. Alors, ne soyez pas là et je n'aurai plus de problème de culpabilité. Capice? » -
AA
Mal placé -
Jelomar
Bon, j'arrête ! -
Jelomar
Mal placé ! Agaçant quand les participations se placent n'importe où ! -
yann
les filcs casseur ne ce cache plus ?
http://www.lille43000.com/content/view/387/1/ -
Winston Smith : misanthrope
Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme
Fédération des Bouches du Rhône
ENCORE LE FLASH-BALL
Nous apprenons par une dépêche de l'AFP qu'un homme est dans un état critique après avoir reçu un tir de Flash-Ball d'un policier. Nous ne pouvons que nous inquiéter de l'usage d'une arme faussement prétendue inoffensive. Nous nous interrogeons d'autre part sur la disproportion de la réaction policière victime d'un jet de “tasse en verre“. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cette tragique affaire et resterons mobilisés pour que “police“ rime avec respect des droits de l'Homme.
Pour la fédération, Bernard EYNAUD, Président
Marseille le 12 décembre 2010 -
pipo
Bien maintenant que le "Ninja", a avoué le coup de pied (censé faire peur au monsieur au cheveux gris) et que nous savons qu'il n'était pas policier, que va-t-il se passer ?
Je rappelle les titres de votre article :
"DES FLICS EN CIVIL, ÇA NE FAIT AUCUN DOUTE"
LA PRÉFECTURE : PAS DE COMMENTAIRES
"ENTRÉS DANS L'OPÉRA, ILS ONT MIS LEURS BRASSARDS..."
LA CONSIGNE : "LAISSER CASSER"
Aurons nous, Dan Israel, un suivi de l'affaire ?
avec éventuellement des explications ?
voire un démenti ? sur cette histoire qui s'est avéré n'être qu'un vaste bidonnage. -
Winston Smith : misanthrope
soirée de soutien aux inculpés de Nanterre
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concert de soutien aux inculpés de Saint Nazaire:
En solidarité avec les inculpés de St Nazaire, suite aux manifestations de cette fin d'année, un concert de soutien est organisé pour les aider financièrement.
Le concert aura lieu au KRAN, 3 rue de Bitche, à Nantes, le samedi 18 décembre à 19h 00.
-Insolite (rap/Nantes)
-Vent d'ale (rap/Nantes)
-Death or glory (punk-rock/Rennes)
+ surprises
Entrée à prix libre, bouffe à prix libre, boissons à prix fixe.
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5 lycéens, dont ma fille Sophie, passent au tribunal mercredi prochain pour avoir tracté sur la voie publique lors du mouvement anti-retraites. Motif « Entrave à la circulation ».On demande humblement votre présence devant le tribunal mercredi 15 à 10heures, place Pierre Flotte à Montpellier.
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soutenez les nombreuses victimes Alésiennes de la répression:
déjà 2 mineurs convoqués devant le juge
et 3 adultes passent en correctionnelle
Appel au soutien financier
Envoyer un chèque à la LDH ordre "LDH ALès" .
Écrire au dos "comité de soutien" .
L’envoyer à la LDH :
LDH Alès ?
ESPACE ANDRE CHAMSON
?2 PLACE HENRI BARBUSSE ?
30100 ALES -
Florence Arié
Encore une ligne jaune franchie?
Des policiers condamnés pour faux témoignages, et le ministre désapprouve la décision de justice???? (Un ministre lui-même déjà condamné pour propos racistes, et pourtant toujours ministre.). -
achab
A la une du site du Monde en ce moment, une preuve supplémentaire que certains préfets n'hésitent pas à franchir allégrement les limites de la légalité
Un syndicaliste détenu "préventivement" lors d'une visite de Sarkozy dans l'Allier -
Isidore
Gregory B. (GB) serait le ninja. Il a été arrêté, a avoué et vient d'être condamné.
Refaisons le film à cette lumière :
Alors qu'un casseur perfore avec calme et méthode une vitrine,
M. de Quatrebarbes (24B) intervient et lui demande d'arrêter.
Un quart de seconde plus tard, GB se précipite sur 24B, pas pour lui faire mal
("C’était pas un coup qui frappe, plutôt un coup qui pousse.") mais dit-il pour
"lui faire peur, le faire fuir."
GB est vêtu de chaussures montantes, d'une matraque télescopique,
de jolis gants noirs, d'un masque de ski (?) et une petite bouteille
d'eau dans la poche.
Superbe photo : http://rusrep.ru/images/photo/1287442389149699_big_photo.jpeg
La tenue typique du squatteur d'extrême gauche, j'imagine.
Ce qui est curieux c'est que dans le même temps, sans concertation possible,
une demi-douzaine d'individus (des copains de squat ?) se ruent sur 24B avec
exactement la même idée.
M. 24B indique : "plusieurs personnes se sont mises autour de moi
et m'ont donné des coups pas violents du tout, quasiment des faux coups
jusqu'à qu'une voix autoritaire dise 'Lâchez-le'".
Cette voix semble venir d'"un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d'un imperméable gris"
(un squatteur anarcho-autonome ?) qui calmera un peu plus tard la fille de 24B :
"[il] m'a prise de côté et m'a dit de me calmer : "C'est une erreur". (...)
Il avait l'air d'encadrer le groupe."
Le groupe en question, protégé par la ronde de GB et sa matraque, relâchera 24B
et exfiltrera tranquillement le briseur de vitrine.
Je ne me doutais pas que les squatteurs d'extrême gauche étaient aussi organisés ...
de là à ce que certains imaginent que la police ait trouvé un type qui accepte de porter le
chapeau contre un passage d'éponge sur une affaire plus grosse il y a un pas que je ne
franchirai pas :-) -
Youri Llygotme
citation message d'Isidore du 4.11.
Depuis l'arrestation d'un suspect, silence radio sur l'affaire.
Pourtant, la garde à vue du "ninja" présumé doit être finie depuis longtemps.
La personne en question a t-elle été blanchie et libérée ?
Sinon qu'en dit son avocat ?
Dan, ça serait super de ne pas lâcher l'affaire et d'avoir le fin mot de l'histoire.
J'ai vraiment du mal à imaginer un scénario qui soit cohérent à la fois
avec la vidéo, les témoignages des Quatrebarbe et un ninja non policier.
C'est bien vrai ça, quelqu'un à @si suit-il encore l'affaire??? -
Winston Smith : misanthrope
En attendant le dépôt de plaintes et un éventuel procès contre le bouclage de la place Bellecour le 21 octobre, une quarantaine d’associations et organisations politiques de gauche tenaient un meeting, mercredi 24 novembre, en forme de réquisitoire.
Rappel des faits. Le 21 octobre, après cinq jours de scènes d’émeutes dans le centre-ville de Lyon , le préfet du Rhône a bouclé la place Bellecour de 13h30 à 19h, en enfermant à l’extérieur les quelque 600 personnes qui s’y trouvaient. Ce procédé est jugé illégal, par une quarantaine d’organisations de gauche qui se sont regroupées dans un "Collectif du 21 octobre". Pour faire toute la lumière sur cette journée, une plainte devrait être prochainement déposée pour "entrave à la liberté de circuler et de manifester ". Avant le dépôt de la plainte, le collectif tenait un meeting, mercredi dernier, à la bourse du travail de Lyon. Devant une salle comble (environ 400 personnes), une amorce de procès s’est tenue. Des magistrats et des avocats étaient conviés à la tribune pour dire tout le mal qu’il pensait de cette opération de police.
Des témoins "à la barre"
Et comme dans tous les procès, on a d’abord entendu les témoins. Trois témoignages ont été lus parmi la trentaine recueillie par le collectif. La première à être venue est une élève du lycée Saint-Exupéry. Elle ne raconte pas le jeudi 21 octobre mais, la veille, le mercredi quand, déjà, la police avait bouclé un groupe de manifestants sur le pont de la Guillotière pendant plus d’une heure (voir photo). Un jeune avait même sauté dans le Rhône pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre. Le deuxième témoin raconte brièvement la journée du 21 octobre, place Bellecour, où il a été retenu jusqu’à 19h30. Cet homme de 38 ans, "profession libérale" , venue manifester ce jour-là, précise particulièrement les conditions du contrôle d’identité qu’il a subi. Sa carte grise n’ayant pas été jugée suffisante pour prouver son identité, il a dû monter dans un bus, direction l’hôtel de police de la rue Marius Berliet (8e arrondissement de Lyon). "Dans le bus ainsi qu’au tri des passagers, les citoyens se sont vu tutoyés, des termes utilisant le délit de faciès ont été dis ("les bronzés", "toi l’africain") ". Il s’est finalement retrouvé "dans un bureau de la brigade des mœurs ". Il a finalement été relâché, "avec des excuses ", à 21h45.
"Délit de faciès"
Le troisième témoignage est écrit par une "étudiante agrégée ", venue également pour manifester. Elle revient en détail sur les longues heures qui se sont "déroulées dans le calme et l’ennui" puis les moments de "peur " quand les grenades lacrymogènes ont été utilisées. "Nous avons été gazés, malgré tous nos efforts pour rester en dehors des gaz car il n’y avait aucune issue possible pour sortir. Après les détonations, j’ai vu une fille à terre, inconsciente, qui était tombée tête la première. Elle avait de l’écume aux lèvres ". Les tirs ont continué. Des CRS ont chargé vers la place Antonin Poncet. Après une nouvelle salve de lacrymo, elle s’est réfugiée dans une cour intérieure de la place Bellecour. "Un collégien ou lycéen d’origine maghrébine était là. Le garçon nous a expliqué qu’il était bloqué par un policier qui l’avait reconnu comme un casseur (de ce matin) alors qu’il faisait une "interro" à 9h. Un CRS lui avait dit que les blancs passaient mais pas les autres ". Finalement, l’étudiante et son compagnon n’a pas eu à subir de contrôle d’identité pour partir de la place : "des personnes aisées et blanches qui habitent la place nous ont servi de véritables boucliers humains pour sortir" .
Réquisitoire contre "l’Etat-policier"
Au cours de la deuxième partie du meeting, avocats et magistrats ont tenté de mettre en perspective tous ces témoignages. Myriam Plet membre du Syndicat des avocats de France (le SAF), a fait le point sur la manière dont ces témoignages pouvaient être utilisés. Ils devraient servir d’abord pour déposer une plainte pour "entrave à la liberté de circulation ". Ensuite, ils pourraient conduire à la saisine de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, chargé de "contrôler " les activités policières) et de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté). Les avocats du SAF soupçonnent que les photos de manifestants prises le 21 octobre puissent fournir un fichier de police. Le juge d’instruction Albert Lévy, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a rappelé que le bouclage d’un quartier "n’a rien d’original " puisque, par deux fois, la place du Pont (quartier autour de la place Gabriel Péri) à la Guillotière l’a déjà connu. "Personne ne dit quoi que ce soit, ce qui est grave. L’effet du 21 octobre est important car il a concerné tous nos gamins. C’est toujours un problème de libertés individuelles que l’on confisque" .
Où sont les jeunes ?
Un avocat a repris la parole. Le président national du SAF, Jean-Louis Borie, a expliqué que ces bouclages d’un quartier se faisaient "sur réquisition du procureur de la République, à la demande du préfet ". Et d’ajouter : "le parquet est instrumentalisé par l’exécutif" . Enfin, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris et membre du SM, a radicalement conclu le meeting. "Pour moi, nous entrons dans une sorte d’Etat policier. Ce qu’on a vécu place Bellecour, c’est ce qui se passe tous les jours, sur réquisition du procureur, pour les étrangers. Depuis le temps que l’on dit que le sort des étrangers, c’est ce qui nous arrivera, ça nous arrive. Avec des policiers qui peuplent de plus en plus les préfectures, c’est l’appareil d’Etat qui se transforme ".
Serge Portelli a regretté l’absence des jeunes dans la salle. Des jeunes qui étaient majoritairement place Bellecour. "Ces jeunes-là, ils n’ont pas le même discours que nous. C’est un mouvement de révolte terrible que nous devons entendre et qu’on n’a pas entendu ce soir. Ces jeunes ne nous entendent pas car nous ne nous adressons pas à eux ." L’un des animateurs du "Collectif du 21 octobre" a également constaté "l’absence encore plus nette des jeunes issus de l’immigration ". Il a appelé à "inventer d’autres formes de lutte qui fasse la jonction entre les militants et les jeunes ". Evidemment absent de la soirée, la préfecture du Rhône. Contactés par Lyon Capitale, les représentants de la préfecture ne souhaitent pas communiquer sur le 21 octobre.
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Polemique/Requisitoire-contre-la-garde-a-vue-a-ciel-ouvert-de-Bellecour -
Winston Smith : misanthrope
Un maître de conférences passible de prison pour avoir manifesté
lundi 29 novembre 2010 (15h33)
Un des maîtres de conférences de l’université de Poitiers, responsable local de SUD, est menacé de sanctions (dont deux ans de prison !) à la suite d’une action intersyndicale qui a eu lieu pendant le mouvement contre la réforme des retraites.
A la suite de l’action "zone économique morte" du 26 octobre dernier, décidée en intersyndicale départementale et à laquelle ont participé 4 syndicats de l’intersyndicale (CFTC, FSU, CGT et Solidaires), 5 avec la CNT, Gilles risque la perte de 6 points sur son permis, 4500 € d’amende et 2 ans de prison... Cette action, nous sommes plusieurs de l’université de Poitiers à y avoir participé : des délinquants en puissance, les universitaires...
Pour limiter les sanctions éventuelles, il avait été décidé que contrairement aux précédentes action de "ralentissement de l’économie" impulsées par Solidaires (Auchan une première fois, Géant Casino), il n’y aurait que les véhicules syndicaux à l’entrée des voies d’accès privées à la grande surface (NB : la voie de gauche n’était jamais bloquée, les clients pouvaient sortir sans problème), les autres manifestants venant à pied depuis le point de ralliement.
La CGT et la CFTC avaient un véhicule syndical et comme ce n’était pas le cas de Solidaires, Gilles avait mis son break familial à la disposition de son union syndicale. Sur les 130/150 participants de l’action, et alors que deux entrées étaient bloquées (la deuxième entrée par le véhicule de la CGT), il a été la seule personne convoquée au commissariat par la suite. On lui reproche d’avoir "entravé la circulation avec son véhicule personnel" ; peu importe qu’il se soit agi d’une action intersyndicale, organisée dans le contexte d’un vaste mouvement social qui avait l’appui de 71% de la population et alors qu’à cette date, plusieurs secteurs étaient encore en grève reconductible, localement ou au niveau national...
Rappelons que les syndicalistes et les manifestants ne sont pas des délinquants...
Signez et faites connaître et signer la pétition en ligne, à l’adresse suivante :
http://solidairesavecgilles.ouvaton.org
De : Bernard Gensane
lundi 29 novembre 2010 -
Winston Smith : misanthrope
c'est toujours pas fini
http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/241110/guerilla-sociale-nimes-et-ailleurs
http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique11 -
Youri Llygotme
Voilà qui va intéresser Mouffette (dont je suis un supporter ;-) )
c'est ICI -
Winston Smith : misanthrope
j'informe mais qui discute?
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je cite Blaise Pascal
"On ne s'imagine Platon et Aristote qu'avec de grandes robes de pédants. C'étaient des gens honnêtes et comme les autres, riant avec leurs amis : et quand ils se sont divertis à faire leurs Lois (1) et leur Politique (2), ils l'ont fait en se jouant. C'était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie. La plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. S'ils ont écrit de" politique, c'était comme pour régler un hôpital de fous." Et s'ils ont fait semblant d'en parler comme d'une grande chose, c'est qu'ils savaient que les fous à qui ils parlaient pensaient être rois et empereurs.
Ils entraient dans leurs principes pour modérer leur folie au moins mal qu'il se pouvait. "
Blaise PASCAL (1) Les lois : Oeuvre politique de Platon.
(2) Politique : titre d'une oeuvre d'Aristote.
**************
Résumé d'une dissertation sur politique et corruption
La contestation ou le mépris du politique n'est pas chose récente : déjà Pascal l'évoque comme un « hôpital de fous ». La politique a souvent la réputation d'être aux mains d'hommes malhonnêtes et corrompus. Cette corruption du politique est présente dans les états despotiques, mais aussi sous d'autres formes dans des états démocratiques.
le plan du devoir :
I. L' existence d' une corrélation entre pouvoir politique et corruption
II. La corruption du pouvoir par la détention du pouvoir peut être évitée
III. La possibilité d' un pouvoir détenu par des esprits si éclairés et vertueux qu' il n' y aurait pas de corruption : le gouvernement des philosophes
le site donne ce développement du paragraphe II
qu' est ce qui permettrait d' éviter que les gouvernants détournent leur pouvoir à leur profit, au détriment des gouvernés ? Il semblerait que les gouvernés, justement, y joueraient un rôle. En effet, quels que soient les moyens institutionnels mis en place pour prévenir les dérives du pouvoir, la vigilance du citoyen, à travers
l' information et la discussion des décisions politiques, reste le meilleur garant de la non corruption. Alain, écrit, dans le politique « tout peuple qui s' endort en liberté se réveillera en servitude ». Parce qu' un tyran qui ne s' est pas encore révélé peut être élu au suffrage universel, le peuple doit exercer un pouvoir de contrôle. La démocratie est l' effort perpétuel des gouvernés contre les abus de pouvoir. Alain met l' accent sur l' importance de la critique, du conflit et du différent. C' est donc grâce à la vigilance des gouvernés que le pouvoir peut difficilement être compatible avec la corruption des gouvernants. -
achab
En matière de répression judiciaire, les mesures disproportionnées des parquets finissent par géner même certains procureurs, comme dans cette histoire ou des manifestants se trouvent soumis à un contrôle judiciaire qui leur interdit de manifester. -
mouffette
En Irlande aussi, ça a pété il y a plus d'une semaine ! Environ 25 000 d'étudiants ont manifesté et 2000 sont allés occuper le Department of Finances !
Je n'ai vu ça nulle part dans les médias français.
http://www.indymedia.ie/article/98070 -
Winston Smith : misanthrope
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/paroles-de-resistants-84339
Pour ceux qui en douteraient encore, l’Europe est entrée en résistance
Les manifestations contre la retraite ont pris d’autres directions,
Les lettres ouvertes se multiplient et on attend en vain une réponse.
En Angleterre, le 23 octobre dernier, on a pu voir sur la pancarte d’un manifestant, placée derrière Nick Robinson, journaliste à la BBC « coupez les dépenses de guerre, pas celles pour les pauvres ». lien
Le 29 septembre 2010, sur le même thème, les espagnols étaient dans la rue pour contester l’austérité qu’on veut leur imposer. lien
A Bruxelles, le 30 septembre 2010, 100 000 manifestants clamaient « non à l’austérité, priorité à l’emploi et à la croissance ». lien
A Avignon, 700 manifestants ont profité de la présence de ministres ou se tenait un « forum de la culture » au palais des papes, et le moins qu’on puisse dire, c’est que çà a chauffé. lien
Récemment 7 syndicats ont adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour dire tout le mal qu’ils pensaient de la réforme des retraites (lien).
Peine perdue, la réforme est passée en force.
Le 2 novembre 2010, Jean Marie Fardeau, directeur France de « Human Rights Watch », adressait à son tour une lettre au sujet des droits de l’homme et de la venue du président chinois, M. Hu Jintao (lien).
Le président chinois y a répondu en menaçant de sanctions économiques les pays qui soutiendraient le récent prix Nobel de la paix.
Le 12 juillet 2010, des personnalités défendant les droits de l’homme se sont fendus à leur tour d’une lettre ouverte, contestant l’invitation faite, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet par Sarkozy, à « des tortionnaires, des dictateurs, et autres prédateurs des droits de l’homme, et qu’en lieu et place de les poursuivre, la France les honore ». lien
Il semble bien que le Président français ait choisi le mépris face à ce courrier, puisque la liste des invités n’a pas été modifiée.
Au mois de juin, plusieurs associations impliquées dans la lutte contre le SIDA écrivaient à leur tour pour dénoncer « un accord qui concerne les médicaments génériques, craignant que celui-ci n’entrave la production et l’exportation de médicaments génériques.
Peine perdue, l’accord a été signé. lien
Et comment ne pas évoquer cette lettre ouverte du docteur Guyader, psychanalyste, qui reproche à Nicolas Sarközi « d’avoir contribué à la destruction du lien social en désignant les malades (mentaux) à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler ».lien
Ce qui manifestement l’a laissé de glace.
La lettre qui suit est celle d’un médecin de campagne, Christian Sadek, elle a le mérite de la clarté :
« Il serait dommage que notre pays qui est au bord de la faillite (…) en grande partie liée à l’incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d’une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.
Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie Antoinette qui l’aurait prononcée : « ils n’ont plus de pain, alors qu’ils mangent de la brioche ».
L’ENA n’existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche (…) Nous sommes en présence d’un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens (…) Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu’ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu’ils ne soient bons qu’à payer des impôts. Je pense, en temps que médecin, que la révolution c’est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels.
Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré. (…)Vous êtes lentement mais surement en train de transformer le pays en dictature car vous avez l’esprit d’un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit « Le Petit » (dixit Victor Hugo).(…) Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la « France d’en bas » comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple(il a joint à sa lettre ouverte un croc de boucher), ou pire encore, que la guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service(..)
Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français, même si tous n’ont pas voté pour vous, et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre pays, pas pour l’anéantir. (…) Vous êtes en train d’anéantir l’enseignement qui est le type même d’investissement à long terme où l’on dépense aujourd’hui de l’argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l’élite culturelle de demain (…) Avec la suppression du juge d’instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir (…) A l’allure ou vous allez, la France sera le premier pays sous développé d’Europe : plus d’universités, plus d’hôpitaux, plus d’industries, plus de service publics, plus d’agriculture…une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! les Gaulois à l’image d’Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance ».
L’intégralité de sa lettre est sur ce lien.
Comme le rappelle Serge Portelli, ce grand magistrat, les terroristes, selon le gouvernement de Vichy de la dernière guerre étaient des résistants de l’autre coté, et sont aujourd’hui des héros.
Il dit dans cette vidéo passionnante ce qu’il faut penser de la législation anti-terroriste appliquée aujourd’hui.
Il va encore plus loin dans cette vidéo prise en juillet 2010 sur le plateau des Glières, lieu symbolique de la résistance, en affirmant que nous sommes déjà en résistance avec le pouvoir en place.
« Face à la négation des valeurs, notre devoir est d’engager le combat,permanent, de nous mobiliser chaque jour, ce combat doit être celui de chacun d’entre nous ! »
D’autres interventions de ce magistrat sont à lire sur son blog : « chronique de l’humanité ordinaire »
Ségolène n’a pas dit autre chose le 12 octobre 2010. « les Français sont entrés en résistance, ils ont bien compris que la sécurité sociale qui nous a été transmise par les générations précédentes, grâce au conseil national de la résistance après la guerre, c’est un patrimoine français »
La résistance s’invite partout, même dans la BD, puisque Jean Dufaux et Yacine Elghorri viennent de publier Medina.
« Résister c’est refuser l’inéluctable, repousser les murs du réel, oser vivre comme si de rien n’était » c’est le thème de cette BD porteuse d’espoir.
Les Français ont bien compris que la peur agitée par le gouvernement pour allonger l’âge de la retraite n’est qu’une manipulation.
Aujourd’hui, 538 milliards issus des sociétés du CAC40 échappent au contrôle du fisc français,
Le bouclier fiscal mis en place par le gouvernement a couté à l’état, c’est-à-dire à nous, 679 millions d’euros en 2010. lien
En près de 4 ans, ce sont donc 2 milliards de perdus, mais pas pour tout le monde.
L’ensemble des exonérations de charges sociales se monte à 40 milliards.
La fraude dans ce domaine s’élève à 30 milliards.
D’autre part, la sécurité sociale a mis au jour des fraudes portant sur 384 millions d’euros. lien
Si l’on met tous ces chiffres en correspondance avec le déficit des retraites, qui est de l’ordre de 39 milliards d’euros en 2010, on voit bien où se trouve la solution.
Aujourd’hui une évidence se fait jour : le gouvernement Sarközi est en train de détricoter lentement, mais surement, tout le système social, afin de favoriser le privé.
Les télécoms sont déjà passés à la trappe, la poste va suivre, l’enseignement public, privé de moyens financiers, et subissant la suppression de 11 200 postes en 2008, 12 600 en 2009, pousse les plus nantis à se diriger vers l’enseignement privé.
Dans les hôpitaux publics on observe les mêmes manœuvres : 1800 postes ont été supprimés en 2009, un millier de plus en 2010, et probablement encore plus en 2011, et 2012, ce qui perturbe la qualité des soins, et pousse les plus nantis vers les cliniques privées.
Et quid du déremboursement des médicaments ?
Le secours catholique vient de rendre son rapport, et constate que 1,5 million de personnes ont été en 2009 en situation de pauvreté, soit une augmentation de plus de 2% par rapport à 2008. lien
Où sont les promesses présidentielles qui affirmaient « travailler plus pour gagner plus » ?
Et quel étrange paradoxe de voir Sarközy, s’affirmant Gaulliste, célébrer le 40ème anniversaire de la mort du général, alors que le conseil de la résistance était à l’origine de la protection sociale qu’il est en train de brader. lien
Quoi de plus normal alors que les citoyens responsables soient entrés en résistance ?
Allons-nous accepter le contrat qui nous est proposé ?
Les termes du contrat sont sur cette vidéo.
Car comme dit mon vieil ami africain : « le chien doit prendre au sérieux l’os qui a résisté à la hyène »
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.