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bistouille
Bonjour, dans le journal Fakir de ce mois-ci je vous conseille vivement la lecture de l'article "Moi, journaliste fantôme au service des lobbies" où un jeune pigiste raconte son quotidien d'auteur d'articles sur commandes d'une agence de presse fantoche. C'est édifiant, il décrit par le menu la fabrication d'articles sans base journalistique réelle autre que du copier-coller d'infos puisées ici ou là sur le web, plus proche de publi-reportage au service d'états ou de privés, parfois pour nuire à des associations ou des institutions un peu trop remuantes au regard de lobbies agro-industriels, ou des politiques n'allant pas dans le sens du vent dominant. le tout sur commande, où le "cahier des charges" contient à la fois le sujet et l'orientation à donner à l'article. Comme si ça ne suffisait pas, parfois la rédaction en rajoute en bidonnant encore plus l'article où en inventant un passé à l'auteur (tantôt jeune entrepreneur expatrié, tantôt spécialiste en géopolitique africaine etc... le tout sans autre moyen qu'une connection internet et un ordinateur.
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Wisssh
Bah, on peut bien croire ce pauvre journaliste quand il dit qu'il n'a pas eu l'impression de plagier. Après tout, quand on retrouve la même dépêche de l'AFP dans tous les canards, ça ne s'appelle pas du plagiat mais de la recopie...
A l'heure de "l'information mondialisée", normal d'opérer par économie d'échelle, pourquoi passer par de l'artisanat, forcément plus cher (des journalistes), quand il existe des fournisseurs industriels (agence de presse, grands journaux américains)...
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poisson
La charte dépend de l'actionnariat en quelque sorte, d'après les réponses d'Alain Weill, etc.
Donc la charte qui garantie l'indépendance des journalistes face à l'actionnaire, donc la loyauté envers le lectorat, est dépendante de l'actionnariat. Une bien belle embrouille.
La clairvoyance n'est pas le fort de nos instances de contrôle. Elles sont bêtes ou font semblant, on ne le saura jamais.
Des journalistes partent, François Roche va reformuler les traductions, tout ça ne solutionne pas le problème. Si les lecteurs partent peut-être? Et encore, tant qu'un référencement glouglou met en avant des articles...
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simplet
TRISTE.
En même temps, d'autres médias font preuves de l'éthique qui semble manquer à cette nouvelle direction de l'express. ASI, MEDIAPART, BLAST, STREETPRESS, REPORTERRE... Si un media perd sa liberté d'autres reprennent le flambeau !! Et vive la presse libre !
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Davesnes
"On a essayé de dé-procéduriser un peu tout ça, il ne faut pas perdre de vue que notre actionnaire principal n'est plus un géant (Altice, ndlr) mais une PME, les choses peuvent se passer de manière plus fluide", commente le président de la SDJ.
Les SDJ sont rarement des foudres de guerre. D'autant qu'elles comprennent souvent des membres de la direction. Il vaut bien mieux compter sur les syndicats de journalistes pour soulever et traiter les problèmes. Et parmi ces syndicats sur le SNJ-CGT plutôt que sur la CFDT ou le SNJ autonome (appréciation toute personnelle). -
Pekebou
« L’express » est à l’image de ce qu’est devenue la presse écrite (et audiovisuelle) ces dernières années, d’une médiocrité affligeante. Une pluralité quasi inexistante.
Même plus besoin d’écrire un article, plagier est tellement plus facile. En même temps tout ce petit monde pense à peu près la même chose et défend les mêmes intérêts (à l’exception de quelques-uns qui courageusement surnagent, comme « La Jornada » au Mexique). Pas étonnant de retrouver les mêmes contenus ici et là.
De la propagande aux services de quelques-uns.
Ils ont bien mérité le nom de « chiens de garde »
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Ata Raxie
Requiem in Presse..... pour : l'express, l'obs, et le point;
Même pas bon pour emballer le poisson....
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Asinaute sans pseudo be792
De manière générale, je n'ai jamais compris qui pouvait bien acheter les magazines généralistes hebdomadaires français. Ca a toujours été d'une médiocrité affligeante. De quoi faire passer le JT de 13h de Pernault pour un Pulitzer.
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Carnéade le Fataliste
Et en plus il y a encore plus de plagiats dans la partie "Idée et Débats", où une longue série d'analystes politiques et de toutologues à qualifications diverses se succèdent pour paraphraser sans jamais oser le citer les plus profonds discours de Manuel Valls.
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Catala93
L'Express initial, fondé en 1953 par Françoise Giroud et Jean-Jacques Servan-Schreiber n'est plus une référence journalistique depuis des décennies . Avant ou après Alain Weill. Aucune investigation fouillée, aucune info éclairante, rien.
A l'image de l'Obs, les hebdos sont devenus des supports de pubs, raccolant les nouveaux abonnés par un marketing intense.