"Pillage" dans "Politis" : relaxe pour Toto face à De Cock

Loris Guémart - - Déontologie - (In)visibilités - 18 commentaires

L'historienne Laurence De Cock voulait faire cesser les allégations de plagiat formulées à maintes reprises par le fondateur de la revue martiniquaise "Zist", Zaka Toto, à propos d'une chronique qu'elle avait écrite pour "Politis". Visé par deux plaintes en diffamation, Zaka Toto a été relaxé par le tribunal judiciaire. Laurence De Cock ne fera pas appel.

Suite à une chronique de l'historienne Laurence de Cock publiée chez Politis en février 2020, dont la filiation intellectuelle au moins partielle avec un texte de la revue martiniquaise Zist ne faisait guère de doute, son fondateur Zaka Toto a érigé ce "pillage" –comme il avait titré son édito de dénonciation – en symbole de l'extractivisme intellectuel hexagonal (et parisien en particulier) envers les outre-mer. L'objet du scandale ? L'usine du Galion d'où sort le sucre martiniquais, jadis pur produit colonial, ensuite réapproprié par la population martiniquaise à travers une propriété publique. On vous le racontait en détail en février 2020.

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