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jean.flute
Pourquoi avoir montré vous même les photos en question, malgré le floutage, en une sur votre site alors que vous semblez vous même critiquer la pratique? Je vous remercie, je n'avais absolument pas envie de voir ou d'appercevoir tout ceci. Quel apport avec l'information? Beaucoup de voyeurisme et beaucoup de sang.
Un jeune de la generation Y connecté et abonné. -
Tatanka
Le respect de la dignité humaine!
Pfff!
Ca n'existe pas! Et ça n'a jamais existé. Et pour cause. Regarder des gens morts de mort violente renforce, pour la plupart, le sentiment de vie.
Que tous ceux qui relentissent pour regarder les accidents de la route me jette la première pierre! -
campusliber
Je ne comprends même pas pourquoi, simplement, toute image, tout article, toute discussion, ne sont pas purement et simplement interdits.
Franchement, quand je vois des journalistes déjà à l'affut à l'arrivée de la police...
L'état d'urgence, bordel, ça parle à quelqu'un ? -
DéLecteurdeVraiThé
Je pense également qu'il s'agit là d"une "atteinte grave à la dignité humaine".
Je le pense chaque fois que l'on voit des corps de gens tués à la Une des journaux ou aux Actualités ou même dans les photos anciennes. Que les atrocités ou calamités naturelles aient eu lieu en France ou à l'étranger. Mais cette pensée n'effleure pas nombre de gens et surtout quand ce sont des journaux comme Bild.
Que les comptes twitters s'en fassent le relais aussi n'étonne pas, la dignité humaine est rarement associée aux tweets si on en juge le nombres d'ordures que certains politiciens peuvent y déposer au point même qu'ils sont mis à l'index par un certain parti habitué à en dire depuis longtemps.
Il y a dans une des vidéos prise au moment de l'attaque du Bataclan par un habitant voisin deux images qui m'ont frappé.
L'une effrayante d'une femme qui se retenait au dessus du vide à la fenêtre qu'elle venait de franchir. Je crois avoir appris à mon grand soulagement qu'une autre personne l'avait aidée au moment où elle allait tout lâcher.
L'autre à laquelle je ne m'attendais pas et qui montre combien la dignité humaine est profondément ancrée chez de nombreuses personnes : il y avait des corps inanimés dans la rue et des voisins lançaient de chez eux des draps pour qu'on recouvre ces corps. Comme dit Michel Serres la nature humaine regorge de ces "grands sentiments" et ce ne sont pas les barbares ni ceux qui s’alimentent économiquement ou minablement à leur barbarie qui peuvent en effacer la trace.
Il est certain que parler de dignité humaine quand même pas une semaine après, on voit le dernier dessin à la Une de Charlie Hebdo, cela parait légèrement décalé. Certains apprécieront, c'est sûr, pour ma part j'avoue ne pas arriver surtout quand ce matin encore je lisais la lettre publique envoyées aux barbares par le journaliste Antoine Leiris qui vient de perdre au Bataclan son épouse, la maman de son enfant, dont le corps était peut-être visible sur la photo publiée par Bild.