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Limonchell:o)
Vous ne pensez pas que se sont tous des Morpions,qui sont autour d'une" personnalités médiatiques".
«bullshit job»,ces salarié-e-s qui adorent leur «job à la con».
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Amipb
Même si j'approuve les rédactions et les photographes sur leurs positions, on peut tout de même penser que de mauvaises photos, ou des photos sous un angle défavorable peuvent être un handicap pour les artistes. Ça l'est en tout cas pour certains politiques, et de manière systématique, lorsque certaines rédactions leur sont défavorables. Suivez mon regard…
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FORTUNALAND
Bonsoir,
Beau sujet, très peu évoqué dans les médias. Et pourtant...
Savez-vous que pour tout concert parisien de vraie Star, vous aurez besoin d'être accrédité et que vous aurez même été choisi pour faire parti d'un pool.
Ensuite, sachez que la plupart du temps vous n'aurez droit de photographier... Elton John par exemple... que pendant deux chansons et au téléobjectif : on regardera l'équivalent de votre planche contact et on vous dira quelles images vous avez le droit... de montrer. Si vous ne tenez pas parole, vous ne serez plus appelé. Blacklisté, même.Le contrôle est quasi total !
Pour ces gens-là, en province, on ne peut qu'être un mauvais photographe (car les bons travaillent tous à Paris et à Paris seulement, pffff !). Leur gros soucis est que si de mauvais photographes se permettent de diffuser des bouzes* par dizaines, comment alors justifier qu'ils payent si peu les artistes photographes qui font les portraits officiels de leurs "Stars" ???
"Tu comprends, faire le portrait de Machine pour sa pochette de disque ou pour sa com', c'est bon pour toi : grâce à nous, tu vas percer dans le milieu de la photo, tu sais... : accepte cette aumône et ferme ta gueule !" : et bien oui ça marche comme cela, comme dans la photo de mode et sans doute aussi dans le sport, etc.
Les photographe sont aujourd'hui des escalves (plus encore depuis l'avènement du numérique ou tout le monde est photographe et où il peut-être difficile, finalement, de rater une prise de vue tellement les caméras rattrapent toutes les erreurs, ou presque).D'autres exemples :
- Pourquoi demander à un très bon photographe de réaliser une campagne publicitaire intelligente... alors qu'en organisant un concours photo sur les réseau sociaux dont le thème sera votre produit... vous aurez plus de 1000 images de qualité qui circuleront... sans que vous n'ayez RIEN dépensé (ou lors un iPad -donné par Apple- pour le "gagnant" du grand concours). Le buzz c'est gratuit, la campagne intelligente... il faut la rémunérer !- Vous ne connaissez absolument rien à la photo mais vous avez un nom (papa, maman, tonton, grand-mère, etc.) ou êtes un peu connu dans un domaine qui n'a absolument rien à voir avec la photographie : avec un ami galeriste vous devenez photographe professionnel en deux semaines ! Si vous avez en plus de l'entregent (il faut au moins connaître la concierge de Bernard ou de François), vos bouzes floues et mal cadrées s'échangeront contre des dizaines de milliers de dollars à travers le monde. Très vite, car votre talent n'attend pas !
* "bouze" : dans le milieu, nom donné à une mauvaise photo. (Cf. "bouge de vache")
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simplet
La "communication" (entre guillemets) est le cancer de toute expression.
C'est marrant cette capacité à être l'exacte inverse de ce qu'on prétend être. C'est comme la RDA , République Démocratique Allemande, qui était tout sauf démocratique.
La "communication", c'est tout sauf de la communication.
Je suis créatif dans la publicité et le jour ou les agences de pub ont été renommé pompeusement "agences de communication", il en était terminé de toute expression créative. Il suffit de comparer la pub des années 80 et celle d'aujourd'hui.
J'ai remarqué que ce sont toujours les "administratifs" qui, en prenant le pouvoir, finissent par vider de sens le sujet qu'ils ont décidé d''administrer. Dans la pub, c'est le marketing, en politique, les "spin doctors" et les communicants de tout poil, dans le spectacle, les producteurs...
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Smith
Chaque année je déclare à la DGFIP 300 à 400 euros de revenus de cession de droit de photos.
C'est amusant de lire que les organisateurs d'événement mettent beaucoup de restrictions aux photographes de la presse, parce que pour les accréditations que je demande sur de tout petits événements on me demande des images "libres de droit" pour l'organisateur ET pour les sponsors.
Quand aux sportifs, ils veulent du gratuit pour leur facebook ; c'est normal; mais aussi celui de leur sponsor . Certains me disent meme photoshoper mes watermarks plutot que d'acheter des images à moins de 5 euros.
En résumé on me demande d'etre benevole pour les sponsors des autres.
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Simon Delvaux
Moi je bloque sur la très vilaine faute visible sur la dernière image... Pas très pro.
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Davesnes
Refuser de couvrir le spectacle après avoir fait un papier de promotion, c'est un peu ballot. Déjà, faire la promotion de quoi que ce soit, ce n'est pas du journalisme. Ensuite, tant qu'à faire de la réclame, ce serait plus malin de conditionner cette réclame à la possibilité de prendre des photos librement.
Enfin, en ce qui concerne la peur de voir publier des mauvaises photos, s'il est un artiste qui devrait évoquer cette crainte, c'est Jean-Luc Mélenchon. Il est toujours en train de grimacer sur les photos publiées dans les journaux.
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petit - saconnex
Merci pour votre article . Je trouve que les rédactions et les photographes ont raison .
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Arfy
Un commentaire juste sur ce passage :
"En plus d'exiger de valider en amont les images avant diffusion, on devait s'engager à être discret et professionnel, ne pas shooter en rafale, ne pas créer d'agitation, se déplacer silencieusement, respecter le public et ne pas le gêner par sa présence"
Ce sont des choses qui ne devraient même pas à être précisées : elles vont de soi pour tout professionnel. Mais vu les abus de certains photographes (évidemment une minorité, mais qui est très pénible et voyante), je comprends qu'un artiste puisse ajouter ces lignes.