Perquisition et démission du secrétaire d'état Kader Arif (Mediapart)

Vincent Coquaz - - 0 commentaires

Perquisition puis démission.

Le secrétaire d’État aux Anciens combattants Kader Arif a présenté sa démission vendredi 21 novembre à Manuels Valls et François Hollande. La veille, Mediapart révélait que les bureaux de Kader Arif, proche de Hollande, avait été perquisitionné le 6 novembre dans le cadre d'une enquête préliminaire. Dans le viseur de la justice, des soupçons de favoritisme à propos de marchés passés entre le conseil régional de Midi-Pyrénées, présidé par le socialiste Martin Malvy, et une société d'événementiel, AWF Music, détenue par des proches (frère, belle-sœur et neveux) de l'ex-secrétaire d’État.

Autre point d'intérêt, notait en octobre Atlantico : alors qu'Aissa Arif, un des frères de Kader Arif dirige AWF Music, un autre; Ali Arif, travaille au service de la communication institutionnelle et opérationnelle de la région. Le dossier est suivi depuis septembre par le Parquet national financier, créé en mars 2014 suite à l'affaire Cahuzac pour lutter contre la délinquance financière et fiscale, note par ailleurs Mediapart.

Qu'est-ce qui est reproché précisément à Kader Arif ? Difficile de le savoir puisque Mediapart ne donnait aucune information sur le sujet hier, et que le secrétaire d’État ne s'estimait "absolument pas" concerné par l'enquête sur ses proches puisqu'il n'a jamais été conseiller régional. Aujourd'hui Mediapart précise toutefois qu'il est "suspecté d'avoir aidé à ces attributions de marchés", notant qu'il a été "élu dès 1999 à la tête de la puissante fédération de Haute-Garonne".


MAJ 17h30 : Ajout de l'information d'Atlantico

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