Otages / rançons : zone grise du journalisme
Laure Daussy - - 10 commentairesQue dire ? Que taire ? Un livre fait le point
La récente libération des otages d'Arlit, et la capture aujourd'hui d'un prêtre au Cameroun, a relancé le débat sur la médiatisation des enlèvements, des rançons versées ou non aux ravisseurs et sur la façon dont les journalistes doivent traiter ces questions. Comment parler des otages ? Leur médiatisation ne risque-t-elle pas de faire monter les enchères ? Dorothée Moisan, journaliste à l'AFP, publie justement un ouvrage d'enquête sur les prises d'otages. Il s'intitule
"Rançons, enquête sur le business des otages". Plusieurs passages sont consacrés au travail des journalistes. @si s'y est intéressé de plus près.
A chaque prise d'otage et à chaque libération, les mêmes questions. Faut-il médiatiser le kidnapping et faut-il raconter qu'une rançon a été versée ? Difficile travail pour les journalistes. Dorothée Moisan, journaliste à l'AFP, les aborde dans son récent ouvrage "Rançons, enquête sur le business des otages" (Ed. Fayard). La première d'entre elles est la médiatisation. Est-elle réellement nécessaire ? Moisan cite plusieurs exemples qui ten... |