Orange pressé par Ben Ali et une enquête Owni

Sébastien Rochat - - 4 commentaires

Comment le groupe se serait arrangé avec un gendre de Ben Ali

Après les compromissions des politiques, place à celles des entreprises ? Selon le site d'information Owni, Orange aurait "monnayé"son implantation en Tunisie en surévaluant sa participation dans une société détenue par un gendre de Ben Ali. L'information est tombée le jour-même où le président de France Télécom, Stéphane Richard, assurait au contraire que tout avait été fait dans les règles. L'enjeu est de taille : depuis la chute de Ben Ali, Orange Tunisie, qui emploie plus de 1000 salariés, est dans le collimateur des autorités tunisiennes et pourrait être partiellement nationalisé.

Suite aux révélations d'Owni, le groupe Orange a fait savoir qu'il allait étudier"toutes les options juridiques" à l'encontre du site d'information.

Retour sur la fabuleuse histoire d'Orange Tunisie.


Fin 2008, la Tunisie lance un appel d'offres international pour l'octroi d'une licence 2G/3G. Orange y participe en s'associant à la société Divona détenue par le gendre de Ben Ali Marouane Mabrouk et sa femme Cyrine Ben Ali, fille du dictateur issue d'un premier mariage. La procédure est normale : pour pouvoir s'implanter en Tunisie, le régime de Ben Ali impose de créer des entreprises communes (ou "joint venture") entre une société é...

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