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Babibocho
Actualité sur le sujet
Depuis l'interdiction de la culture du MON810 en France par décret du 7 février 2008 (http://www.agrisalon.com/06-actu/article-19938.php), modifié le 13 février (http://www.agrisalon.com/06-actu/article-19987.php), un recours a été déposé devant le Conseil d'Etat par les producteurs de maïs le 20 février (http://www.actu-environnement.com/ae/news/ogm_producteurs_mais_recours_conseil_etat_4539.php4).
L'audience de référé est fixé au 12 mars (http://arnaudgossement.blogspot.com/2008/02/clause-de-sauvegarde-ogm-audience-le-12.html).
Bonjour,
Un nombre important d'associations (avec notamment Attac, Greenpeace, Les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne, Inf'OGM, Via Campesina, Sciences citoyennes, Sherpa, Editions la Découverte) se sont engagés pour la diffusion du film "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin.
C'est une enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale, une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM. Les résultats de l'enquête, menée depuis quatre ans, sont implacables.
Nous vous invitons à faire circuler l'information dans tous vos réseaux, à soutenir ce film et le livre (plus complet) qui va paraître aux Editions de la Découverte le 6 mars.
Bien sûr, la réalisation du film et sa diffusion ne sont pas du goût de Monsanto, qui dispose de nombreux moyens de pression et n'hésite pas à se débarrasser de ses opposants, d'une manière ou d'une autre comme l'illustre le film : sa diffusion la plus large possible sera une première garantie pour la réalisatrice et l'avenir du film.
Le DVD va être disponible dès le 11 mars en exclusivité sur arteboutique.com et dans les magasins Nature et Découverte.
En attendant, ne ratez pas la diffusion sur ARTE le 11 mars à 21 heures, faites circuler l'information, réservez votre soirée, voyez le avec des amis, organisez une réunion autour d'une diffusion publique.
Au moment où est discutée la loi sur les OGM, c'est un outil précieux !
D'autres moyens de diffusion et d'action sont en cours de préparation, nous vous en tiendrons informés dès qu'ils seront opérationnels.. Ores et déjà, voici quelques liens utiles ci-dessous.
Amicalement,
http://www.rue89.com/2008/02/16/ogm-quand-monsanto-seme-la-terreur
http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/LemondeselonMonsanto/1912794.html
Information reçue de Style2vie. -
Madeleine SCHOTT
Spécialistes ou pas ,je m'en fiche... précaution... précaution... c'est tout.
Dan, je vous ai envoyé l'article de "jeune afrique". J'aimerais une actualisation sur OGM et racisme...
Merci. Madeleine -
Frédéric LAURENT
Oui le même débat sur la dangerosité ou non des OGM !
Mais avant même ce débat,
il devrait y avoir débat au sujet des brevets sur le vivant qu'impliquent obligatoirement les OGM.
Est-il normal qu'un agriculteur qui n'a rien demandé à MOSANTO entre autres
et qui a un voisin agriculteur qui cultive des OGM, se retrouve l'année suivante avec des semences OGM
du fait de la dissémination du pollen des OGM?
Puis de plus, que cet agriculteur doive payer une redevance à MOSANTO entre autres
s'il utilise ses semences "polluées" par le pollen des OGM.
Est-ce normal? Du point de vue des brevets, la réponse est positive.
Mais cela va à l'encontre du droit de l'agriculteur à la liberté de cultiver ce qu'il veut.
Et entre deux droits, il faut toujours arbitrer pour le moins liberticide : celui qui respecte le mieux chacun.
Donc, cet agriculteur à le droit premier de ne pas être priver de ses semences naturelles sans son consentement.
Et puis en fait, nous parlons d'Organismes Génétiquement Modifiés.
Donc MOSANTO entre autres devrait avoir l'obligation de rendre stériles ses Organismes Génétiquement Modifiés commercialisés, ce qui doit être possible.
Alors après cela, nous pourrons avoir le même débat qu'en 1999, qu'en pensant à la santé et non plus aussi aux profits. -
Fan de canard
Bien le bonjour et merci de votre célérité quant aux réparations des mots-clefs dans la recherche.
Apparemment tout fonctionne bien à présent... sauf pour le mot OGM - Qu'on le tape en minus/majus-cules, pas de résultat dans la recherche.
Bon courage ^_- -
Pierre-Louis OSTY
A l'appui des "doutes sérieux"....
le fait, justement, que c'est "presque" le même débat qu'en 1999, c'est-à-dire quelques évidences encore négligées :
1- cultiver des OGM en plein champ, c'est interdire d'autres façons de produire la nourriture. Avis aux consommateurs qui ne veulent pas d'OGM dans leur assiette !
Quand le pollen circule de plante à plante, et c'est le cas pour le maïs, les vecteurs ne sont pas maîtrisables. En pratique, la coexistence des modes de conduite (classique, "bio") n'est pas jouable (cf. expertises européennes).
Incidemment, on peut s'étonner que les maïsiculteurs et leurs partenaires économiques puissent mobiliser la FNSEA. Bonjour les solidarités ! Cultiver aujourd'hui des OGM, n'est-ce pas s'assurer un bénéfice anonyme et sans contreparties ? NAu niveau de l'ensemble de notre production agro-alimentaire, n'est-ce pas compromettre une réputation sans aucun bénéfice significatif ?
2- silence sur les effets à plus ou moins long terme sur la santé des consommateurs.
Question très difficile (cf. les avis des toxicologues entendus par diverses commissions : Sénat, Plan...). Faute d'étude épidémiologique, le régime alimentaire aux USA, notamment, peut-il faire référence ? Expérimentalement, si on se fie aux essais sur les animaux, ils sont brefs et ne concernent pas les descendances.
Il est plus que nécessaire d'interpeller les "blouses blanches" péremptoires. Les assureurs, en tous cas, ne s'avancent pas.
3- brouillard sur les effets écologiques dans les sols et, au delà, sur les ressources en eau, notamment.
Les autorisations d'essais en plein champ restent cantonnées au déroulement de la culture, guère au delà (les repousses...). Mais une fois le grain récolté, que deviennent tiges, feuilles, racines ? C'est plusieurs tonnes de matière sèche par hectare, dont chaque cellule porte des "ajouts" et dont on ne sait pas ce que font les micro-organismes et la faune. Que se passe-t-il ensuite pour les eaux de drainage notamment ? Faiblesse d'une agronomie réellement systémique, allant au delà de la parcelle et de la saison de culture...
Je connais d'assez près l'engouement des scientifiques qui s'occupent de ces biotechnologies. Prometteuses, elles le sont. Mais, non moins certainement, elles sont immatures.
On a trop entendu d'experts "formels", donnant à leur caution l'allure de croisade pour la Science et le Progrès.
Il n'y rien d'infamant, au contraire, à admettre qu'il faut revoir les hypothèses, affiner les méthodes, mobiliser d'autres compétences.
Depuis 1999, il y a eu du changement... Mais pas beaucoup. Espérons que l'"après Grenelle", c'est-à-dire les attentes de la société et les relais des politiques - plus les crédits ! - orienteront et stimuleront les recherches nécessaires. -
SylvN
http://www.sos-abeilles.com/ -
Tybo Renouf
Monsanto célèbre producteur de l'Agent Orange, produit massivement pendant la guerre du Vietnam est responsable directement de plus de 4 millions de morts. Pour des rentrées financières importantes la firme est responsable d'une catastrophe chimique dont les conséquences sont toujours visibles au Vietnam et que certains comparent même a Tchernobyl. Aujourd'hui, Monsanto nous vend du maïs, du soja, toutes sortes d'oléagineux et bientôt toutes sortes de légumes, sans oubliés herbicides et autres pesticides. Au-delà des enjeux sanitaires et environnementaux, ce passé n'est-il un argument suffisant pour décrédibilisé une entreprise qui pour des millions de dollars a fermé les yeux? Les herbicides et pesticides (dont les quantités augmentent chaque année du fait d'une résistance qui s'installe) de la firmes sont-ils franchement sur le point de régler la pollution actuelle? Le résultat des tests provenant de ses laboratoires sont-ils objectifs? La toute puissance de cette entreprise nous pousse à avoir des doutes sur les avis rendus de tel ou tel expert mais, ne sont-ils pas légitimes?
Il semblerait que rien n'arreterait Monsanto. Comme le rappel M. Lenouvel plus haut, l'entreprise à (d'après envoyé spécial) fait saisir les récoltes des agriculteurs Canadiens par la justice de ce pays pour le simple fait que des plants OGM se soient répandus sur la parcelle. Je crois que notre santé n'est pour Monsanto pas un réel problème puisque les risques sont à long terme. A bien y regarder le consommateur n'a dans la chaîne qu'un rôle d'acheteur. Les producteurs et intermédiaires y voient eux des perspectives de profits non négligeables pour les premiers, déjà interessantes pour les seconds. Les agriculteurs et les consommateurs devraient être au centre de ce débat et non le gouvernement d'un côté et services communication et juridiques des multinationales de l'autre.
La mention "contient des OGM" n'est aujourd'hui pas présente sur les étiquettes, ce que je trouve déplorable alors que la majorité en contiennent. Nous avons le droit de choisir notre alimentation et aujourd'hui il est quasiment impossible de savoir ce que nous avalons bien que quelques documents notamment de Greenpeace existent. -
Marc Rolland
Meme si le debat sur les OGM n'avance pas, la coiffure de Daniel Schneiderman, elle, evolue.
Je me rappel cela dit d'un excellent reportage sur la 5 qui montrait les degats sur les ecosystemes produits par les OGM. C'etait passionnant et cela n'a sans doute pas ete vu par grand monde. -
GREGORY DENYS
Cela me rappelle un dossier pourri du même genre : l'amiante. L'amiante c'est pas cher et c'est sans danger !!!!! Nous l'avons entendu des milliers de fois. Encore une histoire de gros sous. Quelques millions de vies ne font pas le poids sur quelques milliards de dollars $
Ca me répugne.
@ dans 50 ou 100 ans pour les résultats ! -
Fan de canard
Oui et bien ceci quant à savoir si on diabolise les OGM... études indépendantes ou pas.... principe de précaution....
Voici les questions que moi je me pose:
Pourquoi une telle opacité de la part de Monsanto dans les études sur les OGM, quand certaines pages ne disparaissent pas tout simplement ?
Pourquoi de telles pressions alors que l'unanimité scientifique à leur sujet n'est pas adoptée ?
Pourquoi n'est-on pas sûr qu'un organisme soit indépendant aujourd'hui, alors que depuis 1992, 16 ans se soient écoulés ?
D'ailleurs, pourquoi évoquer les organismes dépendants, par définition partisans et non objectifs à cause de leur laisse ?
Pourquoi cette volonté de ne pas indiquer clairement sur les emballages "contient des OGM", puisque c'est tellement inoffensif ?
Pourquoi, entre autres exemples tellement nombreux, Nestlé est-il incapable de retracer les ingrédients de ses produits, ne serait-ce que pour savoir si ses produits contiennent des OGM ?
On en reparlera à ce moment-là.
Et c'est pas pour demain, à mon avis, mais mon organisme n'est pas indépendant d'éventuelles traces de lucidité et fruits à coques comme c'est joliment indiqué parfois sur les emballages,
donc autant pour ma bio-bjectivité.
Je dérape. -
poisson
Un cas d'école de brouillage d'un message scientifique par les économistes et par les écologistes, et le tout grâce aux journalistes.
Une grosse économie qui avance imperturbable, écrasant tout ce qui bouge, soi disant pour imposer l'achat des semences (% des agriculteurs qui n'achètent pas leurs semences?) et en face des petits obligés d'enfreindre la loi, qui sabotent même les plants des chercheurs (on est avancés sur les dangers comme ça...). On se moque de nous.
La nature en danger? Ben oui, mais bien avant les OGM, c'est justement ce qui a justifié les études sur les OGM. Car vous avez vu à quoi ressemble la nature, même sans OGM : de moins en moins de papillons, de moins en moins de variétés chez les graminés sauvages, chez les insectes, les hirondelles qui diminuent. Les abeilles détruites par les insecticides ou par les OGM, quelle différence?
Peut être que la masse d'informations scientifiques rend ingérable une vulgarisation, mais les journalistes sont-ils au courant qu'une publication scientifique isolée n'est pas de la vulgarisation? Elle diffuse des connaissances mais ne fait pas le tri dans la profusion des études. Sa conclusion n'est jamais une conclusion générale et définitive, sauf pour le cadre étroit de l'étude.
Mais il existe des scientifiques éclairés ou au moins des enseignants capables d'une synthèse des connaissances auxquels pourraient s'adresser les journalistes, qui eux même seraient peut-être capables de relater des opinions différentes au lecteur sans forcément trancher lorsque c'est impossible. Que la contradiction soit à l'intérieur de l'article, pas un coup une chose, une autre fois son contraire, si contradiction il y a dans un sujet abordant des connaissances scientifiques. Pourquoi n'est-ce pas ainsi?
De Beauvoir aux OGM en passant par les institutions, la presse qui veut nous faire fumer moins, roulez moins vite, manger moins gras, a oublié son rôle pédagogique en dehors de ces interdictions simplistes à relayer aux masses. C'est pas parce qu'on nous explique, qu'on croit qu'on nous prend pour des imbéciles, moins que quand on nous "fait passer des messages". Et le pire constat pour nous lecteurs ou téléspectateurs c'est de voir que lorsque le message à faire passer n'est pas binaire et évident, les journalistes nous font de l'embrouille "prix d'excellence au salon", au lieu de chercher à déméler l'affaire. L'opinion publique qui piètine c'est du temps, de l'argent gagné pour certains? Ou c'est sans raison, juste du temps et des vies perdus bêtement, comme avec l'amiante, dont on pourrait dire "déjà en 1910,"... -
Talasrum
Les OGM, comme le nucléaire par exemple, drainent de tels enjeux, politico-financiers et autres qu'il est très difficile d'aborder le sujet de manière "indépendante". Les experts sont forcément payés par quelqu'un pour travailler, ce qui les décrédibilisent immédiatement aux yeux de leurs adversaires, même si leur travail est intéressant.
L'autre problème tient au rôle joué par les médias... Le 4ème pouvoir, celui de la presse, oublie parfois son rôle d'information et se met dans le courant de la pensée de celui qui parle le plus fort (ou de celui qui paye le mieux?)
Talasrum
http://thalasrum.over-blog.com -
cratum
Cette piqûre de rappel est vraiment trés intéressante, et je me demande pourquoi cela parait si difficile de tempérer l' information.
Ou alors peut-être pas d'enquête et on se contente de reprendre une dépéche.