Ockrent : mauvais feuilleton (Libération)
Gilles Klein - - 0 commentairesLibération revient sur la crise vécue par Christine Ockrent, contestée par son supérieur (Alain de Pouzilhac), et sa base (qui vote à 85% la défiance) au sein de l'Audiovisuel Extérieur à France 24. L'éditorial de Joffrin avoue "une part de sympathie" et évoque "une forme de courage opiniâtre".
"Quelles que soient ses erreurs, celui ou celle qui dit non emporte toujours une part. Seule contre tous, récusée par son supérieur, désavouée par sa base, ostracisée par ses pairs, Christine Ockrent, refusant de quitter un poste que tous lui contestent, se retrouve dans cette situation critique qui est celle d’un personnage de film ou de roman. Malgré l’abondant réquisitoire qu’on lui oppose, on ne trouve personne, parmi ses contempteurs, pour lui dénier une forme de courage opiniâtre." écrit Joffrin dans son éditorial. Un article souligne "Pouzilhac, lui, continue de ne pas bouger une oreille, refusant toutes les interviews et laissant sa rivale s’enfoncer – ou plutôt organisant les fuites dans la presse afin de finir de la couler." . LIbération révèle au passage que Candice Marchal, la collaboratrice d'Ockrent, accusée d'espionnage a été en garde à vue hier, comme le prestataire informatique qui lui aurait installé un accès à distance à son domicile aux données de l'entreprise. L'avocat de Candice Marchal, Me Richard Forget, explique: "«Ma cliente, dans le cadre de ses fonctions, a accès au serveur de l’AEF. Vu le climat délétère qui y règne, elle demande les codes pour pouvoir le consulter depuis chez elle, sur son portable professionnel. Là, elle a voulu savoir si, en tant que proche de Christine Ockrent, elle était dans la ligne de mire et a consulté des organigrammes, mais rien de confidentiel.» (...) L’avocat compte désormais porter plainte contre X pour escroquerie, soupçonnant que le rapport de Forensic résulte de manoeuvres frauduleuses" | Libération vendredi 17 décembre 2010 |
Un élément pour notre dossier Ockrent, le problème