Obama / Orlando : faux direct du Petit journal

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"Arrivée prévue du président américain: maintenant, donc on y va vite ! "

En ouverture du Petit journal du jeudi 16 juin à 20h10, Yann Barthès propose de se rendre in extremis à Orlando où le président américain Barack Obama atterrit. Martin Weill, reporter, est présent sur le tarmac. Le journaliste explique que l'avion présidentiel "vient de se poser, pour l'instant le président est encore à l'intérieur …Non, voilà il sort (…)". Barthès : "On a eu le président à la seconde près !" Puis Martin Weill montre le pool des journalistes : "des caméras du monde entier sont présentes pour faire le direct et juste ici par exemple c’est notre consoeur d’iTELE". Un timing parfait.

Le Petit journal du 16/05

Problème : la séquence où l'on voit la journaliste d’iTELE envoyée sur place, Philomène Remy, se déroule....à 19h04, soit plus d'une heure avant l'ouverture du Petit journal. Philomène Remy était effectivement présente pour un duplex sur le tarmac quelques minutes après l’atterrissage d’Obama. Après un bandeau "dernière minute" qui apparaît au moment où l'Air force One se pose à Orlando, la présentatrice d’iTELE Laurence Ferrari annonce l’atterrissage de l’avion en direct, comme on peut le voir sur ces images:


iTELE - 16/05

Le journaliste de Radio Canada Thomas Gerbet était aussi sur place à l’arrivée d'Obama à Orlando. Comme il l’écrit dans une tribune publiée sur Facebook , l’Air Force One d’Obama a atterri à 12h51 heure locale (soit 18h51 heure française). Le journaliste canadien écrit "Pour avoir été aux côtés de Martin Weill sur le tarmac, il a tout simplement enregistré ses réponses les unes à la suite des autres, sans les questions de Yann Barthès qui discute donc avec une bande vidéo sur le plateau." Et Barthès de conclure comme si le journaliste se trouvait encore en temps réel à l'aéroport "on te retrouve dans deux minutes, Martin ne bouge pas". Comme le dit Thomas Gerbet dans son post intitulé "Arroseur arrosé" : "Rien de grave, mais j'estimais juste de rapporter ce petit travers comme LPJ le fait si bien avec ses confrères".


Mise à jourle 17 juin à 17h25 : Au Petit journal, on précise que Martin Weill et Yann Barthès ont dialogué de vive voix et non par bandes interposées comme l'écrit notre confrère canadien Thomas Gerbet. On ajoute que Le Petit Journal est toujours enregistré dans les conditions du direct, environ une heure avant la diffusion (ce qui n'est toutefois pas signifié aux télespectateurs).

(Par Juliette Bourgeois)

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